Les Chiens et leurs Colliers dans la Rome Antique

Article

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 16 septembre 2020
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Disponible dans ces autres langues: anglais, italien

Les chiens étaient très appréciés dans la Rome antique, comme dans d'autres cultures, et le chien romain remplissait les mêmes fonctions qu'en Égypte et en Perse, par exemple, en tant que chasseur, gardien et compagnon, mais avec une différence de taille.

Comme les Égyptiens, les Romains créaient leurs propres colliers artistiques pour chiens - certains en or - et, bien que les chiens n'aient pas fait partie de l'au-delà romain (comme c'était le cas chez les Perses), ils étaient considérés comme la meilleure protection contre les fantômes ou les mauvais esprits. La principale différence entre la vision romaine des chiens et celle d'autres cultures réside dans le fait que les Romains considéraient les chiens de manière beaucoup plus pragmatique.

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Roman Guard Dog Mosaic
Mosaïque romaine de chien de garde
Robin Dawes (CC BY-NC-ND)

Dans l'ensemble, la culture romaine était plus terre à terre que les autres, et leur vision et leur traitement des chiens s'inscrivaient dans ce paradigme. En Égypte, un collier pour chien était l'expression de l'esprit individuel de l'animal; à Rome, un collier pour chien - même en or - avait une fonction tout à fait pratique.

Le chien était un compagnon, un gardien, un chasseur, un combattant professionnel, un pisteur, un compagnon de guerre et, à certaines époques, il était offert en sacrifice aux dieux. Il servait à tenir chaud la nuit, à alerter son maître de la présence d'esprits invisibles et était régulièrement représenté dans les mythes et légendes romains dans des rôles pratiques.

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Les Romains utilisaient pleinement le chien dans tous les aspects de leur vie, s'en occupaient comme d'un membre de leur famille et l'honoraient à leur mort par des tombes et des épitaphes.

Chiens dans les mythes et conseils pratiques

Les chiens, et leurs ancêtres les loups, ont une longue histoire avec les Romains, comme en témoigne le célèbre récit des fondateurs mythiques de la ville. Rémus et Romulus auraient été allaités par une louve avant de grandir, Rémus aurait été tué et Romulus aurait fondé Rome en avril 753 avant notre ère. Ce mythe donne une origine divine à la ville mais, en ce qui concerne les chiens, il préfigure leur apparition ultérieure dans un certain nombre de mythes et de contes romains importants dans lesquels ils servent le même genre de but pratique que la louve.

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À Rome, l'élevage de chiens, en particulier pour la chasse, était considéré comme une activité sérieuse et les chiens de grande qualité étaient très recherchés.

La déesse Diane, la chasseresse, est souvent accompagnée de ses chiens et l'un des récits les plus durables d'Ovide (43 av. J.-C. - 17 ap. J.-C.) est celui de Diane et d'Actéon, le jeune chasseur qui paie de sa vie une indiscrétion accidentelle. Lors d'une chasse avec ses chiens, Actéon découvre par hasard la déesse en train de se baigner et, pour s'assurer qu'il ne racontera jamais ce qu'il a vu, elle le transforme en cerf qui est tué par ses chiens de chasse. Le chien joue ici le rôle de protecteur et de vengeur. Actéon est puni pour avoir vu ce qu'aucun mortel ne devrait voir et le mystère du divin est gardé par les dieux.

La déesse Trivia (version romaine de l'Hécate grecque) était également associée aux chiens. Trivia était la déesse des fantômes, des cimetières, de la sorcellerie et des carrefours, dont l'approche était silencieuse et invisible, mais qui, comme Hécate, pouvait être vue et entendue par les chiens. Comme pour Hécate, on pensait qu'un chien qui semblait aboyer pour rien avertissait la famille de l'approche de Trivia ou de l'un de ses fantômes.

L'écrivain romain Varron (116-27 av. J.-C.) fut l'un des premiers auteurs à avoir abordé le sujet des chiens d'un point de vue purement pratique. Il affirme que chaque maison, en particulier une ferme, devrait avoir un chien de garde et un chien de chasse. Varron souligne l'importance du chien de garde et suit la politique grecque selon laquelle il doit être blanc afin de se distinguer clairement d'un loup la nuit. Il suggère également que ces chiens soient équipés d'un collier épais et clouté (appelé melium) pour protéger leur gorge des attaques des loups. Selon Varron, le collier melium empêcherait à l'avenir les attaques de loups - même sur des chiens ne portant pas de collier - car une fois que les loups auraient expérimenté la douleur du melium, ils en viendraient à craindre les chiens.

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Dog Mosaic
Mosaïque de chien
Wikipedia User: WolfgangReiger (Public Domain)

Némésien (c. 283 de notre ère) fait partie des écrivains latins les plus tardifs et, outre Varron et lui, beaucoup d'autres abordèrent le sujet des chiens et de leur utilisation. Némésien distille des conseils d'époques antérieures dans sa Cynegetica (Les Cynégétiques) lorsqu'il suggère les meilleures façons d'élever les chiens (en commençant au début de l'année) et comment savoir quels chiots sont les plus dignes d'attention. Il affirme qu'une grande portée de chiots épuise la mère et que certains chiots de qualité inférieure peuvent priver les chiens supérieurs de nourriture.

Il suggère donc de faire un cercle de feu autour des chiots, la mère se trouvant de l'autre côté des flammes; la mère sauvera d'abord les chiots de meilleure qualité et l'on pourra alors concentrer son attention sur eux au détriment de leurs frères et sœurs de moindre qualité (Les Cygénétiques, 497). On ne sait pas si ce conseil était suivi ou non, mais l'élevage de chiens à Rome, en particulier pour la chasse, était considéré comme une activité sérieuse et les chiens de grande qualité étaient très recherchés.

Races populaires

L'une des races les plus populaires était le Vertagus, un chien de chasse d'une rapidité et d'une habileté exceptionnelles, également apprécié pour sa beauté. L'écrivain Grattius (63 av. J.-C. - 14 ap. J.-C.) fait l'éloge du Vertagus pour ses traits raffinés, mais surtout pour son incroyable rapidité, écrivant qu'il court "plus vite que la pensée ou qu'un oiseau ailé", de sorte que les chasseurs pouvaient désormais poursuivre le gibier à cheval avec leurs chiens devant eux, contrairement à la méthode de chasse plus laborieuse des chiens de Laconie qui se déplaçaient plus lentement (Cynégétiques, 171). Le Vertagus (ancêtre du lévrier italien moderne) servait à la fois de chien de garde et de chasseur et offrait à son propriétaire un avantage supplémentaire: la chaleur. Les gens dormaient avec leur Vertagus car les chiens produisaient une quantité importante de chaleur.

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Hunting Dog Mosaic
Mosaïque de chien de chasse
Carole Raddato (CC BY-SA)

Une autre race, plus populaire auprès des femmes et des enfants, était le Canis Melitae ou Melitan (le Maltais), mieux connu des Romains de l'Antiquité pour dormir confortablement sur leurs genoux et donc connu sous le nom de chien d'appartement. Le Melitan était un symbole de statut social, car seule la classe supérieure pouvait s'en offrir un, et il avait une autre fonction que la chaleur et la compagnie: on pensait qu'il éloignait les puces de son maître. Le Melitan est peut-être la race de chien dont il est question avec tant d'amour dans l'épitaphe d'une tombe datant d'environ 100-200 de notre ère. L'inscription se lit comme suit:

Couvert de larmes, je t'ai porté, notre petit chien, comme je l'ai fait il y a quinze ans, dans des circonstances plus heureuses. Alors maintenant, Patrice, tu ne me donneras plus mille baisers et tu ne pourras plus te coucher affectueusement à mon cou. Tu étais un bon chien et, dans la douleur, je t'ai mis dans une tombe de marbre et je t'ai uni à moi pour toujours quand je mourrai. Tu égalais volontiers un humain par ton intelligence; hélas, quel animal de compagnie nous avons perdu! Toi, doux Patrice, tu avais l'habitude de te joindre à nous à table et de quémander de la nourriture sur nos genoux, tu avais l'habitude de lécher avec ta langue avide la tasse que mes mains tenaient souvent pour toi et d'accueillir régulièrement ton maître fatigué en remuant la queue. (Courtney, n° 204, Inscr. It. I.1.228=CLE 1176)

Les Melitans devinrent des sujets particulièrement populaires pour les chous, des récipients à boire grecs en céramique généralement décorés de figures, sur lesquels ils sont représentés avec ou sans collier. Un chous d'Athènes, connu sous le nom de Chien melitan aux raisins, daté de 450-435 avant notre ère, montre un Melitan avec un mince collier légèrement orné. Il s'agit de colliers étroits et délicats, parfois ornés de clochettes. Ils ressemblaient à ceux du Vertagus lorsqu'il n'était pas à la chasse; à la chasse, le Vertagus aurait porté un collier à pointes ou un épais collier de cuir.

Colliers de chiens et boucles

La vitesse du vertagus encouragea les Romains à faire des courses. C'est ainsi que furent mis au point un collier en cuir léger et une longe en cuir, le lyam, qui passait dans un anneau de métal fixé au collier, les deux extrémités étant tenues dans la main du propriétaire ou du maître-chien. Les colliers en métal étaient considérés comme trop lourds pour les chiens de course et, en outre, tachaient le cou de l'animal d'un gris inesthétique.

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Les colliers de course étaient peints de différentes couleurs vives afin d'identifier facilement le chien gagnant.

Les colliers de course étaient peints de différentes couleurs vives afin d'identifier facilement le chien gagnant. Au départ de la course, les chiens étaient alignés avec leur maître et, à un signal, le maître lâchait un bout de la lanière et libérait le chien sur la piste. Arrien (86-160 de notre ère) décrit ces colliers avec leur anneau métallique, mais ne précise pas comment ils étaient attachés. Ils pouvaient être munis de fermoirs ou même de boucles.

Pline l'Ancien (23-79 de notre ère) mentionne dans ses œuvres des colliers pour chiens beaucoup plus élaborés et coûteux, affirmant qu'un collier en or calme un chien et l'empêche d'aboyer sans cesse et inutilement. Ces colliers en or pour chiens étaient maintenus par des fermoirs qui s'emboîtaient les uns dans les autres et étaient gravés du nom du propriétaire et parfois d'un dicton astucieux en rapport avec la personnalité du chien. Cette pratique fut reprise sur les colliers d'esclaves, portés par une grande partie de l'énorme population d'esclaves de Rome, avec le nom de l'esclave, le nom et l'adresse du propriétaire. Les colliers d'esclaves étaient bien sûr loin d'être en or et cette distinction était la norme à Rome, car les chiens étaient presque toujours mieux traités que les esclaves.

Columelle (4 -70 de notre ère), un autre écrivain romain, affirme qu'un chien est l'aspect le plus important d'une maison et le premier achat que l'on doit faire lorsqu'on s'y installe. Il reprend le conseil de Xénophon (430-c. 354 av. J.-C.) de limiter le nom d'un chien à une ou deux syllabes pour faciliter le dressage "afin que chacun obéisse plus rapidement lorsqu'il est appelé", mais il décourage les gens (les agriculteurs, en particulier) de posséder des chiens de chasse qui ne feraient que les éloigner de leur maison et de leurs devoirs en s'adonnant à la chasse (Sur l'agriculture, livre VII.xii.13).

Columelle souligne l'importance de posséder un chien pour garder la ferme, la maison, les produits et le bétail. Il suggère également que ces chiens de garde soient de deux couleurs différentes: un chien blanc qui protégerait les lieux la nuit et serait facilement différencié d'un loup ou d'un autre prédateur, et un chien noir qui intimiderait les voleurs potentiels le jour et serait invisible pour eux la nuit. Il suggère des noms de chiens spécifiques tels que Ferox ("sauvage") ou Celer ("rapide"), qui devraient correspondre à la personnalité du chien et servir d'avertissement aux autres pour leur rappeler ce pour quoi le chien était connu.

Dog, Pompeii
Chien, Pompéi
Ben Lawson (CC BY-NC-ND)

Les Romains inventèrent la boucle pour l'équipement militaire (bien que le concept ait pu venir de Chine) et elle fit ensuite son apparition sur les colliers des chiens. On ne sait pas exactement quand cela se produisit, mais c'était avant 79 de notre ère, lorsque le Vésuve entra en éruption et ensevelit les villes de Pompéi et d'Herculanum. Un chien découvert dans les ruines de Pompéi porte un collier à boucle sur lequel est inscrit un éloge pour avoir sauvé la vie de son maître d'une attaque de loup. Le collier le plus populaire semble toutefois avoir été le collier à pointes métalliques d'origine grecque, utilisé pour la chasse, pour les chiens de garde et surtout dans l'arène pour les combats de chiens.

Les chiens dans la guerre

Le molossoïde (probablement l'ancêtre du mâtin napolitain) était l'une des races de combat préférées, dotée d'un grand collier à pointes, et c'est aussi la race qui accompagnait l'armée romaine dans ses conquêtes à travers le monde méditerranéen et au-delà. On pense que le Molossoïde fut élevé spécifiquement pour le combat et qu'il fut le principal chien de guerre des Romains, mais pas le seul.

En 231 avant notre ère, le consul romain Marcus Pomponius Matho reprit en Sardaigne la campagne que son frère n'avait pas menée à bien. Les Sardes pratiquaient la guérilla, frappant les légions romaines puis disparaissant dans les grottes et les bois. Selon l'historien Jean Zonaras (1074-1130), Marcus Pomponius "fit venir d'Italie des chiens à l'odorat vif" qui purent suivre les Sardes jusqu'à leurs cachettes et alerter les maîtres-chiens qui les suivaient. La campagne en Sardaigne traînait depuis des années sans montrer le moindre signe de résolution jusqu'à ce que ces chiens ne soient introduits dans la campagne. Marcus Pomponius remporta la victoire et put rentrer à Rome en triomphe.

On ne connaît pas la race exacte des "chiens à l'arôme vif" utilisés par Marcus, mais on pense qu'il s'agissait de chiens courants, peut-être des Vertagus. Le Molossoïde, en revanche, est bien connu comme étant le chien de guerre le plus redoutable des Romains. Ces chiens auraient souvent formé leurs propres compagnies au sein des troupes et étaient protégés par des armures et des colliers métalliques épais à pointes, autrefois utilisés pour protéger les chiens des loups.

Bien qu'il existe des preuves de l'utilisation des molossoïdes comme chiens de garde dans les camps et comme messagers, l'affirmation selon laquelle ils étaient utilisés au combat est controversée. L'écrivain Ria Horter de The Canine Chronicle, par exemple, cite un spécialiste du nom de Robert van der Molen qui prétend avoir prouvé que les chiens n'avaient jamais été utilisés dans les batailles dans le monde antique. Horter cite l'ouvrage de Molen, Dogs in the Greek and Roman World, pour affirmer que les chiens n'ont jamais été des combattants réguliers sur le champ de bataille.

Molossian Hound
Molosse
Osama Shukir Muhammed Amin (Copyright)

Cette affirmation est toutefois contestée par des auteurs qui font état de compagnies militaires de Molossoïdes sous la conduite de maîtres romains sur les lignes de front. En outre, des sources anciennes telles que Pline l'Ancien, Plutarque, Polybe et d'autres font état d'un certain nombre de types de chiens utilisés dans l'armée romaine à différentes époques: canes pugnaces (chiens d'attaque portant une cotte de mailles et un collier à pointes, qui étaient également les premiers chiens de combat dans l'arène), canes villatica (chiens de garde), canes nare sagaces (chiens pisteurs) et canes pedibus cleres (chiens chasseurs), pour n'en citer que quelques-uns.

La race connue sous le nom de Cane Corso était certainement utilisée dans les batailles. Il s'agissait d'un grand mâtin régulièrement utilisé comme chien de garde; son nom même peut d'ailleurs se traduire par "chien de garde". Selon l'écrivain grec Polybe (200-118 av. J.-C.), le Cane Corso était parfois utilisé comme piriferi (porteur de feu) sur le champ de bataille. Les Romains attachaient des seaux d'huile enflammée sur le dos des chiens et les lâchaient vers les premières lignes de la cavalerie adverse.

Le Cane Corso est très probablement le chien souvent représenté sur les gravures antiques, car il était souvent choisi comme chien de ferme pour protéger la maison et le bétail, ainsi que comme chien de chasse, et était donc une figure familière dans l'usage populaire. Dans les écrits plus tardifs, la race semble être associée au Molosse.

Jules César, qui envahit la Grande-Bretagne en 55 avant notre ère, se heurta à l'opposition de guerriers celtes possédant leurs propres chiens, qui sont souvent identifiés comme des dogues anglais, mais César lui-même ne les nomme jamais. Les historiens pensent qu'il est plus probable que César ait rencontré des Molossoïdes qui avaient été amenés en Grande-Bretagne par des commerçants carthaginois. Les Molossoïdes se seraient croisés avec la population canine locale pour donner naissance au Mastiff, mais il semble peu probable que le Mastiff ait déjà été une race en Grande-Bretagne lorsque César y arriva.

Conclusion

L'utilisation de chiens dans la guerre romaine sous Marcus Pomponius et le rapport de Polybe sur le Cane Corso semblent contredire l'affirmation de van der Molen citée par Horter. Les Romains tenaient les chiens en haute estime et de nombreux ouvrages furent écrits sur l'élevage, le dressage et les soins à apporter à ces animaux. Il ne serait pas surprenant que les Romains, toujours pragmatiques, aient utilisé des chiens au combat.

Les Romains comptaient beaucoup sur leurs chiens pour les aider et les protéger dans leur vie quotidienne et, bien que cela puisse sembler contradictoire pour un public moderne, il n'est pas surprenant que les chiens aient également été offerts en sacrifice aux dieux. Comme dans d'autres cultures, les Romains sacrifiaient le meilleur de ce qu'ils avaient, et non ce dont ils pouvaient facilement se passer, et les sacrifices de chiens en sont le meilleur exemple.

Cave Canem, Dog Mosaic
Cave Canem, mosaïque de chien
Mitch Barrie (CC BY-SA)

De la même manière, le chien de combat - que ce soit au Colisée ou sur un ring local - était loin d'être mal utilisé, mais au contraire très honoré et bien soigné. La réputation du propriétaire et, souvent, ses moyens de subsistance dépendaient de la performance du chien lors d'un combat, et ils recevaient de meilleurs soins et une plus grande attention que beaucoup d'esclaves à Rome ou même que certains membres de la famille.

Il existe des preuves que les chiens pouvaient être perçus de manière négative - les Romains, après tout, ont inventé l'expression dies caniculares - "canicule estivale" - associant les chiens à une chaleur intolérable en raison de leur lien avec Sirius (alias Canicula), l'étoile du chien, qui était proéminente à cette saison, mais les associations positives l'emportent de loin sur les négatives. La représentation la plus fréquente du chien dans la Rome antique est celle d'un serviteur loyal, d'un gardien de confiance, et toujours d'un compagnon proche.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2020, septembre 16). Les Chiens et leurs Colliers dans la Rome Antique [Dogs & Their Collars in Ancient Rome]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1603/les-chiens-et-leurs-colliers-dans-la-rome-antique/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Les Chiens et leurs Colliers dans la Rome Antique." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le septembre 16, 2020. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1603/les-chiens-et-leurs-colliers-dans-la-rome-antique/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Les Chiens et leurs Colliers dans la Rome Antique." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 16 sept. 2020. Web. 26 avril 2024.

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