Bataille d'Immae

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Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 15 septembre 2017
Disponible dans ces autres langues: anglais, arabe
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Battle of Immae (by Jose Morán, Copyright)
Bataille d'Immae
Jose Morán (Copyright)

La bataille d'Immae (272 de notre ère) opposa les forces de l'empereur romain Aurélien (270-275 de notre ère) à celles de l'empire palmyrénien de Zénobie (267-273 de notre ère). Elle se solda par une victoire romaine et, finalement, par la capture de Zénobie et la fin de son empire dissident. L'utilisation de la stratégie par Aurélien qui transforma la force des forces de Zénobie en faiblesses, et son utilisation experte de l'élément de surprise caractérisent la bataille et conduisirent à sa victoire.

Cet engagement ne fut pas la bataille décisive qui renversa l'Empire des Palmyrènes - cela viendrait plus tard à Émèse - mais la bataille d'Immae était presque une répétition générale pour Émèse dans la mesure où Aurélien utiliserait les mêmes tactiques et les forces de Zénobie seraient à nouveau trompées et subiraient une autre défaite écrasante - et finale.

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Zénobie avait pris le contrôle des provinces orientales de Rome après la mort de son mari, Odénat, en tant que régente pour leur fils Vaballath. Elle assuma rapidement toutes les responsabilités du pouvoir, sans consulter Rome pour aucune de ses décisions. En 272, elle avait étendu son territoire de la Syrie et du Levant à l'Égypte et était en négociation avec les Perses lorsqu'Aurélien vainquit ses forces et ramena l'Empire des Palmyrènes sous contrôle romain.

La crise du troisième siècle

La montée en puissance de l'Empire des Palmyrènes fut rendue possible par la période d'instabilité et de guerre civile à Rome, connue sous le nom de Crise du IIIe siècle (également appelée Crise impériale, 235-284). Cette période commença par l'assassinat de l'empereur en place, Alexandre Sévère, en 235 de notre ère, par ses troupes qui s'opposaient à sa décision de payer les tribus germaniques pour obtenir la paix au lieu de les engager dans la bataille. Après la mort d'Alexandre, plus de 20 empereurs se succédèrent à la tête de l'empire au cours des 49 années suivantes.

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Les guerres civiles, la peste, l'inflation généralisée et les menaces des tribus barbares contribuèrent à l'instabilité de l'empire et donnèrent naissance aux "empires dissidents".

Les guerres civiles, la peste, la dévaluation de la monnaie, l'inflation généralisée et les menaces des tribus barbares aux frontières furent autant de facteurs qui contribuèrent à l'instabilité de l'empire à cette époque et permirent l'apparition des "empires dissidents". À l'ouest, le gouverneur régional Postume sépara ses territoires de Rome pour former l'Empire gaulois qui comprenait la Germanie, la Gaule, l'Hispanie et la Bretagne (actuelle Grande-Bretagne), et à l'est, Zénobie retira discrètement ses terres du contrôle romain.

Bien que les actions de Zénobie soient souvent qualifiées de rébellion, elle se garda bien de défier l'autorité romaine et prétendit en fait agir dans l'intérêt de Rome. Postume, après sa première attaque contre l'héritier et co-dirigeant de l'empereur, affirmera la même chose : il ne faisait que ce qu'il pensait être le mieux pour défendre les territoires occidentaux contre une invasion en période de crise.

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Malgré leurs protestations et leurs déclarations officielles, il est clair que les deux souverains avaient pris le pouvoir dans leurs régions respectives et agissaient de manière autonome, sans le consentement ni les directives du gouvernement de Rome. Malgré cela, face à de nombreuses menaces - internes et externes - les empereurs de Rome n'avaient que peu de temps et de ressources pour ramener l'un ou l'autre de ces empires sous la domination romaine. L'empereur Gallien (253-268 de notre ère) tenta une campagne contre Postume mais il fut repoussé ; personne, en revanche, ne tenta la même chose avec Zénobie.

L'essor de Palmyre

L'empereur romain Valérien (253-260) avait nommé son fils, Gallien, co-empereur en 253 de notre ère, après avoir constaté que l'empire était trop vaste pour qu'un seul homme puisse le gouverner efficacement. Il confia à Gallien la responsabilité de l'Ouest pendant qu'il marchait pour sécuriser les régions orientales contre les Perses sassanides. Il fut capturé en campagne par le roi perse Chapour Ier (240-270), et Gallien, incapable de lui venir en aide, resta seul empereur.

Roman Empire 271 CE
Empire romain en l'an 271 de notre ère
Pomalee et al. (CC BY-SA)

Le mari de Zénobie, Odénat, était le gouverneur romain de Syrie dont les frontières faisaient partie de celles que Valérien avait cherché à protéger des Perses. Lorsque Valérien fut capturé, Odénat mobilisa une armée et tenta un sauvetage. Bien qu'il ne soit pas parvenu à libérer l'empereur (qui mourra plus tard en captivité), il réussit à repousser les Perses des provinces orientales de Rome, l'objectif même pour lequel Valérien avait monté sa campagne.

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Odénat se révéla un commandant compétent, et sa loyauté et sa valeur pour Rome furent encore prouvées lorsqu'il réprima une rébellion contre Gallien. En reconnaissance de ses efforts, Gallien nomma Odénat gouverneur des provinces orientales situées en dessous de la Syrie et s'étendant jusqu'au Levant. Cependant, en 266/267, Odénat fut tué lors d'une partie de chasse et Zénobie prit les rênes du gouvernement en tant que régente pour leur fils Vaballath et elle maintint les politiques et les relations cordiales de son défunt mari avec Rome.

Dans le chaos successoral qui caractérisait la crise du IIIe siècle, Odénat avait peut-être pensé qu'il pourrait être choisi comme prochain empereur en prouvant sa valeur à Gallien et en amassant ses propres richesses pour monter des campagnes en pillant les villes des Perses sassanides. Après sa mort, Zénobie considéra peut-être que son fils, ou même elle-même, pourrait régner sur Rome et pourssuivit donc le règne de son mari tel qu'il l'avait mené dans ses interactions officielles avec le gouvernement romain ; dans sa propre région, cependant, elle régna en tant qu'impératrice en tout sauf de nom. L'historien Richard Stoneman écrit :

Au cours des cinq années qui suivirent la mort d'Odénat en 267, Zénobie s'était imposée dans l'esprit de son peuple comme la maîtresse de l'Orient. Installée dans un palais qui n'était que l'une des nombreuses splendeurs de l'une des plus belles villes d'Orient, entourée d'une cour de philosophes et d'écrivains, servie par des eunuques âgés et vêtue des brocarts de soie les plus fins qu'Antioche ou Damas pouvaient fournir, elle hérita également de la réputation des succès militaires d'Odénat et de la réalité des soldats bédouins très efficaces. Forte de sa puissance et de son influence, elle se lança dans l'un des plus remarquables défis à la souveraineté de Rome, même en ce siècle agité. Rome, affligée maintenant par l'invasion du nord barbare, n'avait pas d'homme fort en Orient pour la protéger... La Syrie était temporairement hors de leurs préoccupations. (155)

Gallien fut assassiné en 268 et remplacé par Claude II, qui mourut ensuite de fièvre et fut remplacé par Quintillus en 270. Pendant tout ce temps, la politique de Zénobie changea régulièrement et, en 269, voyant que Rome était trop occupée par ses propres problèmes pour la remarquer, elle envoya son général Zabdas à la tête de son armée en Égypte romaine et la revendiqua comme sienne. Même cette action pouvait être justifiée comme étant prise pour le bien de Rome puisqu'un rebelle nommé Timagène avait fomenté une révolte contre l'empire et Zénobie prétendait qu'elle ne faisait que réprimer la rébellion. L'Empire des Palmyrènes s'étendait désormais de la Syrie à l'Égypte, et Zénobie, sans l'approbation ou le consentement de Rome, était en négociation avec les Perses et avait sous son commandement les forces bédouines qui pouvaient se déplacer rapidement et efficacement sur de vastes territoires et étaient connues pour être de féroces combattants. Alors que le sénat romain s'efforçait de contrôler les événements et que les empereurs luttaient contre des rivaux ou des invasions barbares, Zénobie construisait tranquillement son propre empire, stable et de taille. Aucun empereur n'eut le luxe de la remarquer ou, s'il le fit, de prendre des mesures à son égard, jusqu'à l'arrivée au pouvoir du commandant de cavalerie Aurélien.

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La bataille d'Immae

Aurélien avait servi avec distinction sous Gallien en tant que commandant de la cavalerie, puis sous son successeur Claudius Gothicus (268-270). Il avait la réputation d'être un chef efficace, capable de voir ce qu'il fallait faire dans n'importe quelle situation et d'agir rapidement pour obtenir des résultats. À l'époque de la crise du IIIe siècle, ces qualités chez un empereur étaient très prisées, et Aurélien ne déçut nullement une fois qu'il prit le pouvoir.

Il sécurisa les frontières septentrionales de l'empire contre toute une série d'armées d'invasion, notamment les Jugunthes, les Goths, les Vandales et les Alamans, puis s'attaqua sévèrement aux abus concernant la monnaie officielle de Rome. Il parvint à maîtriser le chaos de l'empire dans la mesure où les pratiques régulières du commerce et des échanges pouvaient être menées comme auparavant. Dès que les menaces les plus immédiates furent écartées, il tourna son attention vers l'est, vers Zénobie.

Contrairement à beaucoup d'autres empereurs dits "de caserne" de l'époque (ceux qui venaient de l'armée), Aurélien était tout aussi préoccupé par le bien-être de l'empire que par son ambition et sa gloire personnelles. Il n'était pas intéressé à entamer des négociations avec Zénobie ou à envoyer des messagers pour demander des explications ou des justifications ; dès qu'il fut raisonnablement prêt à le faire, il ordonna tout simplement à son armée de se déplacer et de marcher sur Palmyre.

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Coin Depicting Roman Emperor Aurelian
Pièce représentant l'empereur Aurélien
Wikipedia User: CNG (CC BY-SA)

En entrant en Asie Mineure, il détruisit chaque ville ou village loyal à Zénobie et combattit plusieurs attaques de brigands pendant sa marche, jusqu'à ce qu'il n'atteigne Tyane, ville du célèbre philosophe Apollonios de Tyane qu'Aurélien admirait tant. Dans un rêve, Apollonios apparut à l'empereur et lui conseilla d'être miséricordieux s'il voulait obtenir la victoire. Aurélien épargna donc la ville et poursuivit sa marche (une autre version des événements prétend qu'Aurélien décida simplement d'être miséricordieux sans intervention surnaturelle).

La clémence s'avéra être une politique très judicieuse, car les autres cités comprirent qu'elles feraient mieux de se rendre à un empereur qui faisait preuve de compassion plutôt que de s'attirer sa colère en résistant. Après Tyane, aucune des cités ne s'opposa à l'empereur et elles lui firent part de leur allégeance avant même qu'il n'atteigne leurs portes.

Les villes après Tyane comprirent qu'elles feraient mieux de se rendre à un empereur qui faisait preuve de compassion plutôt que d'encourir sa colère en résistant.

On ne sait pas si Zénobie essaya d'entrer en contact avec Aurélien avant son arrivée en Syrie. Il existe des rapports de lettres entre eux avant la bataille, mais on pense qu'il s'agit d'inventions ultérieures. L'Historia Augusta, un célèbre ouvrage du IVe siècle de notre ère dont la fiabilité est fréquemment mise en doute, comprend une section sur Aurélien et détaille ses tentatives de résoudre pacifiquement le conflit avec Zénobie. Cette section, rédigée par Vopiscus, comprend une lettre qu'Aurélien aurait écrite à Zénobie au début de sa campagne pour lui demander de se rendre, ainsi que la réponse arrogante de cette dernière ; on pense qu'il s'agit dans les deux cas d'une invention destinée à mettre en évidence l'approche miséricordieuse et raisonnable d'Aurélien par rapport à la réplique hautaine de Zénobie.

Alors qu'Aurélien était en marche, Zabdas, le général de Zénobie, avait rallié ses troupes près de la ville de Daphné, près d'Antioche (dans l'actuelle Turquie). Zabdas avait une confiance totale dans ses cataphractaires (cavalerie lourdement blindée) et dans l'infanterie qui les soutenait. Il disposa son armée en travers du terrain pour donner à sa cavalerie le plus grand avantage en cas de charge. Aurélien, à son arrivée, sembla positionner ses forces de façon défensive face à la formation de Zabdas.

Zabdas envoya sa cavalerie contre les Romains, forçant Aurélien à lancer sa propre contre-charge, et les deux armées se lancèrent l'une contre l'autre. Cependant, juste avant de s'engager, les Romains firent tourner leurs chevaux, rompirent les rangs et se replièrent vers leurs propres lignes. La cavalerie palmyrénienne suivit rapidement, et il semblait que leur victoire était imminente, lorsque les Romains firent demi-tour et leur foncèrent dessus.

La défaite de Zénobie

Aurélien avait utilisé contre Zabdas les grands avantages qu'il avait eu du terrain et des cataphractes : le terrain, parfaitement adapté à une charge de cavalerie, fonctionnait dans les deux sens et la poursuite de la cavalerie légèrement blindée d'Aurélien par celle de Zabdas, plus lourdement blindée, fatigua considérablement les Palmyréniens avant même le début de la bataille. L'élément de surprise, bien sûr, doit également être considéré comme un facteur de la victoire d'Aurélien.

L'infanterie romaine avait à présent engagé l'ennemi, mais il ne restait plus de véritable combat en eux ; très peu de cavaliers étaient revenus vivants dans les lignes de Zénobie. Elle et Zabdas fuirent le champ de bataille avec les hommes qu'ils leur restaient et se regroupèrent à Émèse. Aurélien les battit une seconde fois en utilisant exactement les mêmes tactiques que lors de la bataille d'Immae, mais en ajoutant de l'infanterie armée de lourdes massues. Les forces palmyréniennes furent incapables de se défendre contre ces armes et la plupart furent massacrées. On présume que Zabdas fut tué lors de cet engagement, car il n'est plus mentionné dans aucune des archives. Zénobie, cependant, s'échappa et fuit vers Palmyre. Aurélien, après avoir pillé le trésor d'Emèse, la suivit, mais elle se glissa hors de la ville avec son fils et lui échappa à nouveau.

Zenobia Being Captured by the Romans
Zénobie capturée par les Romains
Ancient History Magazine / Karwansaray Publishers (Copyright)

Ce qui se passa ensuite dépend de la source antique que l'on lit, mais dans toutes les sources, Zénobie est finalement capturée, amenée devant Aurélien et ramenée à Rome. L'histoire célèbre de son défilé dans les rues avec des chaînes d'or lors du triomphe d'Aurélien est presque certainement une invention ultérieure. Aurélien aurait voulu donner à la reine le moins d'attention publique possible, car il était déjà gêné d'avoir dû déployer tant d'efforts pour soumettre une femme. Quels que soient les détails de sa capture et de son transport à Rome, la plupart des sources s'accordent à dire qu'elle épousa un riche Romain et vécut le reste de ses jours confortablement dans une villa près du Tibre.

Conclusion

L'Empire des Palmyrènes n'existait plus, et lorsque Palmyre se révolta après sa défaite, Aurélien revint et détruisit la ville pour s'assurer que sa position sur la rébellion était claire. Il se rendit ensuite à l'autre bout de son empire et vainquit Tétricus Ier de l'Empire gaulois, massacrant son armée. Aurélien avait restauré les frontières de l'empire mais ne vivrait pas assez longtemps pour mettre en œuvre sa politique concernant les difficultés internes. Il fut assassiné par ses commandants qui croyaient à tort qu'il allait les faire exécuter.

S'il avait vécu, la bataille d'Immae aurait largement contribué à faire d'Aurélien un empereur fort, décisif, mais miséricordieux. Lorsqu'il s'empara de Palmyre pour la première fois, il s'en tint à sa politique de clémence et refusa de faire exécuter en masse les membres de la cour de Zénobie ; seuls certains meneurs furent tués et l'on pense qu'ils furent incriminés par Zénobie afin de sauver sa peau. Ce n'est qu'après que la ville se soit soulevée une seconde fois contre lui qu'il fut contraint de les détruire, eux et leur ville.

Queen Zenobia before Emperor Aurelianus
La reine Zénobie devant l'empereur Aurélien
Giovanni Battista Tiepolo (Public Domain)

La clémence dont il fit preuve lors de sa campagne en Asie Mineure allait, comme on l'a vu, caractériser sa politique envers les dirigeants de l'Empire gaulois. Immae - et plus tard Emèse - furent des victoires éclatantes pour un empereur qui, s'il avait vécu plus longtemps, aurait probablement pu mettre fin à la crise impériale et sauver de nombreuses vies. En l'état actuel des choses, cependant, la crise se poursuivra pendant neuf années supplémentaires jusqu'à ce que Dioclétien (284-305), développant de nombreuses politiques d'Aurélien, n'apporte enfin la stabilité à l'empire.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2017, septembre 15). Bataille d'Immae [Battle of Immae]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-16317/bataille-dimmae/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Bataille d'Immae." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le septembre 15, 2017. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-16317/bataille-dimmae/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Bataille d'Immae." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 15 sept. 2017. Web. 11 déc. 2024.

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