Gouvernement Romain

Définition

Donald L. Wasson
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 29 novembre 2015
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Disponible dans ces autres langues: anglais, Turc
The Curia (by Chris Ludwig, Copyright)
La Curie
Chris Ludwig (Copyright)

La civilisation occidentale est à jamais redevable aux peuples de la Grèce et de la Rome antiques. Ces sociétés ont apporté de nombreuses contributions dans les domaines de l'art, de la littérature et de la philosophie, mais leur plus grand cadeau aux générations futures a peut-être été la perception moderne du gouvernement. L'idée contemporaine de démocratie, née des luttes politiques dans la ville d'Athènes, s'est concrétisée dans la République romaine et a survécu, malgré l'ingérence constante de l'empereur, jusqu'à l'Empire romain. Bien que la définition actuelle de la démocratie ait considérablement changé, il convient de reconnaître son évolution initiale dans la ville éternelle, Rome.

De la monarchie à la représentation

La République romaine vit le jour de ce qu'un historien a appelé "les cendres de la monarchie". Des années passées sous le joug inflexible d'un roi avaient appris au peuple romain qu'il devait se prémunir contre la domination, l'oppression éventuelle, d'un seul individu. L'autorité réelle ou imperium de la république, et plus tard de l'empire, devait être répartie entre trois éléments fondamentaux: des magistrats non héréditaires élus, un Sénat chargé de conseiller et de consentir, et des assemblées populaires. Malheureusement pour de nombreux habitants de Rome, au début de la République, le pouvoir était uniquement entre les mains de l'élite, des anciennes familles de propriétaires terriens ou patriciens. Le reste de la population de la ville - la plèbe - n'avait que peu ou pas de droits. Cette répartition inégale du pouvoir ne durerait pas très longtemps.

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Les consuls

En lieu et place d'un roi, et pour éviter le despotisme, le nouveau gouvernement choisit des consuls, au nombre de deux. Ces personnes n'étaient pas élues par le peuple, mais nommées par l'assemblée populaire, la Comitia Centuriata. Chaque consul exerçait un mandat d'un an mais il pouvait en exercer un deuxième ou un troisième, non consécutif, par la suite. En tant que chefs d'État politiques et militaires, les consuls possédaient le pouvoir exécutif suprême: ils commandaient l'armée, présidaient le Sénat et proposaient des lois; toutefois, pour se protéger, chaque consul avait la possibilité d'opposer son veto à la décision de l'autre - une intercessio. Symbole de leur autorité, ils portaient une toge traditionnelle en laine bordée de pourpre, s'asseyaient sur un siège spécial ou sella curulis et étaient assistés d'au moins six assistants spéciaux ou licteurs. Leur symbole était le fasces, le faisceau de verges et la hache. À la fin de leur mandat d'un an, ils devaient rendre compte à l'assemblée populaire des décisions prises et des mesures adoptées. De nombreux consuls voyaient leurs fonctions prolongées en devenant proconsul, c'est-à-dire gouverneur de l'une des nombreuses provinces romaines. Au départ, le poste de consul n'était ouvert qu'aux patriciens, mais les plébéiens devinrent éligibles en 367 avant notre ère et, en 342 avant notre ère, la législation prévoyait que l'un des deux consuls devait être un plébéien. Parmi les personnages célèbres qui furent consuls, citons Jules César, Marcus Licinius Crassus, Pompée le Grand et Marc-Antoine.

Bust of Mark Antony
Buste de Marc-Antoine
Tataryn77 (Public Domain)

Le Sénat

Contrairement aux organes parlementaires ultérieurs, le Sénat romain n'avait que peu ou pas de pouvoir législatif, celui-ci étant confié aux assemblées populaires. À l'origine, le Sénat n'était ouvert qu'aux patriciens et disposait de ce que l'on pourrait appeler un pouvoir exécutif "indirect", l'auctoritas. S'il n'avait pas de pouvoir juridique, il exerçait néanmoins une influence considérable en tant qu'organe consultatif des consuls et, plus tard, des empereurs. Les membres de cet organe conservateur n'étaient pas rémunérés et siégeaient à vie, sauf en cas de faute publique ou privée. Les sénateurs n'avaient pas le droit de participer à des activités liées à la banque ou le commerce extérieur.

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Pendant la majeure partie de son existence, le Sénat romain est resté le domaine des riches. Bien que sa capacité à influencer les dirigeants ait diminué au fil du temps, en particulier sous le règne des empereurs, l'appartenance à cette institution sacrée variait. À l'époque des rois, lorsqu'il servait de conseil ( patres et conscripti), son nombre était fermement établi à 100. Toutefois, plus tard, sous Tibère et Gaius Gracchi, au IIe siècle avant notre ère, ce nombre fut porté à 300. Un siècle plus tard, Sulla, qui espérait mettre en œuvre de sérieuses réformes agraires, triplerait cette somme en élargissant le Sénat à 900. Jules César en ajouterait cent autres, portant le total à 1 000, tandis que l'empereur Auguste en fixerait le nombre à 600.

Le Sénat discutait de politique intérieure et extérieure, supervisait les relations avec les puissances étrangères, dirigeait la vie religieuse de Rome et contrôlait les finances de l'État.

Si le Sénat n'avait pas de véritable pouvoir législatif, il avait en revanche des responsabilités fondamentales qui rendaient son avis indispensable au fonctionnement du gouvernement romain. Tout d'abord, les sénateurs ne se contentaient pas de discuter de politique intérieure et extérieure, mais supervisaient les relations avec les puissances étrangères. Ils dirigeaient la vie religieuse de Rome et, surtout, contrôlaient les finances de l'État. Initialement, après la chute de la monarchie, les sénateurs étaient nommés par le consul, mais, avec l'adoption de la Lex Ovinia au IVe siècle avant notre ère, ce pouvoir fut transféré au censeur, et c'est le censeur qui pouvait ajouter de nouveaux membres. Les séances du Sénat étaient convoquées par les magistrats, qui fournissaient l'ordre du jour des sujets à discuter. Et comme les séances se tenaient à huis clos pour éviter le regard du public, une liberté de parole illimitée permettait à chaque sénateur de donner son avis ou senatus consultum.

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Ce pouvoir d'influencer les opinions des magistrats et du public permit l'émergence d'un certain nombre de sénateurs éminents, parmi lesquels Caton l'Ancien, son petit-fils Caton le Jeune, Marcus Junius Brutus et, enfin, Marcus Tullius Cicero (alias Cicéron). Le premier, Marcus Porcius, connu dans l'histoire sous le nom de Caton l'Ancien ou Caton le Censeur, était un orateur et un homme d'État de premier plan. Bien qu'on se souvienne de lui pour ses opinions sur le déclin de la moralité de la République, il est plus connu pour son discours au Sénat pendant les dernières années des guerres puniques. Carthage, dit-il, doit être détruite. "Carthago delenda est". Bien entendu, Rome finit par suivre sa suggestion et raser la ville battue. Caton le Jeune suivit les traces de son grand-père. Partisan de Pompée et critique virulent de Jules César, il choisit de se suicider plutôt que de succomber au dictateur. Ensuite, Brutus, ainsi que les sénateurs Decimus, Cimber et Caius Trebonius, participèrent à l'assassinat de Jules César. Enfin, le célèbre orateur, avocat et homme politique Cicéron, autre critique virulent de César et défenseur idéaliste de la République. Bien qu'il n'ait pas participé au meurtre de César, il soutint les assassins et demanda la clémence envers eux. Cicéron s'enfuit de Rome, mais il fut poursuivi par le fils adoptif et héritier de César, Octave, qui l'assassina.

Inscription, Arch of Titus
Inscription, Arc de Titus
Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)

Les assemblées

Au lieu du Sénat, le pouvoir de légiférer était confié à un certain nombre d'assemblées populaires. Il y avait d'abord la Comitia Curiata, un organe législatif qui remontait à l'époque des rois et qui se transforma en Comitia Centuriata. Ensuite, le Concilium Plebis représentait la plèbe et, enfin, depuis l'époque de la monarchie, il y avait les diverses petites assemblées tribales.

Bien que beaucoup ne considèrent pas ces assemblées comme véritablement démocratiques, jusqu'à l'émergence de l'empire, elles détenaient le pouvoir du peuple entre leurs mains. Après la chute de la monarchie, la Comitia Curiata originelle, représentant les trois principales tribus, perdit le droit de promulguer des lois mais conserva, temporairement, le pouvoir de lex curita de imperio - l'autorité de confirmer la nomination des magistrats; elle était également témoin de la nomination des prêtres, des adoptions et des testaments. Toutefois, au fil du temps, elle devint essentiellement cérémonielle et fut remplacée par la très conservatrice Comitia Centuriata, une autre assemblée fondée sur la richesse. Les membres de ce nouvel organe étaient divisés en centuries (cent hommes), 193 au total. Chaque centurie votait en bloc; les centuries les plus riches l'emportaient donc sur les centuries les plus "pauvres". Contrairement aux autres assemblées, qui se réunissaient au Forum, la Centuriata se réunissait sur le Campus Martius ou Champ de Mars, à l'extérieur de la ville. Ses fonctions consistaient notamment à élire les différents magistrats (consuls, préteurs et censeurs), à promulguer des lois, à déclarer la guerre et la paix et à prononcer la peine de mort à l'encontre des Romains accusés de délits politiques.

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Le rôle essentiel des assemblées est illustré par l'utilisation par l'armée romaine du SPQR - Senatus Populusque Romanus ou Sénat et peuple romain - sur ses étendards militaires.

Outre les Centuriata, il y avait le Concilium Plebis ou Conseil de la plèbe et les Comitia Tributa ou assemblées tribales. Comme nous l'avons vu plus haut, le Conseil de la plèbe était issu du conflit des ordres et représentait les intérêts de la plèbe. Comme les autres assemblées, il votait selon les lignes tribales, chaque tribu disposant d'une voix. Il promulguait des lois ou des plébiscites qui concernaient d'abord la plèbe, mais qui finissaient par s'imposer à tous les citoyens. Ils nommaient des tribuns ou tribuni plebis et organisaient des procès pour les délits non capitaux. Chaque plébéien était tenu par la loi de prêter serment, un pomerium, pour soutenir les décisions des tribuns.

Il y avait ensuite les assemblées tribales, composées à la fois de patriciens et de plébéiens. Ces assemblées étaient divisées en 35 tribus, en fonction des ancêtres, et pouvaient être convoquées par un consul, un préteur ou un tribun. Elles traitaient des affaires publiques mineures et élisaient les questeurs, les édiles et les tribuns militaires. Ils votaient également les lois proposées par les magistrats et servaient de cour d'appel pour les affaires non capitales.

À l'époque de la République, ces diverses assemblées étaient la voix des citoyens de Rome et, bien qu'elles n'aient pas été totalement démocratiques au sens moderne du terme, elles permettaient au moins à une partie des citoyens romains de se faire entendre. Leur rôle essentiel dans le gouvernement romain était suffisamment crucial pour que l'armée inscrive sur ses étendards militaires les lettres SPQR - Senatus Populusque Romanus ou Sénat et peuple romain.

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Roman Citizen Voting
Un citoyen romain votant
Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)

Tribuns et État de droit

Au départ, comme on pouvait s'y attendre, l'autorité réelle de la république était entre les mains des patriciens; cependant, ce pouvoir ne pouvait pas rester et ne le ferait pas. Les plébéiens, qui constituaient la majorité de l'armée et accomplissaient la majeure partie du travail réel, se rebellèrent, se mirent en grève et réclamèrent une voix égale au sein du gouvernement. De cette lutte naquit le conflit de l'ordre, une "guerre" de classe qui dura de 494 à 287 avant notre ère. Cette lutte entraîna un changement important: la création d'une assemblée de la plèbe, le Concilium Plebis. Grâce à ce nouveau congrès, les plébéiens pouvaient élire des tribuns qui, comme les consuls, exerçaient leur mandat pendant un an. Leur fonction première était de protéger les droits de la plèbe contre les abus des patriciens. Leurs fonctions étaient à bien des égards similaires à celles des consuls; toutefois, ils pouvaient opposer leur veto à toute décision des magistrats concernant la plèbe. Plus tard, pour mieux protéger les droits de la plèbe, les Douze Tables, également appelées les Dix plus les Deux, furent promulguées en tant que premier texte de loi romain - il n'y avait jamais eu de constitution écrite à Rome. Au 4e siècle avant notre ère, tous les citoyens avaient le droit de faire appel de la décision d'un magistrat (provocatio populum) et, en 287 avant notre ère, la Lex Hotensia stipulait que les lois adoptées par le Concilium Plebis étaient contraignantes pour tout le monde, même pour les patriciens.

Magistrats - Préteurs, questeurs et édiles

Dans les premières années de la République, les consuls se rendirent compte qu'ils avaient besoin de magistrats moins importants pour superviser diverses fonctions administratives - certaines de ces fonctions existaient déjà sous le roi. Par la suite, de nombreuses personnes utilisèrent ces postes subalternes pour accéder au poste de consul. Cette "voie" s'appelait le cursus honorum. Parmi ces magistrats "inférieurs", les préteurs étaient les seuls, en dehors des consuls, à détenir le pouvoir de l'imperium, c'est-à-dire l'autorité de présider le Sénat et de commander l'armée. En plus de servir en l'absence des consuls, leur fonction officielle consistait à superviser les fonctions judiciaires de la République, en exerçant une juridiction à la fois civique et provinciale.

Il y avait ensuite les questeurs, les officiers financiers, qui détenaient le pouvoir de quaestores aerarii ou le contrôle du trésor situé dans le Forum de Rome. Ils percevaient les impôts et les tributs. Un autre personnage important était l'édile. Initialement nommé pour administrer les temples, ses fonctions s'élargirent au cours des premières années de la République (il disparut avec l'avènement de l'empire). Ce fonctionnaire avait une multitude de responsabilités telles que la supervision des archives publiques et la gestion des travaux publics (routes, approvisionnement en eau et en nourriture) ainsi que des marchés, des festivals et des jeux. En outre, comme les membres du Sénat et du Concilium Plebis souhaitaient que leurs délibérations restent secrètes, les édiles avaient la garde de leurs archives.

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Temple of Saturn, Rome
Temple de Saturne, Rome
Elias Rovielo (CC BY-NC-SA)

Censeurs et Magister Populi

Il y avait ensuite les censeurs, souvent d'anciens consuls. Ce poste était considéré comme l'apogée de la carrière d'un individu. Sous le roi, puis sous la République, cette personne ne se contentait pas de veiller à la moralité publique, elle procédait au recensement des citoyens et de leurs biens. Il était élu tous les quatre à cinq ans et n'occupait son poste que pendant dix-huit mois. Ce poste était apprécié par de nombreux anciens consuls car il comportait plusieurs avantages uniques. Outre le recensement, il pouvait censurer une personne, voire la priver de son droit de vote. Le censeur approuvait également tous les contrats de travaux publics. L'un des premiers censeurs les plus connus fut Appius Claudius, qui non seulement approuva le premier aqueduc, mais fit également construire la voie Appienne, la route reliant Rome à Capoue. Un autre censeur, Caton l'Ancien, pensait que Rome déclinait moralement et donc expulsa plusieurs sénateurs romains en raison de leur mauvaise conduite supposée.

Enfin, il ne fallait pas oublier un fonctionnaire "public" unique, voire rare: le dictateur ou magister populi. En cas d'extrême urgence, cette personne était nommée pour une durée de six mois, mais pendant cette période, elle détenait tous les pouvoirs. La dernière personne à avoir occupé ce poste fut Jules César, nommé à vie par le Sénat. Malheureusement pour César, la "vie" ne dura que jusqu'aux Ides de mars. Sa mort marqua la fin de la République.

Les empereurs

Alors que Rome étendait ses frontières vers le nord, en Gaule, vers l'est, en Asie, et vers le sud, en Afrique, le gouvernement de la République n'était pas en mesure de faire face à la situation et c'est ainsi qu'apparut le premier empereur, Auguste, et que naquit un empire. Sous l'autorité de l'empereur, les assemblées populaires disparurent presque et le Sénat devint de plus en plus cérémonieux. Il ne faisait qu'entériner les souhaits de l'empereur. Auguste détenait le pouvoir exécutif suprême, attribué par le Sénat et doté de pouvoirs supérieurs à ceux d'un consul ou d'un tribun - imperium consular et tribunicia potestates - avec la possibilité non seulement d'introduire des lois et d'opposer son veto aux lois, mais aussi de commander l'armée. Avec l'accord du Sénat, Auguste prit le titre de princeps, qui signifie "premier citoyen". Il prit le titre de consul et de gouverneur de province, ce qui lui permit de contrôler la majorité de l'armée. Il contrôlait le patronage impérial et personne ne pouvait occuper une fonction sans son consentement. Pour maintenir son autorité et se protéger de ses propres "Ides de mars", il créa la garde prétorienne. Plusieurs empereurs, comme l'oncle de Caligula, Claude, furent "nommés" par la garde prétorienne, avec l'aval du Sénat. Il ne faut pas oublier que l'empereur Caligula fut également destitué par cette même garde prétorienne.

Augustus, Bronze Equestrian Statue
Auguste, statue équestre en bronze
Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)

Auguste s'immisça également dans la religion de l'empire. Dans sa tentative de purifier la moralité de Rome, il choisit de ressusciter l'ancienne "religion" en reconstruisant les temples en ruine, en faisant revivre les anciennes cérémonies religieuses et en prenant le titre de Pontifex Maximus ou grand prêtre. Pour le citoyen moyen, il était le père du pays ou pater patriae. Cette quasi-adoration de l'empereur finit par se transformer en culte impérial. Sous l'empire, le devoir du gouvernement était simple: maintenir la paix et l'ordre, la Pax Romana ou paix romaine.

Conclusion

Le gouvernement romain de l'ancienne République avait créé un système unique de division du pouvoir qui constituait une garantie contre l'oppression par un seul individu. Le pouvoir, pour l'essentiel, appartenait à un public votant. Bien qu'il n'ait pas été parfait, ce système permettait à une partie de la population d'avoir son mot à dire sur le fonctionnement de son gouvernement. Il y avait des élus et un corps représentatif. Bien entendu, tant qu'il y avait des jeux, des festivals et des céréales, le citoyen romain moyen était heureux. Sous l'empereur, le gouvernement changea et l'empereur devint le décideur ultime, il avait le dernier mot. Dans le contexte de l'Antiquité et des formes contemporaines de gouvernement, et compte tenu de ses éléments représentatifs, même limités, Rome reste néanmoins un exemple exceptionnel de gouvernement antique performant.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Donald L. Wasson
Donald a enseigné l’histoire antique et médiévale ainsi que l’histoire des États-Unis à Lincoln College (Illinois). Éternel étudiant d’histoire depuis qu’il a découvert Alexandre le Grand, il met toute son énergie à transmettre son savoir à ses étudiants.

Citer cette ressource

Style APA

Wasson, D. L. (2015, novembre 29). Gouvernement Romain [Roman Government]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-12980/gouvernement-romain/

Style Chicago

Wasson, Donald L.. "Gouvernement Romain." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le novembre 29, 2015. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-12980/gouvernement-romain/.

Style MLA

Wasson, Donald L.. "Gouvernement Romain." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 29 nov. 2015. Web. 18 avril 2024.

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