Déclaration d'Indépendance des États-Unis d'Amérique

Article

Harrison W. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 03 avril 2024
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Disponible dans ces autres langues: anglais, chinois

La Déclaration d'indépendance est le document fondateur des États-Unis d'Amérique. Rédigée principalement par Thomas Jefferson, elle explique pourquoi les treize colonies ont décidé de se séparer de la Grande-Bretagne pendant la Révolution américaine (1765-1789). Elle fut adoptée par le deuxième Congrès continental le 4 juillet 1776, dont l'anniversaire est célébré aux États-Unis comme le Jour de l'Indépendance.

US Declaration of Independence
Déclaration d'indépendance des États-Unis
Copy by William Stone; Original by Second Continental Congress (Public Domain)

La Déclaration ne fut considérée comme un document important que plus de 50 ans après sa signature, car elle fut d'abord considérée comme une formalité de routine accompagnant le vote du Congrès en faveur de l'indépendance. Cependant, elle est aujourd'hui appréciée comme l'un des documents les plus importants en matière de droits de l'homme dans l'histoire de l'Occident. Largement influencée par les idéaux des Lumières, en particulier ceux de John Locke, la Déclaration affirme que "tous les hommes sont créés égaux" et sont dotés de "certains droits inaliénables" à "la vie, la liberté et la recherche du bonheur"; cette déclaration est devenue l'une des plus connues de l'histoire des États-Unis et constitue une norme morale que les États-Unis, et de nombreuses autres démocraties occidentales, s'efforcent de respecter depuis lors. Elle fut citée lors de l'abolition de l'esclavage et dans de nombreux mouvements de défense des droits civiques, et reste aujourd'hui encore un cri de ralliement en faveur des droits de l'homme. Avec les articles de la Confédération et la Constitution américaine, la Déclaration d'indépendance est l'un des documents les plus importants de l'ère révolutionnaire américaine. Cet article présente un bref historique des facteurs qui conduisirent les colonies à déclarer leur indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne, ainsi que le texte complet de la Déclaration elle-même.

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Chemin vers l'indépendance

Pendant la majeure partie du début de leur lutte contre la Grande-Bretagne, la plupart des colons américains considéraient l'indépendance comme un dernier recours, si tant est qu'ils l'aient même envisagée. Les colons estimaient qu'en tant que sujets du roi britannique et descendants d'Anglais, ils bénéficiaient des mêmes droits constitutionnels que ceux qui régissaient la vie de ceux qui vivaient encore en Angleterre. Ces droits, tels qu'ils sont exprimés dans la Magna Carta (1215), l'Habeas Corpus Act de 1679 et le Bill of Rights de 1689, entre autres documents, étaient interprétés par les Américains comme incluant l'auto-taxation, un gouvernement représentatif et le jugement par un jury. Les Anglais exerçaient ces droits par l'intermédiaire du Parlement, qui, du moins en théorie, représentait leurs intérêts; comme les colons n'étaient pas représentés au Parlement, ils tentaient d'exercer leurs propres "droits d'Anglais" par l'intermédiaire d'assemblées législatives coloniales telles que la Chambre des bourgeois de Virginie.

Au printemps 1776, l'indépendance n'était plus une idée radicale.

Le Parlement, quant à lui, voyait les choses différemment. Il admettait que les colons étaient des Britanniques et qu'ils étaient soumis aux mêmes lois, mais il considérait que les colons n'étaient pas différents des 90 % d'Anglais qui ne possédaient pas de terres et ne pouvaient donc pas voter, mais qui étaient néanmoins virtuellement représentés au Parlement. Sous ce prétexte, le Parlement décida de taxer directement les colonies et adopta le Stamp Act en 1765. Lorsque les Américains protestèrent que le Parlement n'avait pas le pouvoir de les taxer puisqu'ils n'étaient pas représentés au Parlement, celui-ci répondit en adoptant le Declaratory Act (1766), dans lequel il proclamait qu'il avait le pouvoir d'adopter une législation contraignante pour toutes les colonies britanniques "dans tous les cas quels qu'ils soient" (Middlekauff, 118). Après avoir redoublé d'efforts, le Parlement taxa à nouveau les Américains avec les Townshend Acts (1767-68). Lorsque ces lois furent accueillies par des émeutes à Boston, le Parlement envoya des régiments de soldats pour rétablir la paix du roi. Cela ne fit qu'engendrer des actes de violence tels que le massacre de Boston (5 mars 1770) et des actes de désobéissance tels que la Boston Tea Party (16 décembre 1773).

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Bien que le point central de l'argumentation ait été la taxation, les Américains estimaient que leurs droits étaient également violés d'autres manières. En vertu des Lois intolérables de 1774, la Grande-Bretagne annonça que les dissidents américains seraient désormais jugés par des tribunaux de la vice-amirauté ou expédiés en Angleterre pour y être jugés, les privant ainsi d'un jury de pairs; les soldats britanniques pouvaient être logés dans des bâtiments appartenant à des Américains; le gouvernement représentatif du Massachusetts devait être suspendu en guise de punition pour la Boston Tea Party, et un gouverneur militaire devait être mis en place. La Proclamation royale de 1763 et l'Acte de Québec de 1774 restreignirent l'expansion vers l'ouest des Américains qui estimaient avoir le droit de coloniser l'Ouest. Même si les colonies se considéraient comme des entités distinctes au sein de l'Empire britannique et ne se considéreraient pas comme une entité unique avant de nombreuses années, elles étaient néanmoins devenues solidaires au fil des ans en raison de leurs origines anglophones communes et de leur coopération militaire au cours du dernier siècle de guerres coloniales contre la France. Leur résistance au Parlement ne fit que les rapprocher et, après l'adoption des Lois intolérables, les colonies annoncèrent leur soutien au Massachusetts et commencèrent à mobiliser leurs milices.

American War of Independence, 1775 - 1783
Guerre d'indépendance américaine, 1775 - 1783
Simeon Netchev (CC BY-NC-SA)

Lorsque la guerre d'indépendance américaine éclata en 1775, les treize colonies rejoignirent rapidement la rébellion et envoyèrent des représentants au deuxième Congrès continental, un gouvernement provisoire en temps de guerre. Même à ce stade avancé, l'idée d'indépendance n'était défendue que par les révolutionnaires les plus radicaux, comme Samuel Adams. La plupart des colons pensaient encore que leur querelle ne concernait que le Parlement, que le roi George III de Grande-Bretagne (r. de 1760 à 1820) les soutenait secrètement et qu'il se réconcilierait avec eux s'il en avait l'occasion; en effet, juste avant la bataille de Bunker Hill (17 juin 1775), des régiments de rebelles américains se présentèrent au travail en annonçant qu'ils étaient "au service de sa Majesté" (Boatner, 539). En août 1775, le roi George III dissipa ces idées en publiant sa Proclamation de rébellion, dans laquelle il annonçait qu'il considérait les colonies comme étant en état de rébellion et ordonnait aux autorités britanniques de s'efforcer de "résister à cette rébellion et de la supprimer". En effet, George III resterait l'un des plus grands partisans de la soumission des colonies par la force militaire; c'est à partir de ce moment que les Américains commencèrent à le qualifier de tyran et que l'espoir d'une réconciliation avec la Grande-Bretagne s'amenuisa.

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Rédaction de la déclaration

Au printemps 1776, l'indépendance n'était plus une idée radicale. Le pamphlet de Thomas Paine, Le Sens Commun, largement diffusé, avait rendu cette perspective plus attrayante pour le grand public, tandis que le Congrès continental se rendait compte que l'indépendance était nécessaire pour obtenir le soutien militaire des nations européennes. En mars 1776, la convention révolutionnaire de Caroline du Nord fut la première à voter en faveur de l'indépendance, suivie par sept autres colonies au cours des deux mois suivants. Le 7 juin, Richard Henry Lee, de Virginie, présenta une motion soumettant l'idée de l'indépendance au Congrès; la motion fut si vivement débattue que le Congrès décida de reporter de trois semaines l'examen de la motion de Lee. Dans l'intervalle, une commission fut nommée pour rédiger une déclaration d'indépendance, au cas où la motion de Lee serait adoptée. Cette commission, composée de cinq hommes, comprenait Benjamin Franklin (Pennsylvanie), Robert R. Livingston (New York), John Adams (Massachusetts), Roger Sherman (Connecticut) et Thomas Jefferson (Virginie).

Writing the Declaration of Independence
Rédaction de la déclaration d'indépendance
Jean Leon Gerome Ferris (Public Domain)

La Déclaration fut principalement rédigée par Jefferson, âgé de 33 ans, qui l'écrivit entre le 11 et le 28 juin 1776 au deuxième étage de la maison qu'il louait à Philadelphie, aujourd'hui connue sous le nom de Declaration House (Maison de la Déclaration). S'inspirant fortement des idées du siècle des Lumières de John Locke, Jefferson rejeta la responsabilité de l'indépendance américaine sur le roi, qu'il accusa d'avoir violé à plusieurs reprises le contrat social entre l'Amérique et la Grande-Bretagne. Selon Jefferson, les Américains ne déclaraient leur indépendance qu'en dernier recours, afin de préserver leurs droits, le roi et le Parlement leur ayant continuellement refusé toute réparation. Le projet initial de Jefferson fut révisé et édité par les autres membres du comité, et la Déclaration fut finalement soumise au Congrès le 1er juillet. À cette date, toutes les colonies, à l'exception de New York, avaient autorisé leurs délégués à voter en faveur de l'indépendance et, le 4 juillet 1776, le Congrès adopta la Déclaration. Les 56 membres du Congrès la signèrent; ceux qui n'étaient pas présents le jour même apposèrent leur signature plus tard.

Texte

Déclaration unanime des 13 États unis d'Amérique réunis en Congrès le 4 juillet 1776 Lorsque, dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple de dissoudre les liens politiques qui l'ont attaché à un autre et de prendre, parmi les puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l'opinion de l'humanité oblige à déclarer les causes qui le déterminent à la séparation. Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu'une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l'abolir et d'établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l'organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. La prudence enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas être changés pour des causes légères et passagères, et l'expérience de tous les temps a montré, e n effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables qu'à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont accoutumés. Mais lorsqu'une longue suite d'abus et d'usurpations, tendant invariablement au même but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit, il est de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles sauvegardes, à leur sécurité future. Telle a été la patience de ces Colonies, et telle est aujourd'hui la nécessité qui les force à changer leurs anciens systèmes de gouvernement. L'histoire du roi actuel de Grande-Bretagne est l'histoire d'une série d'injustices et d'usurpations répétées, qui toutes avaient pour but direct l'établissement d'une tyrannie absolue sur ces États. Pour le prouver, soumettons les faits au monde impartial : Il a refusé sa sanction aux lois les plus salutaires et les plus nécessaires au bien public. Il a défendu à ses gouverneurs de consentir à des lois d'une importance immédiate et urgente, à moins que leur mise en vigueur ne fût suspendue jusqu'à l'obtention de sa sanction, et des lois ainsi suspendues, il a absolument négligé d'y donner attention. Il a refusé de sanctionner d'autres lois pour l'organisation de grands districts, à moins que le peuple de ces districts n'abandonnât le droit d'être représenté dans la législature, droit inestimable pour un peuple, qui n'est redoutable qu'aux tyrans. Il a convoqué des Assemblées législatives dans des lieux inusités, incommodes et éloignés des dépôts de leurs registres publics, dans la seule vue d'obtenir d'elles, par la fatigue, leur adhésion à ses mesures. À diverses reprises, il a dissous des Chambres de représentants parce qu'elles s'opposaient avec une mâle fermeté à ses empiétements sur les droits du peuple. Après ces dissolutions, il a refusé pendant longtemps de faire élire d'autres Chambres de représentants, et le pouvoir législatif, qui n'est pas susceptible d'anéantissement, est ainsi retourné au peuple tout entier pour être exercé par lui, l'État restant, dans l'intervalle, exposé à tous les dangers d'invasions du dehors et de convulsions au-dedans. Il a cherché à mettre obstacle à l'accroissement de la population de ces États. Dans ce but, il a mis empêchement à l'exécution des lois pour la naturalisation des étrangers; il a refusé d'en rendre d'autres pour encourager leur émigration dans ces contrées, et il a élevé les conditions pour les nouvelles acquisitions de terres. Il a entravé l'administration de la justice en refusant sa sanction à des lois pour l'établisse ment de pouvoirs judiciaires. Il a rendu les juges dépendants de sa seule volonté, pour la durée de leurs offices et pour le taux et le paiement de leurs appointements. Il a créé une multitude d'emplois et envoyé dans ce pays des essaims de nouveaux employés pour vexer notre peuple et dévorer sa substance. Il a entretenu parmi nous, en temps de paix, des armées permanentes sans le consentement de nos législatures. Il a affecté de rendre le pouvoir militaire indépendant de l'autorité civile et même supérieur à elle. Il s'est coalisé avec d'autres pour nous soumettre à une juridiction étrangère à nos Constitutions et non reconnue par nos lois, en donnant sa sanction à des actes de prétendue législation ayant pour objet : de mettre en quartier parmi nous de gros corps de troupes armées; de les protéger par une procédure illusoire contre le châtiment des meurtres qu'ils auraient commis sur la personne des habitants de ces États; de détruire notre commerce avec toutes les parties du monde; de nous imposer des taxes sans notre consentement; de nous priver dans plusieurs cas du bénéfice de la procédure par jurés; de nous transporter au-delà des mers pour être jugés à raison de prétendus délits; d'abolir dans une province voisine le système libéral des lois anglaises, d'y établir un gouvernement arbitraire et de reculer ses limites, afin de faire à la fois de cette province un exemple et un instrument propre à introduire le même gouvernement absolu dans ces Colonies; de retirer nos chartes, d'abolir nos lois les plus précieuses et d'altérer dans leur essence les formes de nos gouvernements ; de suspendre nos propres législatures et de se déclarer lui-même investi du pouvoir de faire des lois obligatoires pour nous dans tous les cas quelconques. Il a abdiqué le gouvernement de notre pays, en nous déclarant hors de sa protection et en nous faisant la guerre. Il a pillé nos mers, ravagé nos côtes, brûlé nos villes et massacré nos concitoyens. En ce moment même, il transporte de grandes armées de mercenaires étrangers pour accomplir l'œuvre de mort, de désolation et de tyrannie qui a été commencée avec des circonstances de cruauté et de perfidie dont on aurait peine à trouver des exemples dans les siècles les plus barbares, et qui sont tout à fait indignes du chef d'une nation civilisée. Il a excité parmi nous l'insurrection domestique, et il a cherché à attirer sur les habitants de nos frontières les Indiens, ces sauvages sans pitié, dont la manière bien connue de faire la guerre est de tout massacrer, sans distinction d'âge, de sexe ni de condition. Dans tout le cours de ces oppressions, nous avons demandé justice dans les termes les plus humbles ; nos pétitions répétées n'ont reçu pour réponse que des injustices répétées. Un prince dont le caractère est ainsi marqué par les actions qui peuvent signaler un tyran est impropre à gouverner un peuple libre. Nous n'avons pas non plus manqué d'égards envers nos frères de la Grande-Bretagne. Nous les avons de temps en temps avertis des tentatives faites par leur législature pour étendre sur nous une injuste juridiction. Nous leur avons rappelé les circonstances de notre émigration et de notre établissement dans ces contrées. Nous avons fait appel à leur justice et à leur magnanimité naturelle, et nous les avons conjurés, au nom des liens d'une commune origine, de désavouer ces usurpations qui devaient inévitablement interrompre notre liaison et nos bons rapports. Eux aussi ont été sourds à la voix de la raison et de la consanguinité. Nous devons donc nous rendre à la nécessité qui commande notre séparation et les regarder, de même que le reste de l'humanité, comme des ennemis dans la guerre et des amis dans la paix. En conséquence, nous, les représentants des États-Unis d'Amérique, assemblés en Congrès général, prenant à témoin le Juge suprême de l'univers de la droiture de nos intentions, publions et déclarons solennellement au nom et par l'autorité du bon peuple de ces Colonies, que ces Colonies unies sont et ont le droit d'être des États libres et indépendants; qu'elles sont dégagées de toute obéissance envers la Couronne de la Grande-Bretagne; que tout lien politique entre elles et l'État de la Grande-Bretagne est et doit être entièrement dissous; que, comme les États libres et indépendants, elles ont pleine autorité de faire la guerre, de conclure la paix, de contracter des alliances, de réglementer le commerce et de faire tous autres actes ou choses que les États indépendants ont droit de faire; et pleins d'une ferme confiance dans la protection de la divine Providence, nous engageons mutuellement au soutien de cette Déclaration, nos vies, nos fortunes et notre bien le plus sacré, l'honneur.

Signataires

Voici la liste des 56 hommes qui signèrent la Déclaration d'indépendance, dont beaucoup sont considérés comme les pères fondateurs des États-Unis. John Hancock, en tant que président du Congrès continental, fut le premier à apposer sa signature. Robert R. Livingston est le seul membre du comité de rédaction initial à ne pas avoir signé la déclaration, car il fut rappelé à New York avant la signature.

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Massachusetts : John Hancock, Samuel Adams, John Adams, Robert Treat Paine, Elbridge Gerry.

New Hampshire : Josiah Bartlett, William Whipple, Matthew Thornton.

Rhode Island : Stephen Hopkins, William Ellery.

Connecticut : Roger Sherman, Samuel Huntington, William Williams, Oliver Wolcott.

New York : William Floyd, Philip Livingston, Francis Lewis, Lewis Morris.

New Jersey : Richard Stockton, John Witherspoon, Francis Hopkinson, John Hart, Abraham Clark.

Pennsylvanie : Robert Morris, Benjamin Rush, Benjamin Franklin, John Morton, George Clymer, James Smith, George Taylor, James Wilson, George Ross.

Delaware : George Read, Caesar Rodney, Thomas McKean.

Maryland : Samuel Chase, William Paca, Thomas Stone, Charles Carroll of Carrollton.

Virginie : George Wythe, Richard Henry Lee, Charles Carroll de Carrollton : George Wythe, Richard Henry Lee, Thomas Jefferson, Benjamin Harrison, Thomas Nelson Jr, Francis Lightfoot Lee, Carter Braxton.

Caroline du Nord : William Hooper, Joseph Hewes, John Penn.

Caroline du Sud : Edward Rutledge, Thomas Heyward Jr, Thomas Lynch Jr, Arthur Middleton.

Géorgie : Button Gwinnett, Lyman Hall, George Walton.

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Questions & Réponses

Qu'est-ce que la Déclaration d'indépendance?

La Déclaration d'indépendance est le document fondateur des États-Unis d'Amérique. Adoptée par le Congrès le 4 juillet 1776, elle explique pourquoi les États-Unis ont décidé de revendiquer leur indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne pendant la révolution américaine. Elle a depuis été reconnue comme un document majeur en matière de droits de l'homme.

Qui a rédigé la Déclaration d'indépendance?

La Déclaration d'indépendance a été rédigée principalement par Thomas Jefferson, bien qu'il ait été conseillé et aidé par Benjamin Franklin, John Adams, Robert R. Livingston et Roger Sherman.

Qui a signé la Déclaration d'indépendance?

La Déclaration d'indépendance a ét signée par les 56 délégués du Congrès continental, dont beaucoup sont reconnus comme les pères fondateurs des États-Unis.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Harrison W. Mark
Harrison Mark est diplômé de SUNY Oswego où il a étudié l'histoire et les sciences politiques.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, H. W. (2024, avril 03). Déclaration d'Indépendance des États-Unis d'Amérique [Declaration of Independence]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2411/declaration-dindependance-des-etats-unis-damerique/

Style Chicago

Mark, Harrison W.. "Déclaration d'Indépendance des États-Unis d'Amérique." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le avril 03, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2411/declaration-dindependance-des-etats-unis-damerique/.

Style MLA

Mark, Harrison W.. "Déclaration d'Indépendance des États-Unis d'Amérique." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 03 avril 2024. Web. 29 avril 2024.

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