Relations entre la Corée et la Chine dans l'Antiquité

Article

Mark Cartwright
par , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié sur 30 novembre 2016
Disponible dans d'autres langues: Anglais, Chinois, Italien, Espagnol
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Les contacts entre la Corée et la Chine remontent à la mythologie et à la préhistoire. Le commerce se développa à partir des âges du bronze et du fer, et les matières premières et les produits manufacturés circulèrent dans les deux sens pendant des siècles. Outre les commerçants, des migrants arrivèrent, à commencer par ceux qui fuyaient les conflits de la période des Royaumes combattants, au IVe siècle avant notre ère, et un flux régulier de diplomates, de moines et d'érudits voyagea également dans les deux sens, de sorte que la culture chinoise se répandit dans l'ensemble de la péninsule coréenne. L'écriture, la religion, la céramique, la monnaie, les pratiques agricoles, la sculpture et l'architecture ne sont que quelques-uns des éléments de son puissant voisin que la Corée ancienne absorba, en y ajoutant souvent sa propre empreinte culturelle, parfois même en surpassant ses maîtres.

Korean Ambassadors to the Tang Court
Ambassadeurs de Corée auprès de la Cour Tang
Unknown Artist (Public Domain)

Les relations complexes et parfois subtiles entre la Chine ancienne et la Corée au fil des siècles sont résumées avec brio par l'historien M.J. Seth:

La Chine a fourni le modèle pour la littérature, l'art, la musique, l'architecture, l'habillement et l'étiquette. C'est de la Chine que les Coréens ont importé la plupart de leurs idées en matière de gouvernement et de politique. Ils ont accepté la vision chinoise du monde, selon laquelle la Chine était le centre de l'univers et le foyer de toute civilisation, et son empereur le médiateur entre le ciel et la terre. Les Coréens étaient fiers d'adhérer aux normes culturelles chinoises... ils acceptaient le rôle de leur pays en tant que membre subordonné de la hiérarchie internationale dans laquelle la Chine se trouvait au sommet, les fidèles adhérents à la culture chinoise tels que la Corée venaient ensuite, et les barbares extérieurs à la civilisation chinoise se trouvaient en bas de l'échelle. L'adhésion étroite aux normes civilisées était une source de fierté. L'appartenance de la Corée au "système tributaire", dans lequel le roi coréen devenait vassal de l'empereur chinois, ne signifiait pas non plus que la Corée n'était pas totalement indépendante... En fait, les Coréens étaient farouchement indépendants... La position de la Corée en tant qu'État tributaire était généralement cérémonielle et, pour les Coréens, elle n'impliquait pas une perte d'autonomie. Les tentatives chinoises d'ingérence dans les affaires intérieures se heurtaient à l'opposition. (4-5)

Pour mieux comprendre cette relation à trois volets (politique, commerce et culture), il est nécessaire d'examiner successivement chacune des périodes historiques de la Corée ancienne, car les développements politiques dans la péninsule et en Chine allaient à la fois renforcer et tendre la relation de manière égale sur plus d'un millénaire de relations internationales.

Premières relations - Gojoseon

L'archéologie a révélé que la péninsule coréenne reçut une culture matérielle - notamment la métallurgie et la culture du riz - de tribus migrantes venues de Mandchourie, de Sibérie et de Chine au cours de la période néolithique. La mythologie coréenne décrit le premier contact avec la Chine lorsque le sage Gija (Jizi pour les Chinois) et 5 000 disciples quittèrent la Chine et s'installèrent dans le royaume de Gojoseon de Dangun, le premier État de Corée. Lorsque Dangun décida de se retirer pour vivre une vie de méditation au sommet d'une montagne, Gija fut fait roi en 1122 avant notre ère. Ce mythe pourrait représenter l'arrivée de la culture de l'âge du fer en Corée. Les souverains historiques de Gojoseon adoptèrent le titre chinois de wang (roi), ce qui illustre une influence précoce de la Chine voisine de Yan, probablement un partenaire commercial, Gojoseon jouant peut-être le rôle d'intermédiaire entre la Chine et les États du sud de la Corée. La découverte de pièces de monnaie chinoises à lame en forme de croissant (mingdaoqian) sur divers sites coréens est un autre indicateur de relations commerciales.

Map of Korean States in 108 BCE
Carte des États coréens en 108 avant notre ère
Historiographer (CC BY-SA)

Les preuves archéologiques de l'influence culturelle chinoise sont peut-être les plus évidentes dans l'utilisation de tombes à fosse dans la région de la rivière Daedong et la présence fréquente d'accessoires de chevaux et d'articles de luxe dans ces tombes. Ces tombes sont également intéressantes car plusieurs d'entre elles contiennent plus de 100 esclaves enterrés avec l'occupant et lui appartenant vraisemblablement. L'introduction de meilleurs outils en fer en provenance de Chine permit d'accroître la production agricole et donc la prospérité générale de Gojoseon.

La culture chinoise fut introduite directement en Corée par des réfugiés fuyant les conflits de la période des Royaumes combattants, au IVe siècle avant notre ère. La dynastie chinoise des Han (206 av. J.-C. - 220 ap. J.-C.) établit quatre colonies militaires, appelées commanderies, en Mandchourie et dans le nord de la Corée. Celles-ci prospérèrent grâce au commerce et intégrèrent la Corée dans la sphère politique plus large de l'Asie orientale dominée par les Han. La plus importante en termes de population et de ressources fut Lelang (alias Nangnang, 108 av. J.-C. - 313 ap. J.-C.), qui dura jusqu'au 4e siècle de l'ère chrétienne. Leur présence accrut considérablement les contacts matériels entre la Chine et la Corée, car elles étaient peuplées de Chinois expatriés (huachiao ou huaqiao) qui y trouvaient toutes les marchandises dont ils avaient l'habitude de profiter dans leur pays d'origine.

La culture chinoise fut apportée directement en Corée par des réfugiés fuyant les conflits de la période des Royaumes combattants, au 4e siècle av. J.-C.

La période des Trois Royaumes

La période des Trois Royaumes (du 1er siècle av. J.-C. au 7e siècle de notre ère) marque le début de l'enregistrement de l'histoire de la Corée ancienne. Au cours de ces siècles, les royaumes de Baekje (Paekche), de Goguryeo (Koguryo) et de Silla, ainsi que la confédération de Gaya (Kaya), évoluaient dans un paysage politique en constante mutation, fait d'alliances mutuelles et de conflits entre eux et avec la Chine, dans un but d'expansion territoriale. Malgré ces conflits, les échanges commerciaux et culturels entre la péninsule et la Chine se poursuivirent et se développèrent. La période des Trois Royaumes fut donc l'occasion pour les États coréens de tirer parti des quatre siècles de fragmentation politique que connut la Chine entre la chute des Han au début du IIIe siècle de notre ère et l'avènement de la dynastie Sui à partir de 581 de notre ère, et d'aller de l'avant pour réaliser leur propre développement culturel en absorbant et en adaptant les meilleures pratiques culturelles et politiques de la Chine ancienne.

Baekje et Gaya

Les premières relations entre la confédération de Gaya et la Chine des Han sont attestées par les pièces de monnaie chinoises du 1er siècle de notre ère trouvées à Bon-Gaya et par la présence du four incliné utilisé par les potiers de Gaya. Le fer, l'or et les chevaux partaient vers la Chine, tandis que la soie, le thé et les matériaux d'écriture arrivaient dans l'autre sens. Des liens culturels étroits existaient également, les Coréens ayant adopté le système d'écriture chinois et le titre royal chinois de wang ayant été adopté par les monarques Baekje à partir du IIIe siècle de notre ère. La littérature, les pratiques funéraires et certains éléments de l'art furent également transmis.

Tomb of Muryeong-Wang
Tombeau de Muryeong-Wang
Straitgate (CC BY-SA)

Les États coréens, qui pratiquaient traditionnellement le chamanisme, adoptèrent d'abord le confucianisme, puis le taoïsme et le bouddhisme chinois, faisant de ce dernier la religion officielle de l'État. Le royaume de Baekje adopta officiellement le bouddhisme (originaire de l'Inde mais ayant acquis des éléments nettement chinois) en 384 de notre ère, après son introduction par le moine indien/serindien Marananta. Le confucianisme influencerait considérablement la société coréenne, la politique, la pensée éthique et les relations familiales, tandis que le bouddhisme, en plus de devenir la religion la plus pratiquée, aurait un impact considérable sur l'art, l'architecture, la littérature et la céramique.

Goguryeo, située au nord, subit de plein fouet les ambitions politiques de la nouvelle dynastie chinoise, les Sui (581-618).

Goguryeo

Le royaume septentrional de Goguryeo était un partenaire commercial fréquent de la Chine, qui exportait de l'or, de l'argent, des perles et des textiles, tandis que la Chine lui envoyait en retour des armes, de la soie et du matériel d'écriture. Des liens culturels étroits existaient également entre les deux pays, Goguryeo adoptant le système d'écriture chinois, les pièces de monnaie wuzhu (connues localement sous le nom d'oshuchon), le style de poésie chinois, les éléments architecturaux (en particulier les tombes), les motifs artistiques (que l'on retrouve également dans les tombes, tels que les constellations peintes sur les plafonds et les images des animaux chinois des quatre directions) et les systèmes de croyance. En 372 de notre ère, une Académie nationale confucéenne fut créée et le bouddhisme fut adopté comme religion officielle de l'État (remplaçant le chamanisme prédominant) lorsqu'il fut introduit par le moine Shundao (Sundo pour les Coréens).

Goguryeo, situé dans le nord, subit de plein fouet les ambitions politiques de la nouvelle dynastie chinoise, les Sui (581-618). Une marine et une armée chinoises combinées de 300 000 hommes attaquèrent en 598, en fait en réponse à une attaque préventive de Goguryeo, mais elles furent vaincues en grande partie à cause des conditions météorologiques. Une autre tentative eut lieu en 612, mais échoua de nouveau après la bataille de la rivière Salsu, où les Coréens furent habilement dirigés par le célèbre général Eulji Mundeok. Selon la légende, sur les 300 000 hommes de l'armée Sui, seuls 2 700 revinrent en Chine. La capitale Pyongyang résista à un long siège et Goguryeo tint bon. Deux autres attaques furent repoussées en 613 et 614 et Goguryeo construisit un mur défensif de 480 km de long en 628 afin de décourager toute autre ambition chinoise. Ces défaites contribuèrent à la chute de la dynastie Sui, mais ses successeurs, les Tang, se montrèrent tout aussi ambitieux en matière d'expansion territoriale et plutôt plus efficaces pour y parvenir.

Silla

Au IVe siècle de notre ère, le royaume de Silla entretenait des relations diplomatiques avec la Chine et payait régulièrement un tribut à la puissance régionale. À partir du VIe siècle de notre ère, les souverains de Silla adoptèrent également le titre chinois de wang, le système d'écriture chinois, le confucianisme et le bouddhisme. Ce dernier devint la religion officielle de l'État en 535, même si les pratiques chamaniques traditionnelles se maintinrent, comme dans les autres États. Lorsque le taoïsme gagna en popularité pendant la période Tang (618-907), il se répandit également dans le royaume de Silla.

Buddha, Seokguram Grotto, Gyeongju
Bouddha, grotte de Seokguram, Gyeongju
Richardfabi (CC BY-SA)

Les deux États étaient depuis longtemps des partenaires commerciaux: la Chine exportait de la soie, du thé, des livres et des objets en argent, tandis que Silla envoyait en retour de l'or, des chevaux, du ginseng, des peaux, des objets manufacturés ornementaux tels que des tables et des esclaves. Les règnes de la reine Seondeok et du roi Taejong Muyeol, au milieu du VIIe siècle, furent marqués par des relations encore plus étroites avec la Chine des Tang: les coutumes de la cour des Tang étaient respectées à Kumsong, des étudiants étaient envoyés en Chine pour y étudier et, surtout, une aide militaire massive était envoyée pour aider Silla à écraser ses royaumes rivaux. L'empereur Gaozong envoya une marine de 130 000 hommes dans l'espoir que Silla vaincrait les autres États et pourrait ensuite être détruit. Mais les Coréens avaient d'autres projets. Alors que les Tang étaient préoccupés par la montée en puissance du Tibet, les armées de Silla combattirent les forces chinoises restées en Corée. Les batailles de Maesosong (675) et de Kibolpo (676) apportèrent la victoire et, enfin, Silla fut le seul maître de la Corée.

Royaume unifié de Silla et Balhae

Malgré le refus du royaume de Silla de devenir une province chinoise comme les autres, les relations avec la Chine ne s'envenimèrent pas. L'influence de la culture chinoise resta significative et le confucianisme comme le bouddhisme continuèrent à occuper une place importante dans le système éducatif de Silla. Le bouddhisme était toujours la religion officielle de l'État, pratiquée à tous les niveaux de la société. Le plus célèbre des moines-boursiers bouddhistes appartient à cette période: Wonyho, qui popularisa la foi au VIIe siècle. Le confucianisme se renforça même dans le Silla unifié, avec la création d'une Académie nationale confucéenne en 682 et l'instauration d'un examen pour les administrateurs de l'État en 788.

Le commerce entre les deux États était également florissant: la Chine importait des produits de luxe tels que la soie, les livres, le thé et l'art, tandis que la Corée exportait des métaux (en particulier de l'or et de l'argent), du ginseng, du chanvre, des produits manufacturés, des chevaux, et envoyait des étudiants et des érudits en Chine. Il existait même des zones commerciales contrôlées par le Silla sur le territoire chinois, tant le volume des échanges était important.

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Contemporain du royaume unifié de Silla, mais occupant un territoire au nord de la péninsule coréenne et en Mandchourie, l'État du Balhae (alias Parhae, 698-926). Le Balhae, bien que commerçant parfois avec ses voisins, attaqua imprudemment à la fois Silla et la Chine Tang dans la première moitié du 8e siècle, ce qui obligea les deux à former une fois de plus une alliance pour étouffer un ennemi commun. Cette fois, cependant, les montagnes du nord se révélèrent un environnement trop hostile et l'expédition conjointe Silla-Tang échoua de manière spectaculaire, Silla perdant la moitié de son armée dans les pics enneigés. Le royaume du Balhae continua de prospérer grâce à ses relations étroites avec le Japon, mais au début du 10e siècle, il fut rapidement attaqué et conquis par les tribus mongoles khitan. Ses territoires et ceux du royaume de Silla, en déclin, seraient repris par la nouvelle puissance montante de la Corée, la dynastie Goryeo.

Dynastie Goryeo

La dynastie Goryeo (Koryo), après une nouvelle série de luttes entre États, connue sous le nom de période des Trois Royaumes (889-935), conquit l'ensemble de la péninsule coréenne. Comme par le passé, le respect de la culture chinoise et la capacité à mettre en pratique ses idéaux continuèrent à être une marque de distinction parmi l'élite coréenne. Comme le déclara le fondateur de Goryeo, Taejo, "nous, à l'Est, admirons depuis longtemps les coutumes des Tang". Dans la culture, les rituels et la musique, nous suivons entièrement son modèle" (Portal, 79).

(Portail, 79).

Bronze Korean Coin, Goryeo Dynasty
Pièce coréenne en bronze, dynastie Goryeo
British Museum (Copyright)

Goryeo établit ensuite des liens encore plus étroits avec la dynastie chinoise des Song (960-1279). Les Song profitèrent de ces relations amicales et demandèrent à Goryeo de les aider à faire face aux Khitan et aux Jin, mais les Coréens ne souhaitaient pas s'engager dans un conflit régional plus large. Un tribut était payé à la Chine, mais le commerce, tant public que privé, comprenait toutes sortes de marchandises circulant dans les deux sens. La Chine exportait de la soie, des livres, des épices, du thé, des médicaments et des céramiques, tandis que Goryeo envoyait de l'or, de l'argent, du cuivre, du ginseng, de la porcelaine, des pignons de pin et du papier hanji. Le nombre de marchandises disponibles était tel qu'au XIIIe siècle, Songdo, la capitale de Goryeo, comptait plus de 1 000 boutiques.

Les liens culturels étaient également forts, la littérature chinoise étant très populaire, et l'administration de l'État s'inspirait de l'approche chinoise, avec un examen de la fonction publique introduit en 958 et les principes de Confucius suivirent. Le bouddhisme resta la religion d'État et de nombreux temples et monastères furent construits. Au cours de cette période, la Corée commença à frapper ses propres pièces de monnaie qui imitaient celles de la dynastie Tang précédente. Même l'inscription "pièce lourde de la période Qianyuan" fut traduite du chinois (Qianyuan zhongbao) au coréen Konwonchungbo. L'hôtel des monnaies de Goryeo ajoutait une marque d'identification telle que "royaume de l'Est" (Tongkuk) au revers de ses pièces, mais, comme les pièces chinoises, les pièces coréennes étaient percées d'un trou central de forme carrée.

Histoire ultérieure

Une nouvelle menace pour la Corée apparut au début du XIIIe siècle, lorsque les tribus mongoles, réunies par Gengis Khan (Chinggis), déferlèrent sur la Chine et conquirent Pékin en 1215. En 1231, les Mongols, désormais dirigés par Ögedei Khan, se tournèrent vers la Corée, obligeant Goryeo à déplacer sa capitale. Il y aurait six autres invasions mongoles au cours des trois décennies suivantes, mais en 1258, la paix fut rétablie. Le prix à payer était l'obligation pour Goryeo de fournir des navires et du matériel pour les invasions mongoles (ratées) du Japon en 1274 et 1281. La Corée fut alors de plus en plus influencée par la culture mongole, les princes devaient vivre en tant qu'otages à Pékin et plusieurs rois épousèrent des princesses mongoles. La Corée devrait attendre un siècle de plus pour retrouver son indépendance lorsque, en 1392, le nouvel État de Joseon fut créé.

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Bibliographie

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À propos du traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

A propos de l'auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

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Style APA

Cartwright, M. (2016, novembre 30). Relations entre la Corée et la Chine dans l'Antiquité [Ancient Korean & Chinese Relations]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Récupéré de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-984/relations-entre-la-coree-et-la-chine-dans-lantiqui/

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Cartwright, Mark. "Relations entre la Corée et la Chine dans l'Antiquité." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. Dernière modification novembre 30, 2016. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-984/relations-entre-la-coree-et-la-chine-dans-lantiqui/.

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Cartwright, Mark. "Relations entre la Corée et la Chine dans l'Antiquité." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 30 nov. 2016. Web. 04 oct. 2024.

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