Guide du Visiteur de l'Ancienne Dion

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TimeTravelRome
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 24 mai 2021
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Dion est située au pied du mont Olympe, dans le nord de la Grèce, dans ce qui aurait été l'ancienne Macédoine. Elle tire son nom du plus important sanctuaire macédonien dédié à Zeus ("Dios" signifiant "de Zeus"). La légende affirme que c'est le site où Orphée serait mort et aurait été enterré.

The Cardo of Ancient Dion, Greece
Le Cardo de l'ancienne Dion, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

Dion apparaît par intermittence dans la période classique, notamment en tant que première ville atteinte par le général spartiate Brasidas (mort en 422 av. J.-C.), qui se dirigeait vers le nord contre les colonies athéniennes de Thrace pendant la guerre du Péloponnèse (c. 431-404 av. J.-C.).

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Cependant, c'est sous l'autorité des Macédoniens, notamment Philippe II (r. de 359 à 336 av. J.-C.) et son fils, Alexandre le Grand (356-323 av. J.-C.), que le site fut le plus important. Les deux rois y célébrèrent leurs victoires et c'est dans ce sanctuaire qu'Alexandre procéda à des sacrifices avant sa campagne en Asie en 334 avant notre ère.

Le site était célèbre dans l'Antiquité pour abriter l'un des chefs-d'œuvre de Lysippe (vers 390-300 av. J.-C.). À Dion, les 25 compagnons montés en bronze, tombés au combat pour Alexandre lors de la bataille du Granique en 334 avant J.-C., étaient exposés. Ils avaient été emportés comme butin à Rome par Metellus Macedonicus (mort en 115 av. J.-C.) au milieu du IIe siècle avant notre ère (c. 147 av. J.-C.). Pendant la période hellénistique - après la mort d'Alexandre le Grand en 323 avant J.-C. - une ville fut établie à côté du sanctuaire. Cette ville prit un caractère de plus en plus monumental sous les rois qui lui succédèrent.

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Dion Archaeological Museum, Greece
Musée archéologique de Dion, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

La ville fut prise par les Romains en 169 avant notre ère, mais continua à prospérer. Elle fut refondée sous le nom de Colonia Julia Augusta Diensis en 31 avant J.-C. par Octave (63 av. J.-C. - 14 ap.J.-C.). Octave prendrait bientôt le nom d'Auguste, le premier empereur. Dion prospéra au cours des IIe et IIIe siècles de notre ère, lorsque la succession rapide d'empereurs-soldats - en particulier au cours de la période connue sous le nom de "crise du IIIe siècle" - s'intéressait particulièrement à l'histoire d'Alexandre le Grand.

Dion perdura jusqu'à la fin de l'époque impériale. Elle fut le siège d'un évêché aux IVe et Ve siècles de notre ère, à la suite de la propagation du christianisme. Le site fut finalement abandonné à la suite de catastrophes écologiques.

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Les vestiges de Dion sont encore visibles. Le sanctuaire s'étend au-delà des murs de la ville, dont les traces sont bien conservées par endroits. À l'ouest du site, on trouve un théâtre, un stade et un odéon. Les vestiges retrouvés dans cette zone indiquent une grande variété de cultes, dont Dionysos, Athéna et Cybèle. À l'intérieur de la ville, on trouve des traces de magasins et d'un complexe balnéaire. Le musée local, situé dans le village voisin de Malathria, abrite de nombreuses petites découvertes. Il s'agit notamment de monuments funéraires, de statues de culte et de fragments architecturaux. Dans les environs de Dion, on trouve également d'impressionnantes tombes à chambres macédoniennes.

Odéon

L'Odéon romain de Dion fut construit à la fin du IIe siècle de notre ère dans le cadre du grand complexe des thermes. Une série de boutiques et des latrines publiques séparaient l'Odéon de la rue principale. Ce petit théâtre couvert était utilisé pour des concerts, des pièces de théâtre, des pantomimes, des poèmes et des spectacles musicaux. Il pouvait accueillir environ 400 spectateurs. Sa construction soignée montre que l'architecte ne se souciait pas seulement de l'esthétique, mais aussi de l'acoustique. Dans l'ensemble, la cavea semi-circulaire orientée vers le sud-est mesurait environ 25 mètres (82 pieds) avec dix rangées de sièges reposant sur onze sections voûtées.

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Roman Odeum of Dion, Greece
Odéon romain de Dion, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

L'Odéon a fait l'objet de fouilles dans les années 1970 et 1990. Plus récemment, d'importants travaux de restauration ont permis de reconstruire la cavea et d'ériger les colonnes qui étaient tombées. Deux murs concentriques de 1,5 mètre d'épaisseur formaient le koïlon, dont les arcs soutenaient les gradins. Sur le périmètre supérieur du koïlon, une rangée de colonnes étroites soutenait le toit en bois et pourrait avoir été utilisée pour des fermetures coulissantes afin d'améliorer l'acoustique. Derrière l'orchestre, quatre colonnes monolithiques formaient une simple skènè pour les décors de théâtre. Le théâtre couvert était enfermé dans un bâtiment rectiligne mesurant environ 28,5 x 19,5 mètres (93,5 x 63,9 ft). L'Odéon fut gravement endommagé par un tremblement de terre, suivi d'un vaste incendie au IIIe siècle de notre ère.

Les grands bains

Les grands bains étaient les plus grands et les plus somptueux des thermes construits dans la Dion romaine. Ils furent construits à la fin du IIe siècle de notre ère et jouxtaient le mur d'enceinte sud de la ville. L'accès aux thermes se faisait par un étroit parvis à l'est. Le complexe balnéaire s'articulait autour d'une grande salle de réception centrale décorée d'un magnifique sol en mosaïque. Des bustes et des portraits de mécènes locaux et de citoyens importants étaient exposés dans le hall d'accueil, dont celui du philosophe local, Herennianos. Le hall d'accueil s'ouvrait sur le vestiaire. Un grand espace chauffé pour les bains chauds et tièdes dominait la partie sud du bâtiment. Le vaste système de chauffage par hypocauste au sol et les fausses parois faites de tuyaux en terre cuite permettaient à l'air chaud de circuler dans toutes les pièces.

Great Thermal Baths of Dion, Greece
Grands Bains de Dion, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

Le bassin de marbre du frigidarium était situé sur le côté ouest de la salle de réception. L'aile nord du complexe balnéaire était consacrée aux activités sociales et à la détente. Elle était décorée de colonnes de marbre et de sols en mosaïque. Une pièce était réservée aux membres du culte d'Asclépios. On y a trouvé un groupe de statues représentant Asclépios et sa famille, dont sa femme Épione, ses fils Machaon et Podalire, et ses filles Hygée, Panacée, Églé, Acéso et Iaso. Les sculptures datent de la fin du IIe siècle de notre ère, mais imitent le style des modèles du début du IVe siècle avant notre ère. Un petit théâtre couvert (un odéon) fut construit dans le cadre du complexe de bains et formait son aile ouest, avec une série de magasins et des latrines publiques. Les thermes ne furent utilisés que jusqu'à la fin du IIIe siècle de notre ère, date à laquelle ils furent gravement endommagés par un tremblement de terre et une inondation.

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L'ensemble du complexe balnéaire est magnifiquement préservé. L'accès aux murs debout se fait par une passerelle surélevée qui permet de voir les mosaïques et le vaste système de chauffage par hypocauste. Les mosaïques comprennent des entrelacs complexes avec des scènes de bêtes aquatiques, des motifs floraux, un taureau cornu et des rosettes géométriques.

Théâtre hellénistique de Dion

Le théâtre hellénistique fut construit sur une colline naturelle au cours du IIIe siècle avant notre ère. Il subit plusieurs phases de modification sous le règne de Philippe V (r. de 221 à 179 av. J.-C.) et à l'époque romaine. Des jeux théâtraux y étaient organisés, notamment le festival de neuf jours en l'honneur des neuf piérides (muses filles de Piéros).

Dion Hellenistic Theatre, Greece
Théâtre hellénistique de Dion, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

La cavea orientée vers le nord-est s'étendait légèrement au-delà d'un demi-cercle. Son diamètre complet est incertain en raison de sa mauvaise conservation et du vol ultérieur de matériaux provenant du théâtre. Les sièges étaient faits de grandes briques crues. Ils furent recouverts de marbre avant la période romaine. L'orchestre était fait de terre battue et avait un diamètre d'environ 26 mètres. Un caniveau ouvert en pierre entourait l'orchestre et de petits ponts se trouvaient au niveau du cuneus central et du parodos nord.

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La villa de Dionysos est une vaste et luxueuse résidence privée datant du IIe siècle de notre ère.

Un passage souterrain reliait la scène au centre de l'orchestre. Il comprenait un escalier souterrain (connu sous le nom de "marches charoniennes"), idéal pour les apparitions soudaines sur scène. La skènè était surélevée au-dessus de l'orchestre par une façade à colonnades. Un large proscenium avec des ailes latérales abritait l'équipement mécanique de la scène. Deux grands piliers latéraux permettaient le déplacement de grandes mechanes ou grues. Les bâtiments de l'arrière théâtre présentent un entablement dorique avec des tuiles de style laconique. Des fragments de marbre coloré provenant du proscenium montrent qu'il était très décoré.

Une grande partie de la maçonnerie du théâtre hellénistique fut volée pendant la période romaine et réutilisée dans la construction du théâtre romain. Les fouilles ont commencé dans les années 1970 et le théâtre a été restauré pour montrer sa taille et sa disposition. Depuis les années 1990, le théâtre accueille des spectacles dans le cadre de l'Olympus Festival.

Villa Dionysos

La villa de Dionysos est une vaste et luxueuse résidence privée datant du IIe siècle de notre ère. Le complexe de la villa fut construit à l'origine avec cinq cours tétrastyle interconnectées et des jardins en atrium. Il fut modifié au IIIe siècle de notre ère pour être divisé en trois villas reliées entre elles. L'ensemble des bâtiments comprend un bain, un sanctuaire à Dionysos, des boutiques et un ensemble de pièces domestiques.

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Dion Dionysus Villa, Greece
Villa de Dionysios, Dion, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

Il doit son nom à une magnifique mosaïque de sol trouvée en 1987 dans la salle de banquet. Le panneau central de la mosaïque mesure 2,2 x 1,5 mètres (7,2 x 4,9 ft) et est composé de tesselles polychromes. Il représente l'Épiphanie triomphale de Dionysos. Le dieu est représenté sur un char, accompagné d'un Silène adulte (compagnon de Dionysos). Deux panthères et deux centaures tirent le char. Les centaures portent une caisse de vin et les symboles cachés et sacrés du culte de Dionysos. Le panneau central est entouré d'une bordure guillochée élaborée, composée de six panneaux plus petits représentant des masques. Ceux-ci représentent Dionysos, son ennemi Lycurgue, roi de Thrace, des satyres, Silène et la nymphe Thétis. La mosaïque couvre 100 mètres carrés et présente des motifs géométriques complexes.

Medusa Mosaic from Dion, Greece
Mosaïque de Méduse, Dion, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

Parmi les trois unités distinctes, la villa nord était organisée autour de deux cours péristyles ioniques à douze colonnes, entourées d'une série de salles de réception, de chambres privées, d'une cuisine et d'espaces de stockage. Une mosaïque au sol représentant une tête de Méduse ornait l'une des pièces.

La villa centrale était construite autour d'une grande cour tétrastyle qui s'ouvrait sur une série de salles de réception formelles. Ces pièces comprenaient le triclinium élaboré qui était décoré de la célèbre mosaïque de l'Épiphanie de Dionysos. Des accessoires en bronze provenant de divans en bois (klinai) ont été trouvés dans la pièce, ainsi que des têtes de cheval en bronze, une image d'Héraklès et un satyre. Une exèdre (niche avec des sièges surélevés) ouvrant sur la cour contenait les bustes de Faustine la Jeune (c. 130-175 de notre ère) et d'Agrippine l'Aînée (c. 14 av. J.-C.-33 de notre ère). Une autre salle contenait des fragments d'une Niké en marbre. Un groupe de statues représentait quatre philosophes épicuriens - un professeur barbu tenant un rouleau, aux côtés de ses trois élèves.

La basilique paléochrétienne fut construite au IVe siècle de notre ère, le long de la route menant au mont Olympe.

La villa sud comportait deux cours tétrastyle. La cour avant comprenait un puits et une citerne. Un couloir menait au vaste complexe de bains privés. La cour arrière, plus grande, donnait accès à une série de pièces somptueuses, dont une avec une exèdre et une mosaïque de Dionysos au sol. Dans cette même salle se trouvaient également une statuette en marbre de Dionysos tenant une corne d'abondance et une statue en marbre d'un soldat tenant un bouclier orné d'une tête de Méduse.

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L'entrée du complexe balnéaire se faisait soit par la rue, soit par l'intérieur de la villa. Les salles de bains sont disposées autour d'une cour ouverte. Trois grandes pièces au nord étaient des salles de réception ornées avec des sols en mosaïque. Le grand bassin du frigidarium était situé à l'est dans une salle absidiale. Il contenait un Hercule en marbre de style Farnèse. L'aile sud se compose d'une série de bains chauds et tièdes reliés entre eux et dotés d'un sol en hypocauste. Des boutiques s'étendaient le long de la façade adjacente à la rue.

Ce complexe tentaculaire est bien préservé et offre de nombreuses possibilités d'observation, notamment des colonnes debout autour des cours atriums et des éléments décoratifs. Une passerelle surélevée permet d'accéder à certaines sections pour mieux voir les panneaux de mosaïque au sol. De nombreuses statues peuvent être admirées dans le musée. Dans le cadre d'un vaste projet de récupération et de restauration mené entre 2015 et 2017, la célèbre mosaïque a été entièrement déplacée dans un bâtiment dédié sur le site afin de la préserver. Elle se trouve désormais dans l'Archaiothiki, à l'ouest du musée.

Basilique épiscopale

La basilique paléochrétienne fut construite au IVe siècle de notre ère, le long de la route menant au mont Olympe. Elle fut agrandie au Ve siècle de notre ère. Dans sa première phase, l'église était construite comme une basilique à trois nefs avec un narthex. L'entrée se faisait par l'extrémité ouest. Les fragments de fresques murales qui subsistent montrent que l'église était décorée de peintures murales, y compris de motifs architecturaux. Le sol présentait une série de mosaïques géométriques avec l'allée centrale en incrustation de marbre. À l'ouest de l'église principale se trouvait un baptistère triconique. La basilique primitive fut détruite par un tremblement de terre à la fin du IVe siècle de notre ère.

Dion Episcopal Basilica, Greece
Basilique épiscopale de Dion, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

L'agencement de la basilique chrétienne est visible, y compris le narthex, deux phases de l'abside orientale et les baptistères. Une passerelle surélevée permet d'accéder à l'atrium et de voir les vestiges des fontaines. Des éléments architecturaux, des colonnes et des pierres inscrites tombés au sol sont éparpillés dans la zone. Un nouveau bâtiment fut construit sur les ruines au Ve siècle de notre ère. Il fut largement agrandi pour incorporer un nouveau baptistère. Une entrée monumentale en propylon fut construite à partir de la route principale via un porche. Celle-ci menait soit à l'église principale à l'est, soit à un atrium occidental. L'atrium comportait des colonnades sur trois côtés autour d'une fontaine centrale. Au-delà de la colonnade occidentale se trouvait le nouveau baptistère avec une fontaine en maçonnerie en forme de croix de Malte à l'intérieur d'un octogone pavé.

Secteur de l'Hydraule

Ce grand complexe de bâtiments a été baptisé Secteur de l'Hydraule en raison de l'orgue hydraulique (orgue à eau) en bronze qui a été découvert près de la grande salle orientale. L'hydraule est un instrument de musique inventé au IIIe siècle avant notre ère par l'ingénieur grec Ktesibios (285-222 av. J.-C.) d'Alexandrie. Il utilise l'eau et l'air pour produire des sons.

Le prétoire était une maison d'hôtes utilisée par les représentants de l'État en visite ainsi que par les voyageurs ordinaires.

L'orgue à eau découvert à Dion fut fabriqué au 1er siècle avant notre ère et est le plus ancien exemple connu au monde. Il mesure 1,2 mètre de haut et 0,7 mètre de large. Il comporte deux séries de tuyaux en bronze reliés entre eux: une rangée de 24 tuyaux plus larges d'un diamètre de 1,8 centimètre (0,7 pouce) et une autre de 16 tuyaux plus étroits de moins d'un centimètre (0,39 pouce) de diamètre. Chaque tuyau est décoré d'anneaux d'argent qui lui donnent l'apparence d'une canne. Des plaques de bronze relient les deux rangées de tuyaux. Ces plaques sont décorées de bandes d'argent ornées de fleurs et de guillochis, ainsi que de carreaux de verre polychromes élaborés, travaillés dans le style millefiori.

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Les fouilles du complexe ont permis de découvrir un riche assortiment d'objets qui semblent avoir été laissés en réparation dans un atelier de métallurgie. Il s'agit notamment de vases précieux, de lampes en bronze et d'instruments médicaux. L'un de ces instruments est un dioptre (instrument gynécologique) en bronze du 1er siècle de notre ère, qui correspond à ceux trouvés à Pompéi. Le bâtiment de deux étages se compose d'un grand nombre de pièces rectangulaires disposées autour d'une cour centrale à colonnades. Un escalier en briques relie les deux niveaux. Ce niveau supérieur fut peut-être ajouté au IVe siècle de notre ère. L'aile ouest du complexe s'ouvrait sur le cardo principal (route nord-sud) sous la forme d'une longue stoa à colonnades ou galerie couverte.

Hydraulis of Dion
Hydraule de Dion
Juergen-Olymp (CC BY-NC-SA)

Le grand bloc d'insula du secteur de l'Hydraule peut être exploré librement. La façade à colonnades qui donne sur la route principale est bien visible, de même que la disposition des pièces autour de la cour centrale. Les lampes en bronze et d'autres objets sont exposés dans le musée archéologique du site. L'hydraule, soigneusement restauré, est également exposée.

Vespasiennes est

Les latrines publiques de cette partie de la ville étaient également utilisées par les hôtes du prétoire. Elles étaient situées le long de la petite route orientale, juste en face de l'auberge. Les latrines publiques étaient souvent appelées "vespasiennes" en représailles à la taxe imposée par l'empereur Vespasien (r. de 69 à 79 de notre ère) sur la collecte de l'urine dans les toilettes publiques.

Les Vespasiennes est sont bien conservées malgré l'envahissement des marais. Bien que l'assise en marbre soit partiellement effondrée, il est encore possible de voir la disposition des toilettes, les trous individuels des latrines et le système de drainage. Les quatre bases de colonnes en pierre marquent l'emplacement du bassin central. L'entrée se faisait par deux vestibules latéraux sur le mur ouest (en face du prétoire). Entre ces deux entrées, une fontaine coulait en permanence. Les latrines étaient spacieuses et disposées autour d'un atrium carré avec un bassin central. Le toit était soutenu par quatre colonnes en bois sur des bases en pierre à chaque coin du bassin. Un profond canal d'eau s'étendait sur trois côtés de la pièce, au-dessus duquel se trouvait le siège de toilette en marbre. Une gouttière située sous chaque siège permettait d'évacuer les eaux usées.

Le prétoire

Le prætorium (prétoire) était une maison d'hôtes utilisée par les représentants de l'État en visite ainsi que par les voyageurs ordinaires. À Dion, il était situé près du forum, à la jonction du cardo principal et de la route menant au mont Olympe. Une inscription latine faisant état de la construction d'un "prætorium avec deux tabernae" a permis d'identifier ce bâtiment. L'entrée principale se faisait par le côté sud, le long de trois boutiques qui donnaient sur la rue latérale. L'entrée donnait sur une grande cour avec un puits central et un luxueux triclinium. Cinq chambres à coucher privées étaient situées le long du côté est de la cour. Sur le côté ouest se trouvait une série d'écuries pour les animaux de trait. À côté des écuries se trouvaient deux grandes auberges avec une antichambre. Dans la plus grande des salles de la tabernae, les fouilleurs ont trouvé de grandes jarres de stockage, de nombreuses coupes en argile et des lampes suspendues.

Praetorium of Dion, Greece
Prétoire de Dion, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

Les murs du prétoire sont toujours debout et mesurent plus d'un mètre de haut. La chaussée pavée, la grande cour et la série de pièces environnantes sont clairement visibles. Des poteries provenant du bâtiment sont exposées dans le musée archéologique du site.

Bâtiment polygonal

Le bâtiment polygonal est situé à l'intersection du cardo principal et du decumanus (route est-ouest), qui menait à la porte ouest de la ville. Il fait partie d'un ensemble plus vaste qui n'a pas été fouillé et dont la fonction n'est pas connue. Cependant, on a d'abord pensé qu'il s'agissait d'une palestre en raison d'une mosaïque représentant des lutteurs qui a été trouvée dans l'une des salles.

Le bâtiment polygonal inhabituel couvre une superficie de 1 400 mètres carrés (15 069 pieds carrés). Les murs extérieurs du bâtiment sont à peu près carrés, les pièces étant disposées autour d'une cour centrale à douze côtés. Un portique entoure la cour centrale pour donner accès à chacune des pièces reliées entre elles. L'entrée se fait par le sud, dans la rue qui fait face aux thermes du forum.

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Dion Polygonal Building, Greece
Bâtiment polygonal de Dion, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

Au nord et au sud se trouvent des salles oblongues correspondantes avec des extrémités en forme d'abside et des sols pavés. Dans la salle sud se trouve la mosaïque des lutteurs. Une table en marbre a été trouvée dans la salle nord. Des exèdres s'ouvrent sur la cour centrale à l'est et à l'ouest. L'exèdre orientale est un grand demi-cercle, tandis que l'exèdre occidentale est plus petite et rectangulaire. À chaque coin, entre ces différentes salles, se trouvent des salles auxiliaires plus petites.

Les murs du bâtiment polygonal sont encore debout et atteignent plusieurs mètres de hauteur. La forme de la cour et la disposition inhabituelle des pièces sont claires. Certains éléments architecturaux sont encore visibles dans l'ensemble du complexe.

Forum romain

À la fin du IIe siècle de notre ère, le forum romain fut construit par-dessus l'agora hellénistique. Le nouveau forum consistait en une cour rectangulaire pavée mesurant 58 x 68 mètres (190 x 223 pieds). La basilique romaine formait la limite orientale du forum. Sur les trois autres côtés, il était entouré de portiques. Le portique nord donnait accès aux thermes publics du forum. À l'ouest du forum se trouvait l'Augusteum. Le portique sud s'ouvrait sur une série de boutiques.

Roman Forum of Dion, Greece
Forum romain de Dion, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

La basilique romaine était utilisée pour les activités commerciales et bancaires. C'était une longue stoa couverte de trois allées formées par deux rangées de colonnes doriques. Des portes à l'extrémité sud donnaient accès à la vaste curie où les décurions de Dion se réunissaient en assemblée.

L'Augusteum était un temple à salle unique dédié au culte de la famille impériale. Il avait une façade dorique et un sol en mosaïque surélevé par rapport au niveau du forum. Ses murs étaient peints pour imiter les marbres colorés. Les fouilles ont mis au jour des fragments de grandes statues masculines qui reposaient à l'origine sur un piédestal semi-circulaire.

Des sections de la cour pavée et du mur du portique qui l'entoure montrent la disposition du forum. Des éléments architecturaux décorés en marbre sont encore disséminés dans la zone. Dans l'Augusteum, un pan de mur peint reste visible.

Cardo et mur des boucliers

Le cardo principal de Dion était une large rue sur un axe nord-sud qui reliait le centre de la ville aux sanctuaires religieux situés à proximité. La rue originale fut tracée à la fin du IVe siècle avant notre ère. Au IIIe siècle de notre ère, elle fut pavée avec de grandes pierres de conglomérat provenant du mont Olympe tout proche. À cette époque, sa largeur fut réduite à 5,6 mètres (18,3 pieds) avec un trottoir en gradins. La partie sud de la rue était bordée de portiques à colonnades.

Dion Monument of the Shields, Greece
Mur des boucliers, Dion, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

La remontée de la nappe phréatique et les inondations qui s'ensuivirent dans toute la ville à la fin du IVe siècle de notre ère nécessitèrent des modifications de la muraille orientale de la ville. La maçonnerie en moellons et les matériaux de construction des bâtiments antérieurs furent réutilisés pour construire un nouveau mur le long du cardo. Un tronçon du mur qui longe le côté ouest de la rue principale est décoré de panneaux alternant des boucliers et des cuirasses - connu sous le nom de Mur des boucliers. Ces panneaux proviennent d'une frise sculptée au IVe siècle avant notre ère pour un édifice monumental hellénistique inconnu. Le mur et la frise formaient la façade orientale de la basilique dans le forum romain.

Le cardo principal est bien conservé, le pavage et les bordures étant visibles sur une grande partie de sa longueur. Le long de la rue, on peut voir des traces de roues dues à un trafic important de chariots. Le mur des boucliers se dresse sur plusieurs mètres. D'autres sections de murs reconstruits montrent la réutilisation des fûts de colonnes et d'autres éléments architecturaux.

Les thermes du Forum

Les thermes du Forum étaient l'un des nombreux nouveaux complexes de bains construits pendant la période romaine. Ces thermes subirent plusieurs transformations entre le IIe et le IVe siècle de notre ère. Les thermes étaient situés immédiatement au nord du nouveau Forum romain, à l'intersection du cardo principal et du decumanus.

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La rivière Vaphyras était également vénérée en tant que divinité.

L'accès aux thermes se faisait par le portique nord du forum ou par une entrée monumentale depuis le cardo principal. Cette entrée menait à une grande salle de réception ornée de peintures murales florales et d'un sol en mosaïque. Des marches descendaient vers les salles de bain, comprenant le frigidarium, le tepidarium et le caldarium. Les fausses parois entre les salles chauffées étaient constituées de couches successives de tuyaux en terre cuite qui servaient de conduits d'air pour réchauffer les murs et les sols.

Les murs inférieurs du complexe de bains sont restés debout et montrent l'agencement du bâtiment. Des sections de revêtement en marbre et des sols carrelés subsistent à plusieurs endroits. De grandes sections du système de chauffage par hypocauste et des tuyaux en terre cuite sont également visibles.

Bains de la rue principale

Plusieurs complexes de bains furent construits dans la ville de Dion à l'époque romaine lors du vaste projet de reconstruction de la fin du IIe siècle de notre ère. Les bains de la rue principale étaient situés sur le côté est du cardo pavé de marbre, en face du mur aux boucliers. Deux entrées permettaient d'accéder aux bains depuis la rue par un passage couvert. Elles s'ouvraient toutes deux sur un grand hall ouvert qui dominait la partie ouest du complexe des bains. Une salle de réception plus petite se trouve au sud du bâtiment. Elle comportait deux colonnes de marbre, des murs recouverts de marbre et un sol en mosaïque. Les latrines et le frigidarium, avec sa grande piscine, se trouvent au nord du bâtiment. La partie orientale du bâtiment comprenait une série de trois salles pour les bains chauds. Dans ces salles, le système de chauffage par hypocauste est encore visible grâce à une série d'arcs et de piliers en briques situés sous le niveau du sol. Les fours sont situés derrière les salles de bain, à l'est.

Les murs inférieurs, y compris les revêtements de marbre et la décoration du sol, montrent l'agencement du complexe de bains. On peut également voir des colonnes de marbre tombées, des sections de carrelage et de grandes parties du système de chauffage par hypocauste et des tuyaux en terre cuite.

Maisons de Zosa et Léda

Ces deux maisons privées étaient situées dans le coin sud-est de la ville antique. Seule une route étroite les séparait de l'enceinte sud de la ville. Les deux maisons furent construites vers le IIe siècle de notre ère et étaient richement décorées.

Dion Houses of Zosa and Leda, Greece
Maisons de Zosa et Léda, Dion, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

La maison de Zosa était spacieuse et disposée de manière inhabituelle. La plupart des pièces étaient décorées de fines mosaïques au sol présentant des motifs géométriques ou des scènes d'oiseaux. L'inscription ΤΩ ΕΥΤΥΧΙ ΖΩΣΑ ("pour l'heureuse Zosa") indique le nom du propriétaire de la maison sur une mosaïque représentant un tétras sur une branche. Une autre mosaïque montre des oiseaux aux couleurs vives sur le bord d'un kantharos. La salle centrale principale contient un élément rectangulaire inhabituel composé de trois cistes revêtues de marbre. La salle sud-est comportait un petit sanctuaire dans une niche avec une statue de culte exposée sur un piédestal.

Le sanctuaire d'Isis fut construit au IIe siècle de notre ère.

La maison voisine est connue sous le nom de Maison de Léda, en raison d'un support de table en marbre sculpté de façon complexe, représentant Léda embrassant Zeus sous la forme d'un cygne. Ce support de table a été trouvé in situ dans la salle de réception de la maison. La sculpture fut réalisée en néo-attique du IIe siècle, copiant un modèle hellénistique tardif. Deux autres somptueux supports de table en marbre du IIe siècle de notre ère ont également été découverts sur le mur sud - l'un représentant Dionysos se relaxant aux côtés d'une panthère avec des vignes virevoltant autour de la base, et l'autre avec la tête et les pattes d'un lion. La maison était également décorée de bustes en marbre et de petites statues, dont un buste du 1er siècle de notre ère représentant un jeune garçon dont les cheveux bouclés sont noués en haut, comme le portaient les fidèles de la déesse Isis.

Les murs inférieurs, d'une hauteur d'environ un mètre, ont été conservés et montrent l'agencement des maisons spacieuses. Une partie de la mosaïque géométrique est également visible. Des répliques des supports de table en marbre sont exposées dans la maison. Les statues originales et la mosaïque avec inscription peuvent être vues dans le musée du site.

Sanctuaire d'Isis

Situé le long des sources sacrées de la rivière Vaphyras, le premier sanctuaire à cet endroit était dédié à Aphrodite, Artémis et aux divinités associées à la fertilité et à la maternité. La rivière Vaphyras était également vénérée en tant que divinité. Selon la légende, le fleuve coulait autrefois entièrement à la surface et était connu sous le nom d'Helikon. Lorsque les femmes qui avaient tué Orphée sont allées laver le sang de leurs mains, la rivière les a refusées - elle ne voulait pas être mêlée à ce meurtre. Pour ne pas être souillée, la rivière disparut sous terre pendant 22 stades (environ 4 kilomètres) et revint à la surface en tant que rivière Vaphyras.

Dion Sanctuary of Isis, Greece
Sanctuaire d'Isis, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

Le sanctuaire d'Isis fut construit au IIe siècle de notre ère. L'entrée principale du complexe se faisait par l'est et donnait sur une grande cour. Une entrée secondaire avec un propylon élaboré était également située au nord. Traversant le centre de la cour dans le sens est-ouest, un long canal pavé avec des murs latéraux bas représentait le Nil. Il menait directement à l'autel et au temple principal d'Isis Lochia, qui protégeait les femmes après l'accouchement. L'autel était décoré de deux taureaux en marbre représentant le dieu égyptien Apis.

La cella était décorée d'images de corbeaux.

Le temple principal est un temple prostyle à quatre colonnes avec un large porche au même niveau que la cour. Au-delà des colonnes, une série d'escaliers menait au temple surélevé avec un pronaos et une cella centrale. Les marches en marbre comportent des dalles votives gravées d'empreintes de pas de pèlerins. Le temple principal était flanqué de temples plus petits.

Le culte d'Aphrodite Hypolympidia (sous l'Olympe) se poursuivait dans un petit nymphaeum au nord (à droite) du temple principal. Le bassin d'eau à gradins au centre de la pièce devait refléter l'image de la statue de culte qui se trouvait dans une niche sur le mur ouest - la statue date du IIe siècle avant notre ère. Au sud du temple principal se trouvait un sanctuaire d'une seule pièce dédié à Isis Tyché (la Fortune). Il était construit en briques et comportait une abside semi-circulaire sur le mur arrière pour abriter la statue de culte, qui donnait sur un bassin ovale allongé. Le mur sud comportait une série d'alcôves en gradins. L'enceinte la plus au nord comprenait une stoa, un dortoir pour les initiés, une salle d'hypnothérapie et une salle pour exposer les statues des bienfaiteurs.

Isis from Dion, Greece
Isis de Dion, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

Le sanctuaire d'Isis fut détruit par une inondation au IVe siècle de notre ère à la suite d'un tremblement de terre. Il resta intact et enfoui dans la boue jusqu'à sa récente excavation. Un grand nombre d'objets et de statues sont restés in situ et ont été conservés. Les sources sacrées continuent de couler à l'intérieur des sanctuaires dédiés à Isis, Tyché et Aphrodite. La remontée de la nappe phréatique fait que l'ensemble du sanctuaire est partiellement rempli d'eau. Bien que le sol marécageux rende l'accès difficile, une passerelle surélevée permet aux visiteurs d'y accéder.

Les temples et les bâtiments du nord sont tous restés debout à plusieurs mètres de hauteur. Plusieurs colonnes sont visibles dans l'eau ou ont été relevées sur place. Des répliques des statues d'Isis, de Tyché et d'Aphrodite reposent sur leurs piédestaux dans l'abside courbe et le nymphée. D'autres statues votives, des inscriptions et des plaques dédicatoires sont exposées dans les ruines. Le long du mur nord, une statue en l'honneur de la bienfaitrice Loulia Frougiane Alexandra est exposée. D'autres pièces provenant du sanctuaire sont exposées dans le musée archéologique du site, notamment un relief représentant Déméter tenant une gerbe et un sceptre dédiés à la triade Sérapis-Isis-Anubis.

Sanctuaire de Zeus Hypsistos

L'entrée du sanctuaire de Zeus Hypsistos se faisait par une voie sacrée processionnelle bordée de dédicaces inscrites au dieu, souvent sous forme de petites colonnes surmontées d'aigles en marbre. Le temple principal était entouré d'un mur d'enceinte carré. La cella du temple, composée d'une seule pièce, était entourée d'une colonnade. Le sol était décoré de mosaïques, notamment d'un taureau blanc et d'une double hache. La cella était décorée d'images de corbeaux. La statue de culte était exposée sur le mur nord de la cella . Cette statue de l'époque impériale, finement travaillée, a été trouvée dans le temple et est restée presque entièrement intacte. Zeus est représenté assis sur son trône et couronné d'un fronton. Il tient un foudre dans sa main droite et un sceptre levé dans sa main gauche. Le temple abrite également un aigle en marbre qui, les ailes déployées, regarde Zeus. Une statue d'Héra, trouvée à proximité, se trouvait probablement sur le même piédestal que Zeus.

Dion Sanctuary of Zeus Hypsistos, Greece
Sanctuaire Dion de Zeus Hypsistos, Grèce
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

Une citerne et un bassin d'eau se trouvent sur le côté ouest du temple principal. Devant le temple se trouve l'autel principal ainsi qu'un bloc de pierre avec un anneau métallique utilisé pour attacher les animaux en attente de sacrifice. Dans l'enceinte entourant le temple principal se trouvaient plusieurs longues stoas et diverses pièces utilisées pour le culte. Les offrandes votives inscrites dans l'ensemble du sanctuaire datent des époques hellénistique et romaine, révélant des informations sur les rites sacrés associés à Zeus Hypsistos, y compris les Nones Caprotines romaines, qui se tenaient chaque année le 7 juillet. Au cours de cette fête, les femmes participaient aux sacrifices et les femmes esclaves bénéficiaient de libertés temporaires.

Cult Statue of Zeus Hypsistos
Statue culte de Zeus Hypsistos
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

Le sanctuaire de Zeus Hypsistos a été fouillé pour la première fois en 2003. Aujourd'hui, le terrain autour du temple principal est marécageux et difficile d'accès. Les murs du sanctuaire et les fondations du temple principal et de l'autel restent clairement visibles, bien que la remontée de la nappe phréatique rende l'accès difficile. Des répliques de la statue de culte et de plusieurs statues votives du sanctuaire sont exposées. De nombreuses pièces provenant du sanctuaire sont également exposées dans le musée archéologique du site.

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Bibliographie

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

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TimeTravelRome. (2021, mai 24). Guide du Visiteur de l'Ancienne Dion [Visitor's Guide to Ancient Dion]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1748/guide-du-visiteur-de-lancienne-dion/

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TimeTravelRome. "Guide du Visiteur de l'Ancienne Dion." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le mai 24, 2021. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1748/guide-du-visiteur-de-lancienne-dion/.

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TimeTravelRome. "Guide du Visiteur de l'Ancienne Dion." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 24 mai 2021, https://www.worldhistory.org/article/1748/visitors-guide-to-ancient-dion/. Web. 25 juin 2025.

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