Femmes Médecins dans l'Égypte Ancienne

Article

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 22 février 2017
Disponible dans ces autres langues: anglais, portugais, espagnol
Écouter cet article
X
Imprimer l'article

Une célèbre histoire grecque raconte qu'une jeune femme nommée Agnodice souhaitait devenir médecin à Athènes, mais que cela lui était interdit. En effet, une femme pratiquant la médecine à Athènes au IVe siècle avant Jésus-Christ risquait la peine de mort. Refusant de renoncer à ses rêves, elle se rendit à Alexandrie, où les femmes étaient couramment admises dans la profession médicale. Après avoir reçu sa formation, elle retourna à Athènes pour pratiquer, mais déguisée en homme. Lorsqu'il fut découvert qu'elle était une femme se faisant passer pour un médecin, elle fut traduite en justice et accusée de crime capital, mais elle fut sauvée par ses patientes qui firent irruption dans les débats et couvrirent de honte ses accusateurs jusqu'à ce qu'ils ne la libèrent.

Statuette of a triad of women from Egypt
Statuette d'une triade de femmes d'Égypte
Osama Shukir Muhammed Amin (Copyright)

Après le procès d'Agnodice, les lois furent modifiées à Athènes afin que les femmes puissent désormais pratiquer la médecine, mais à cette époque, les femmes médecins étaient déjà connues en Égypte et ce, depuis des siècles. Les preuves de la présence de femmes dans le domaine médical en Égypte ont toutefois été largement ignorées par les historiens au cours du siècle dernier. Même une égyptologue aussi éminente que Barbara Watterson affirme que les médecins en Égypte "étaient tous, à une ou deux exceptions près, des hommes" (46). Cette affirmation, et d'autres du même genre, ne tient absolument pas compte des preuves de la présence de femmes dans la profession médicale, qui remontent au début de la période dynastique en Égypte (c. 3150 - c. 2613 avant notre ère), lorsque Merit-Ptah était le médecin en chef de la cour royale, vers 2700 avant notre ère. Merit-Ptah est la première femme médecin connue par son nom dans l'histoire mondiale, mais des preuves suggèrent l'existence d'une école de médecine au temple de Neith à Sais (une ville de Basse-Égypte) vers 3000 avant notre ère, école dirigée par une femme dont le nom est inconnu.

Supprimer la pub
Publicité

Valeur égyptienne du féminin

Les femmes médecins n'apparaissent pas dans l'histoire égyptienne aussi fréquemment que les hommes, et il ne fait aucun doute que les hommes dominaient le domaine médical. Cela ne signifie pas pour autant qu'il n'y avait pas de femmes médecins et il ne devrait pas non plus sembler étrange de trouver des femmes dans la profession médicale en Égypte ancienne. Les femmes étaient très respectées tout au long de l'histoire de l'Égypte, et les symboles féminins apparaissent très tôt. Les spécialistes identifient le symbole du tjet ou tyet (également connu sous le nom de "nœud d'Isis" ou "sang d'Isis" et datant de l'Ancien Empire, c. 2613 - c. 2181 av. J.-C.) comme le pendant féminin de l'ankh (datant du début de la période dynastique), et de nombreuses divinités majeures du panthéon égyptien étaient des femmes.

Djed & Tyet
Djed et tyet
Osama Shukir Muhammed Amin (Copyright)

Neith est l'une des plus anciennes déesses du monde et l'une des plus anciennes adorées en Égypte. Dans certains mythes, elle est associée à la création et à l'invention de la naissance, mais aussi à la guerre, à la mort et à l'au-delà. L'un des mythes égyptiens les plus populaires et les plus influents est l'histoire d'Osiris et d'Isis, dans laquelle Isis joue le rôle principal. La déesse Hathor, qui préside à la joie, aux festivités, à la fertilité et à de nombreux autres aspects lumineux de la vie, était adorée par les deux sexes, tout comme Bastet, gardienne du foyer, de la maison et des secrets des femmes. Parmi les quatre divinités les plus communément associées à la guérison (Héka, Sekhmet, Serket et Néfertoum), deux sont des femmes. Le dieu Sobek, bien qu'également lié à la guérison, était plus étroitement associé aux seuls aspects de la chirurgie. La divinité qui présidait à l'écriture était la déesse Seshat, qui était également la bibliothécaire des dieux. Le motif récurrent de la déesse lointaine dans le mythe égyptien, dans lequel la transformation se réalise, est évidemment associé au féminin, et des déesses comme Qebhet et Nephtys jouent des rôles importants dans les rituels mortuaires et dans l'au-delà. La valeur culturelle la plus importante de la civilisation égyptienne était l'harmonie et l'équilibre, symbolisés par la déesse Maât (alias Ma'at) et sa plume d'autruche blanche.

Supprimer la pub
Publicité

La culture égyptienne était imprégnée du pouvoir féminin et les femmes se voyaient accorder des droits et un statut presque égaux à ceux des hommes. Les femmes pouvaient posséder des terres, initier un divorce, posséder des entreprises et devenir prêtresses et scribes. Les médecins étaient tous des scribes, l'une des classes sociales les plus respectées et les plus aisées, mais tous les scribes ne devenaient pas médecins. Même si, de nos jours, certains érudits persistent à affirmer que les femmes n'étaient pas autorisées à devenir scribes, la présence établie de femmes dans la profession médicale - ainsi que d'autres preuves - prouve le contraire. Les médecins devaient être capables de lire les textes médicaux et les formules magiques, ainsi que de les écrire, afin de soigner leurs patients qui étaient sujets à diverses maladies.

Maladie et traitement

Les Égyptiens de l'Antiquité souffraient d'un grand nombre des mêmes maladies que les gens d'aujourd'hui. L'égyptologue Joyce Tylldelsy écrit:

Supprimer la pub
Publicité

Les scènes idylliques qui ornent les murs de nombreuses tombes donnent l'impression que les Égyptiens étaient une race en bonne santé, épargnée par la maladie. Cette impression est totalement contredite par les preuves médicales qui indiquent une population à la merci d'une grande variété de maladies débilitantes et mortelles... Même des affections moins graves comme la diarrhée, la toux et les coupures pouvaient s'avérer fatales sans les médicaments modernes, tandis que la majorité de la population souffrait par intermittence d'articulations rhumatoïdes douloureuses et de maux de dents dûs à des abcès. (31)

Les médecins traitaient les blessures physiques par des méthodes simples consistant à panser les plaies et à réparer les os cassés, mais les maladies étaient plus difficiles à diagnostiquer. La maladie était considérée comme une punition envoyée par les dieux, une attaque d'un fantôme ou d'un démon en colère, une épreuve à travers laquelle on devait apprendre une leçon, ou encore une manifestation d'un esprit maléfique.

Prosthetic Toe of Painted Cartonnage
Prothèse d'orteil en carton peint
Osama Shukir Muhammed Amin (Copyright)

On pensait que ces forces surnaturelles étaient à l'origine d'un certain nombre de maladies qui pouvaient être guéries par des formules magiques, des rites et des incantations, mais cela ne signifiait pas que le médecin avait la capacité de bannir entièrement la maladie. Le monde surnaturel échappait au contrôle des mortels, et tout ce qu'un médecin pouvait faire était de traiter chaque cas individuel tel qu'il se présentait. Selon Barbara Watterson, les médecins égyptiens étaient à l'origine des "magiciens" qui s'occupaient principalement du surnaturel, mais qui en sont venus à combiner l'observation empirique et la technique avec des sorts magiques. L'égyptologue Rosalie David commente ce point en écrivant:

Les médecins étaient des prêtres spécialisés qui avaient à l'origine joué le rôle de médiateurs religieux entre le dieu et le patient mais, au fil des siècles, ils ont acquis des connaissances et une expérience médicales détaillées. Dès l'Ancien Empire, la profession médicale semble avoir été hautement organisée et incorporait le traitement rationnel et magique des patients. On sait peu de choses sur la formation médicale et si elle était entièrement pratique ou si les étudiants devaient passer des examens. Les temples semblent avoir joué un rôle important dans la formation médicale et la guérison des patients. La "Maison de la vie" était une zone du temple qui, en tant que centre de documentation où les papyrus sacrés étaient écrits ou copiés, a pu également servir de centre d'enseignement pour les étudiants en médecine. (336)

La Maison de la Vie était également considérée comme le savoir médical que les médecins individuels avaient acquis et transportaient avec eux. Ces médecins opéraient souvent dans le complexe du temple et, tout aussi souvent, faisaient des visites à domicile. Beaucoup de ces médecins sont connus par leur nom et certains d'entre eux étaient des femmes.

Supprimer la pub
Publicité

Méryt-Ptah et Peseshet

Les Égyptiens étaient réputés pour leurs talents de guérisseurs dès 800 avant notre ère, et les femmes étaient déjà associées à cet art. Dans l'Odyssée d'Homère, Polydamna, "épouse de Thon, femme d'Égypte", donne à Hélène le médicament qui "bannit tout soin, toute peine et toute mauvaise humeur", et il est noté dans le même passage que tout le monde en Égypte est un médecin compétent (IV.228). Le "premier médecin" du début de la période dynastique/du vieil empire d'Égypte était l'architecte Imhotep (c. 2667-2600 av. J.-C.), surtout connu pour avoir créé la pyramide à degrés de Djéser à Saqqarah et pour ses travaux médicaux qui défendent la thèse selon laquelle la maladie est un phénomène naturel et non une punition des dieux. Il fut ensuite déifié en tant que dieu de la guérison et de la médecine. Deux femmes de la même époque furent également remarquées pour leur pratique et leurs réalisations médicales, même si aujourd'hui elles semblent être les médecins égyptiens les plus célèbres dont personne n'a jamais entendu parler.

Méryt-Ptah fut non seulement la première femme médecin connue par son nom, mais aussi la première femme mentionnée dans l'étude de la science.

La première femme médecin de l'histoire égyptienne, comme indiqué ci-dessus, fut Méryt-Ptah (alias Merit-Ptah, "Bien-aimée de Ptah") qui vécut vers 2700 av. J.-C., vers la fin de la période dynastique précoce. Elle n'est pas la seule femme remarquable de cette époque, puisque la reine Merneith (alias Meryt-Neith, c. 2900 av. J.-C.) régna certainement en tant que régente et peut-être même seule. Méryt-Ptah fut non seulement la première femme médecin connue par son nom, mais aussi la première femme mentionnée dans l'étude de la science. Son inscription, laissée par son fils, a été trouvée sur une tombe à Saqqarah, la nommant "médecin en chef", une position qui aurait fait d'elle un enseignant et un superviseur des hommes. En tant que médecin en chef, elle devait également s'occuper du roi, mais on ne sait pas exactement de quel roi il s'agissait, car les archives de la IIe dynastie sont dans un état de conservation dégradé.

Peseshet (c. 2500 av. J.-C.) était connue sous le nom de "Dame surveillante des femmes médecins" et a pu être associée au temple-école de Saïs. Elle fut également citée comme la première femme médecin connue par son nom, mais il n'est pas clair si elle était plus connue comme médecin pratiquant ou comme enseignante. Peseshet est désignée dans les inscriptions en tant qu' "associée du roi", ce qui suggère qu'elle était le médecin personnel du monarque. Elle est également associée à la formation des sages-femmes, l'une des rares références à cette formation dans l'histoire égyptienne. Toutes les informations à son sujet proviennent de sa stèle à Gizeh, et bien qu'elles soient peu nombreuses, elles établissent que Peseshet était une professionnelle de la santé et montrent clairement qu'il y avait d'autres femmes médecins à l'époque qu'elle supervisait ou formait.

Supprimer la pub
Publicité

Egyptian Woman Giving Birth
Femme égyptienne donnant naissance
Rémih (CC BY-SA)

Peseshet aurait vécu et travaillé sous la 4e dynastie, à l'époque de l'Ancien Empire. À cette époque, le gouvernement central était fort et tenait des registres minutieux ainsi qu'une correspondance, mais il n'y a aucune mention de Peseshet dans aucun de ces documents. Ce n'est pas surprenant, cependant, puisqu'il y a peu de mentions, par leur nom, de tous les médecins, hommes ou femmes. Après Peseshet, aucune femme n'est citée comme pratiquant la médecine avant la période ptolémaïque (323-30 av. J.-C.), mais cela ne veut pas dire qu'il n'y en avait pas. Les sages-femmes cessent également d'être mentionnées après l'Ancien Empire, mais il est clair que leur position perdura et qu'elles étaient considérées comme très importantes.

Les femmes dans le domaine médical

Dans le domaine médical, les femmes sont mentionnées comme infirmières et représentées comme sages-femmes. Les hommes et les femmes étaient des infirmiers qui assistaient les médecins dans leurs procédures. Les infirmières jouaient également un rôle important dans la vie du roi. L'égyptologue Carolyn Graves-Brown écrit:

Au Nouvel Empire, du moins, l'infirmière royale était une personne importante, étant si proche du roi. Bien que les occupations des femmes soient rarement représentées dans les tombes de leurs parents masculins, les propriétaires de tombes montrent souvent leurs parentes dans le rôle d'infirmières du roi. L'infirmière d'Hatchepsout, Sitre, était suffisamment importante pour être enterrée près de sa reine. Les infirmières semblent également avoir été tenues en haute estime par l'élite non royale, puisqu'elles sont représentées dans des chapelles funéraires privées et sur des stèles avec la famille. (83)

La reine Hatchepsout (1479-1458 av. J.-C.) fonda des écoles de médecine et encouragea les femmes à se lancer dans la médecine. On pense que d'autres reines du Nouvel Empire firent de même, notamment la reine Tiyi (1398-1338 av. J.-C.) et Néfertiti (c. 1370- c. 1336 av. J.-C.), toutes deux connues pour leurs programmes sociaux. Cependant, il n'existe aucune preuve de ces programmes dans les archives officielles. En dehors de la position d'infirmière, les femmes en médecine sont recensées comme sages-femmes et infirmières.

Vous aimez l'Histoire?

Abonnez-vous à notre newsletter hebdomadaire gratuite!

Queen Tiye Amulet
Amulette reine Tiyi
83d40m (Public Domain)

La nourrice était un rôle particulièrement important compte tenu du taux de mortalité élevé des femmes lors de l'accouchement. Des documents juridiques établissent des accords entre les femmes et les futurs parents pour prendre soin du nouveau-né en cas de décès de la mère. Graves-Brown note comment ces accords "stipulent qu'une nourrice devait faire un essai avant d'être engagée; elle était tenue de fournir un lait de qualité convenable, de ne pas allaiter d'autres enfants, de ne pas tomber enceinte et de ne pas avoir d'activité sexuelle" (83). En contrepartie, l'employeur payait la nourrice et lui fournissait de l'huile pour masser le nouveau-né.

Période ptolémaïque et après

La légende associe la reine Cléopâtre VII (69-30 av. J.-C.) à la profession médicale en tant qu'auteur d'un livre sur le sujet; il est plus probable, cependant, qu'elle ait simplement poursuivi les politiques des reines précédentes, comme Hatchepsout, et qu'elle ait parrainé de tels ouvrages. Son nom a été associé au célèbre médecin romain Galien (126 - c. 216 de notre ère), qui vécut bien après elle, et ce grâce à une autre Cléopâtre, moins connue.

Cette autre Cléopâtre est régulièrement citée comme ayant vécu au IIe siècle de notre ère, mais il semble évident qu'elle vécut plus tôt, probablement pendant la période ptolémaïque, et qu'elle était citée dans des ouvrages de cette époque. Cette Cléopâtre était connue pour avoir écrit un livre sur l'obstétrique, livre régulièrement consulté par des médecins, dont Galien. Il est probable que les auteurs ultérieurs aient confondu le médecin Cléopâtre avec le monarque, mais il est également possible qu'ils connaissaient mieux l'implication de la reine dans les questions médicales que les historiens ultérieurs qui ont écrit sur elle. L'érudit Okasha El Daly commente ce point en écrivant:

C'est peut-être la renommée de la reine Cléopâtre, soit en tant qu'auteur de livres médicaux, soit en raison de son patronage de tels ouvrages que Galien consultait, qui a donné lieu à cette affirmation dans les sources arabes d'un lien entre lui et Cléopâtre en tant que son professeur. (115)

En Égypte, les femmes continuèrent à exercer leur autorité dans le domaine de la médecine et des sciences jusqu'au triomphe du christianisme dans le pays, au IVe siècle de notre ère. La preuve la plus évidente en est la vie d'Hypatie d'Alexandrie (c. 370-415 de notre ère), une philosophe qui enseigna la philosophie et les sciences à ses étudiants, essentiellement masculins, jusqu'à ce qu'elle ne soit assassinée par une foule chrétienne.

L'affirmation selon laquelle il n'y avait pas de femmes, ou seulement quelques-unes, impliquées dans la médecine dans l'Égypte ancienne est indéfendable et ne correspond pas aux valeurs de cette civilisation. Selon ce raisonnement, il n'y avait aucune femme impliquée dans quoi que ce soit d'important dans le monde jusqu'à l'ère moderne, car les livres d'histoire ne font aucune mention de leurs contributions. Ce point est clairement établi dans le brillant essai de Virginia Woolf intitulé La sœur de Shakespeare from Une chambre à soi, dans lequel elle imagine la vie de la sœur tout aussi douée du dramaturge dans une société qui ne valorisait pas les femmes. Bien que l'Angleterre élisabéthaine ait été dirigée par une reine, les opportunités pour les femmes de l'époque étaient rares, contrairement à l'Égypte ancienne. Les noms des femmes médecins ne figurent peut-être pas dans les archives historiques de l'Égypte, mais on peut en dire autant de la plupart des documents historiques. Cependant, contrairement à l'histoire d'autres cultures, il est clair que les femmes égyptiennes pouvaient occuper des postes importants et respectés et qu'un certain nombre d'entre elles l'ont bel et bien fait.

Supprimer la pub
Publicité

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2017, février 22). Femmes Médecins dans l'Égypte Ancienne [Female Physicians in Ancient Egypt]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-49/femmes-medecins-dans-legypte-ancienne/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Femmes Médecins dans l'Égypte Ancienne." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le février 22, 2017. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-49/femmes-medecins-dans-legypte-ancienne/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Femmes Médecins dans l'Égypte Ancienne." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 22 févr. 2017. Web. 12 oct. 2024.

Adhésion