Seshat

Définition

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 18 novembre 2016
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Disponible dans ces autres langues: anglais, espagnol
Seshat, Luxor Temple (by Jon Bodsworth, CC BY)
Seshat, Temple de Louxor
Jon Bodsworth (CC BY)

Seshat (également appelée Sefshet-Abouy est la déesse égyptienne de l'écriture. Son nom signifie littéralement "femme scribe" et elle est régulièrement représentée comme une femme portant une peau de léopard drapée sur sa robe et une coiffe composée d'une étoile à sept branches surmontée d'un croissant en forme d'arc.

Cette iconographie a été interprétée comme symbolisant l'autorité suprême, car il est courant, dans les légendes et la mythologie égyptiennes, de porter la peau d'un ennemi vaincu pour s'approprier ses pouvoirs; les étoiles étaient étroitement associées au royaume des dieux et à leurs actions, et le chiffre sept symbolisait la perfection et l'exhaustivité.

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La peau de léopard représentait son pouvoir sur le danger et sa protection contre celui-ci, le léopard étant un prédateur courant. Le croissant au-dessus de sa coiffe, qui ressemble à un arc, peut représenter la dextérité et la précision, si on l'interprète dans le sens du tir à l'arc, ou simplement la divinité si on considère que le symbole représente la lumière, dans le sens des représentations ultérieures de saints avec des auréoles.

Parmi ses responsabilités, on trouve la tenue de registres, la comptabilité, les mesures, le recensement, la patronne des bibliothèques et des bibliothécaires, la gardienne de la Maison de la vie (bibliothèque du temple, scriptorium, atelier d'écrivain), la bibliothécaire céleste, la maîtresse des bâtisseurs (patronne de la construction) et l'amie des défunts dans l'au-delà. Elle est souvent représentée comme l'épouse ou la fille de Thot, dieu de la sagesse, de l'écriture et des différentes branches du savoir.

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Elle apparaît pour la première fois à la 2e dynastie (c. 2890- c. 2670 av. J.-C.) de la première période dynastique (c. 3150 - c. 2613 av. J.-C.) en tant que déesse de l'écriture et des mesures assistant le roi dans le rituel connu sous le nom d'"étirement du cordon" qui précède la construction d'un bâtiment, le plus souvent un temple.

Les anciens Égyptiens croyaient que ce qui se faisait sur terre se reflétait dans le royaume céleste des dieux. La vie quotidienne d'un individu n'était qu'une partie d'un voyage éternel qui se poursuivait au-delà de la mort. Seshat occupait une place importante dans le concept de la vie éternelle accordée aux scribes grâce à leurs œuvres. Lorsqu'un auteur créait une histoire, une inscription ou un livre sur terre, une copie éthérée était transférée à Seshat qui la plaçait dans la bibliothèque des dieux; les écrits mortels étaient donc également immortels.

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Seshat était également parfois représentée en train d'aider Nephtys à ranimer les défunts dans l'au-delà, avant leur jugement par Osiris dans la salle de la Vérité. À ce titre, la déesse aurait aidé le nouvel arrivant à reconnaître les formules magiques du Livre des morts égyptien, permettant à l'âme de poursuivre son chemin vers l'espoir du paradis.

Parmi les responsabilités de Seshat, on trouve la tenue des registres, la comptabilité, les mesures, le recensement et elle était la patronne des bibliothèques et des bibliothécaires.

Contrairement aux principaux dieux d'Égypte, Seshat n'a jamais eu de temples, de culte ou d'adoration formelle. Cependant, en raison de la grande valeur que les Égyptiens accordaient à l'écriture et de son rôle dans la construction des temples et de la vie après la mort, elle était largement vénérée à travers des actes banals et des rituels quotidiens, depuis la première période dynastique jusqu'à la dernière dynastie à régner sur l'Égypte, la dynastie des Ptolémées, de 323 à 30 avant notre ère. Seshat n'est pas aussi connue aujourd'hui que beaucoup d'autres divinités de l'Égypte ancienne mais, à son époque, elle était l'une des plus importantes et des plus reconnues du panthéon égyptien.

Responsabilités et devoirs

Selon un mythe, le dieu Thot se serait créé lui-même au début des temps et, sous sa forme d'ibis, aurait pondu l'œuf primordial qui donna naissance à la création. Il existe d'autres versions de la naissance de Thot, mais elles mentionnent toutes son immense savoir et le don de l'écriture qu'il offrit à l'humanité.

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Thot était vénéré dès la période pré-dynastique (c. 6000- c. 3150 av. J.-C.), à une époque où l'écriture égyptienne se composait de pictogrammes, images représentant des objets spécifiques, avant de se transformer en hiéroglyphes, symboles représentant des sons et des concepts. À cette époque, Thot semble avoir été considéré comme un dieu de la sagesse et de la connaissance - ce qu'il resta - et une fois qu'un système d'écriture fut développé, il lui fut attribué.

Seshat, Goddess of Writing
Seshat, déesse de l'écriture
Charles Edwin Wilbour Fund (Public Domain)

Peut-être parce que Thot avait déjà tant de responsabilités, les Égyptiens confièrent la supervision de l'écriture à la déesse Seshat. L'égyptologue Richard H. Wilkinson note que Seshat apparaît sur des reliefs et des inscriptions du début de la période dynastique en tant que déesse des mesures et de l'écriture, ce qui indique clairement qu'elle était déjà une divinité importante à cette époque:

Les représentations montrent le roi impliqué dans un rituel de fondation connu sous le nom de "étirement de la corde", qui eut probablement lieu avant le début des travaux de construction d'un temple ou d'une annexe. Ces représentations montrent généralement le roi accomplissant le rite avec l'aide de Seshat, la déesse de l'écriture et de la mesure, un aspect mythique qui renforce le rôle central et unique du roi dans la construction du temple. (Symbol & Magic, 174)

Les responsabilités de Seshat étaient nombreuses. En tant que gardienne des archives, elle consignait les événements de la vie quotidienne mais, à partir du Moyen Empire (c. 2613-c. 2181 av. J.-C.), elle enregistrait également les butins de guerre sous la forme d'animaux et de captifs. Elle notait également le tribut dû et le tribut payé au roi et, à partir du Nouvel Empire (c. 1570- c. 1069 av. J.-C.), elle était étroitement associée au pharaon en notant les années de son règne et ses fêtes jubilaires.

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L'égyptologue Rosalie David note qu'elle "écrivait le nom du roi sur l'arbre Persea, chaque feuille représentant une année de sa vie" (Religion et magie, 411). Pendant toutes ces périodes, et plus tard, son rôle le plus important fut toujours celui de la déesse des mesures précises et de toutes les formes d'écriture. Les Égyptiens accordaient une grande importance au souci du détail, et cela se vérifiait autant, sinon plus, dans l'écriture que dans n'importe quel autre aspect de leur vie.

Importance de l'écriture en Égypte

L'écriture était considérée comme un art sacré. La désignation grecque "hiéroglyphes" du système d'écriture égyptien signifie "sculptures sacrées" et est une traduction de l'expression égyptienne "medu-netjer", "les paroles du dieu". Thot avait fait don de l'écriture à l'humanité et il incombait aux mortels d'honorer ce don en pratiquant l'art aussi précisément que possible. Rosalie David commente l'idéal égyptien de l'écriture:

L'objectif principal de l'écriture n'était pas décoratif et n'était pas destiné à l'origine à un usage littéraire ou commercial. Sa fonction la plus importante était de fournir un moyen par lequel certains concepts ou événements pouvaient être mis en place. Les Égyptiens pensaient que si quelque chose était consigné par écrit, il était possible de le "faire advenir" de manière répétée par le biais de la magie.(Manuel, 199)

Les sorts du Livre des morts égyptien sont les meilleurs exemples de ce concept. Le Livre des morts est un guide de l'au-delà écrit pour le défunt. Les sorts que l'âme prononce l'aident à naviguer à travers divers dangers pour arriver au paradis parfait du Champ des roseaux. Il faut savoir comment éviter les démons, comment se transformer en divers animaux et comment s'adresser aux entités que l'on rencontrera dans l'autre monde, et les sorts doivent donc être précis pour fonctionner.

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Book of the Dead of Aaneru, Thebes
Livre des Morts d'Aaneru, Thèbes
Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)

Le Livre des morts est issu des textes des pyramides de l'Ancien Empire mais, même avant cette époque, on peut voir la précision de l'écriture égyptienne à l'œuvre dans les listes d'offrandes et les autobiographies des tombes de la dernière partie de la première période dynastique. L'écriture, comme le note David, pouvait faire naître des concepts ou des événements - du décret d'un roi à un récit mythologique en passant par une loi, un rituel ou une prière exaucée - mais elle permettait également de conserver et de rendre permanent ce qui était sorti de l'existence.

L'écriture transforma le monde transitoire du changement en un monde éternel. Les morts ne disparaissaient pas tant que leurs histoires pouvaient être lues dans la pierre; rien n'était jamais vraiment perdu. Les sculptures sacrées des Égyptiens étaient si importantes pour eux qu'ils consacraient des sections entières de temples ou de complexes de temples à une institution littéraire connue sous le nom de "Maison de la vie".

L'écriture rendait permanent ce qui avait disparu. Elle transformait le monde transitoire du changement en un monde éternel.

Maison de la vie

La Maison de la vie était à la fois une bibliothèque, un scriptorium, un institut d'enseignement supérieur, un atelier d'écriture, une imprimerie, un centre de reproduction, un éditeur et un distributeur. Les Égyptiens désignaient cette institution sous le nom de Per-Ankh (littéralement "Maison de la vie") et elle est mentionnée pour la première fois dans des inscriptions du Moyen Empire.

Elles étaient situées dans des temples ou des complexes de temples et étaient présidés par Seshat et Thot, quel que soit le dieu auquel le temple était dédié. Puisque les dieux étaient considérés comme résidant littéralement dans leurs temples, cet arrangement était comparable au fait d'avoir un invité permanent dans sa maison qui s'occupait de responsabilités auxquelles on tenait mais pour lesquelles on n'avait tout simplement pas le temps de s'occuper. Wilkinson note qu'"en vertu de son rôle dans la cérémonie de fondation, [Seshat] faisait partie de chaque construction de temple" (Complete Gods, 167). Elle faisait également partie intégrante du temple en supervisant la Maison de la Vie. L'historienne et égyptologue Margaret Bunson décrit leur fonction:

Des recherches étaient menées dans la Maison de la Vie car des textes médicaux, astronomiques et mathématiques y étaient peut-être conservés et copiés par des scribes. L'institution servait d'atelier où les livres sacrés étaient composés et rédigés par les érudits les plus éminents de l'époque. Il est possible que de nombreux textes n'aient pas été conservés au Per-Ankh, mais qu'ils y aient été discutés et débattus. Les membres du personnel de l'institution, tous des scribes, étaient considérés comme les érudits de leur époque. Nombre d'entre eux étaient des prêtres de haut rang dans les différents temples ou des médecins réputés et servaient les différents rois dans de nombreuses fonctions administratives. (204-205)

Les scribes étaient le plus souvent associés au dieu soleil Râ dans les premiers temps et à Osiris dans les périodes ultérieures, quel que soit le dieu qui résidait dans un temple particulier. Bunson affirme que seules les villes très importantes pouvaient probablement accueillir un Per-Ankh, mais d'autres chercheurs, dont Rosalie David, citent des preuves que "toutes les villes importantes en avaient un" (Handbook, 203). La théorie de Bunson est corroborée par les structures connues identifiées comme des Per-Ankh à Amarna, Edfou et Abydos, toutes des villes importantes de l'Égypte ancienne, mais cela ne signifie pas qu'il n'y en avait pas d'autres ailleurs, seulement qu'elles n'ont pas encore été identifiées avec certitude.

Papyrus Lansing
Papyrus Lansing
The Trustees of the British Museum (CC BY-NC-SA)

Le rôle de Seshat à la Maison de la Vie aurait été le même que partout ailleurs: elle aurait reçu une copie des textes écrits là pour la bibliothèque des dieux où elle serait conservée éternellement. Rosalie David écrit:

Il semblerait que la Maison de la Vie ait eu à la fois une utilité pratique et une signification profondément religieuse. Son titre même peut refléter le pouvoir de la vie que l'on croyait présent dans les écrits divinement inspirés qui y étaient composés, copiés et souvent conservés... Dans un texte ancien, les livres de la Maison de la Vie sont censés non seulement avoir la capacité de renouveler la vie, mais aussi de fournir la nourriture et les moyens de subsistance nécessaires à la poursuite de la vie.(Manuel, 203-204)

Il est certain que la majorité des prêtres et des scribes du Per-Ankh étaient des hommes, mais certains érudits ont trouvé des preuves de l'existence de scribes féminins. Seshat étant elle-même une scribe divine, il serait logique que les femmes pratiquent l'art de l'écriture aussi bien que les hommes.

Femmes scribes

Les femmes de l'Égypte ancienne jouissaient d'un niveau d'égalité inégalé dans le monde antique. Il est bien établi que les femmes pouvaient être, et étaient, scribes, puisque nous avons des noms de femmes médecins et des images de femmes occupant d'importantes fonctions religieuses, telles que celles de l'épouse d'Amon; ces deux professions nécessitaient de savoir lire et écrire. L'égyptologue Joyce Tyldesley écrit:

Bien que la seule femme égyptienne représentée en train de prendre la plume soit Seshat, la déesse de l'écriture, plusieurs femmes ont été illustrées en étroite association avec le kit d'écriture traditionnel du scribe, composé d'une palette et de pinceaux. Il ne fait aucun doute qu'au moins certaines des filles du roi étaient éduquées et que le poste de précepteur d'une princesse royale pouvait être l'un des plus grands honneurs. (118-119)

Egyptian Scribe's Palette
Palette de scribe égyptien
Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)

On sait, par exemple, que la femme pharaon Hatchepsout (r. de 1479 à 1458 av. J.-C.) engagea un précepteur pour sa fille Neferu-Ra et que la reine Nefertiti (r. d'environ 1370 - à c. 1336 av. J.-C.) était alphabétisée, tout comme sa belle-mère, la reine Tiyi (r. de 1398 à 1338 av. J.-C.). Cependant, en ce qui concerne la majorité des femmes en Égypte, les images et les inscriptions laissent planer un doute sur le nombre de celles qui savaient réellement lire et écrire. L'égyptologue Gay Robins explique:

Dans quelques scènes du Nouvel Empire, des femmes sont représentées avec des kits de scribe sous leurs chaises et il a été suggéré que les femmes commémoraient leur capacité à lire et à écrire. Malheureusement, dans tous les cas sauf un, la femme est assise avec son mari ou son fils de telle sorte que l'espace disponible pour placer le kit sous la chaise de l'homme serait réduit, et il se peut donc qu'il ait été replacé sous celle de la femme. C'est ce qui se passe dans une scène similaire, lorsque le chien de l'homme est placé sous la chaise de la femme. On ne peut donc pas être sûr que le kit du scribe appartenait à la femme. S'il existait un groupe important de femmes lettrées dans l'Égypte ancienne, il ne semble pas qu'elles aient développé des genres littéraires qui leur soient propres. (113)

Bien que cela soit vrai, on ne peut écarter la possibilité que des femmes scribes aient été responsables d'œuvres littéraires, que ce soit en les créant ou en les copiant. La société égyptienne était assez conservatrice et les œuvres écrites adhéraient généralement à une structure et à un thème fixes au cours des différentes périodes de l'histoire. Même au Nouvel Empire, où la littérature était plus cosmopolite, elle respectait toujours une forme de base qui mettait en avant les valeurs culturelles égyptiennes. L'argument selon lequel il y avait peu de femmes scribes en raison de l'absence de "littérature féminine" dans l'Égypte ancienne semble erroné, car la littérature de cette culture pouvait difficilement être considérée comme "masculine" à tous égards, à l'exception des inscriptions monumentales des rois.

Dans la célèbre histoire d'Osiris et de son meurtre par Seth, ce n'est pas Osiris qui est le héros de l'histoire, mais sa sœur Isis. Bien que le mythe de la création le plus connu mette en scène le dieu Atoum debout sur le ben-ben au début des temps, un mythe tout aussi populaire en Égypte met en scène la déesse Neith qui crée le monde. Bastet, déesse du foyer, de la maison, de la santé et des secrets féminins, était populaire auprès des hommes comme des femmes, et la déesse Hathor était régulièrement invoquée par les uns et les autres lors des festivals, des fêtes et des rassemblements familiaux.

La divinité qui présidait au brassage de la bière, la boisson la plus populaire en Égypte, n'était pas un homme mais la déesse Tenenet. La déesse Serket était la principale protectrice et défenseuse d'Isis lorsqu'elle était mère célibataire et qu'elle protégeait Horus. Seshat n'est qu'une des nombreuses divinités féminines vénérées dans l'Égypte ancienne, ce qui témoigne du grand respect accordé aux femmes et à leurs capacités dans de nombreux domaines de la vie quotidienne.

Seshat, la fondation

Comme nous l'avons vu, bien que Seshat n'ait jamais eu de temple qui lui soit propre, elle était à la base des temples construits en tant que Maîtresse des bâtisseurs et en raison de sa participation à la cérémonie rituelle de "l'étirement de la corde" qui mesurait les dimensions de la structure à élever. Le plan du temple était tracé lors de la cérémonie de "l'étirement de la corde", après qu'une zone de terre appropriée ait été décidée. Wilkinson commente le processus d'implantation d'un temple et le rôle rituel de Seshat à cet égard:

Le rite impliquait l'orientation minutieuse du temple par l'observation et la mesure astronomiques. Apparemment, cette tâche était généralement accomplie en observant les étoiles d'une constellation circumpolaire septentrionale à l'aide d'un instrument en bois dentelé appelé merkhet, ce qui permettait d'obtenir une véritable orientation nord-sud qui était généralement utilisée pour l'axe court du temple. Selon les textes, le roi était assisté dans ce rituel par Seshat (ou Sefshet-Abouy), la déesse scribe de l'écriture et de la mesure.(Temples, 38)

En plus de poser les fondations du temple, Seshat était également responsable des ouvrages écrits que le temple produisait et abritait dans sa Maison de la Vie et, plus loin, de la collecte de ces ouvrages dans sa bibliothèque éternelle dans le royaume des dieux. Bien que Thot ait été à l'origine du don initial de l'écriture, son épouse Seshat rassemblait avec amour les œuvres produites par ce don, présidait à leur conservation dans les bibliothèques terrestres et les gardait éternellement en sécurité sur ses étagères dans les cieux.

L'écriture étant à la fois un art créatif et un art de préservation, un art qui donne vie aux concepts et les fait perdurer, un art qui confère la vie éternelle à l'auteur et au sujet, Seshat serait considérée par les anciens Égyptiens comme la déesse responsable de la préservation de la culture égyptienne et de la fascination qu'elle exerce sur les gens d'aujourd'hui.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2016, novembre 18). Seshat [Seshat]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-15441/seshat/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Seshat." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le novembre 18, 2016. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-15441/seshat/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Seshat." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 18 nov. 2016. Web. 28 avril 2024.

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