Cabale de Conway

Définition

Harrison W. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 13 mars 2024
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Thomas Conway (by Unknown Artist, Public Domain)
Thomas Conway
Unknown Artist (Public Domain)

La cabale de Conway fut un mouvement entrepris par des officiers militaires et des dirigeants politiques américains pour écarter le général George Washington du commandement de l'armée continentale au cours de l'hiver 1777-78. Ces dirigeants patriotes avaient perdu confiance dans le style de commandement prudent de Washington et complotèrent pour le remplacer par le très énergique général Horatio Gates, héros de Saratoga.

La "cabale" s'articulait autour des représentants de la Nouvelle-Angleterre au Congrès qui étaient à la fois frustrés par le manque d'audace de Washington en campagne et craignaient que le général virginien ne devienne trop puissant. Il ne s'agissait pas d'une "cabale" ou d'une "conspiration" au sens strict du terme, mais plutôt d'un réseau informel de chefs patriotes mécontents qui préféraient le leadership de Gates à celui de Washington. Ce réseau comprenait Samuel Adams, Thomas Mifflin, le Dr Benjamin Rush et, bien sûr, le général de brigade Thomas Conway, qui donna son nom à la "cabale". En novembre 1777, Washington prit connaissance d'une lettre écrite par Conway qui le dénigrait, ce qui amena le général à soupçonner un complot visant à le remplacer par Gates. Les généraux et les alliés politiques de Washington réagirent en annonçant leur soutien au commandant en chef, contrecarrant ainsi tout projet de remplacement. La "cabale" fut alors démantelée, Conway démissionna et Gates présenta ses excuses. La cabale de Conway fut la seule menace politique sérieuse à laquelle Washington dut faire face pendant la guerre d'Indépendance américaine (1775-1783).

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Raisons du mécontentement

Plusieurs raisons expliquent que d'éminents dirigeants patriotes se soient sentis frustrés par le leadership de Washington, ou dans certains cas, s'en soient méfiés. La principale raison résidait dans l'insistance de Washington à mener la guerre selon une stratégie fabienne. Nommée d'après l'ancien dictateur romain Quintus Fabius Maximus, qui employa cette tactique contre le général carthaginois Hannibal Barca, la stratégie fabienne préconise d'éviter les grandes batailles rangées au profit de l'usure de l'ennemi par l'attrition et les petites escarmouches. Ce style de combat plaisait à Washington, qui était opposé à l'une des armées les mieux entraînées au monde et qui était conscient que la destruction de son armée sonnerait probablement le glas de la révolution américaine et réduirait à néant toutes les chances d'indépendance des États-Unis.

Washington donnait la priorité à la préservation de son armée plutôt qu'à la gloire des victoires sur le champ de bataille.

Pour ces raisons, Washington privilégia la préservation de son armée à la gloire des victoires sur le champ de bataille. En particulier après la défaite cuisante des Américains à la bataille de Long Island (27 août 1776), Washington préférait battre en retraite chaque fois que les chances étaient contre lui, n'attaquant que lorsque l'occasion se présentait; cette combinaison de retraite et d'attaque s'avéra fructueuse à la fin de l'année 1776, lorsque Washington put surprendre et vaincre une garnison allemande lors de la bataille de Trenton. Les tactiques fabiennes de Washington n'étaient pas appréciées de tous; en effet, de nombreux membres du Congrès étaient frustrés par la réticence de Washington à mener des batailles majeures, reprochant au style de leadership du général la perte de villes importantes telles que New York et Philadelphie. La stratégie de Washington pourtant fonctionnait - la guerre prolongée devenait de moins en moins populaire en Angleterre, et les commandants britanniques frustrés commençaient à se chamailler entre eux - mais ce n'était pas suffisant pour les dirigeants patriotes qui cherchaient à obtenir une bataille décisive unique pour gagner la guerre.

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Une autre raison du mécontentement était la crainte que Washington ne devienne trop puissant. En 1777, il était déjà adulé par le public américain qui le vénérait comme un sauveur. John Adams, qui estimait qu'un tel culte du héros était incompatible avec les idéaux de la révolution, écrivit une lettre dans laquelle il grommelait: "le peuple d'Amérique s'est rendu coupable d'idolâtrie en faisant d'un homme [Washington] son Dieu" (Boatner, 278). Des hommes comme Adams auraient été de plus en plus inquiets à la fin de l'année 1776, lorsque le deuxième Congrès continental vota l'octroi à Washington de pouvoirs quasi-dictatoriaux afin de poursuivre la guerre. Ces pouvoirs comprenaient la possibilité de recruter des soldats dans n'importe quel État, de révoquer des officiers à volonté et d'emprisonner les ennemis de la révolution. Cette décision horrifia de nombreux membres du Congrès, en particulier les habitants de la Nouvelle-Angleterre, qui étaient déjà sceptiques à l'égard d'une armée permanente et préféraient s'appuyer sur des milices. L'idée d'un commandant en chef populaire, déjà considéré comme un héros par les masses, doté de pouvoirs quasi-dictatoriaux à la tête d'une armée permanente évoquait un Oliver Cromwell ou un Jules César américain. En 1777, des hommes comme John Adams, Samuel Adams et Richard Henry Lee cherchaient des moyens de ramener l'armée sous le contrôle étroit du Congrès.

George Washington, 1776
George Washington, 1776
Charles Willson Peale (Public Domain)

La dernière raison majeure de la cabale de Conway résidait dans les échecs militaires de Washington lors de la campagne de Philadelphie en 1777. Le 25 août, une armée britannique avait débarqué à Head of Elk, dans le Maryland, avec l'intention de marcher sur la capitale révolutionnaire de Philadelphie. Washington, contraint d'abandonner sa stratégie fabienne pour défendre le siège du Congrès, fit face aux Britanniques à la bataille de Brandywine (11 septembre) et fut vaincu, même s'il réussit à dégager son armée avant qu'elle ne soit détruite de manière décisive. Les Britanniques devancèrent alors Washington et s'emparèrent de Philadelphie, que le Congrès venait à peine d'évacuer; la tentative de Washington de reprendre la ville fut contrecarrée à la bataille de Germantown (4 octobre), et la campagne se termina avec deux des villes les plus importantes d'Amérique du Nord, Philadelphie et New York, sous le contrôle des Britanniques. Alors que Washington installait son armée dans ses quartiers d'hiver à Valley Forge, certains membres du Congrès - temporairement installés dans la ville de York, en Pennsylvanie - commencèrent à chercher des candidats pour le remplacer.

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Le héros de Saratoga

Au cours de la même saison de campagne pendant laquelle Washington perdit Philadelphie, un autre général américain remportait la gloire pour les jeunes États-Unis. Le général Horatio Gates, commandant du département nord de l'armée continentale, remporta une grande victoire sur une armée britannique lors des batailles de Saratoga (19 septembre et 7 octobre 1777), au cours desquelles il obligea le général John Burgoyne à se rendre et captura toute une armée britannique. Cette victoire fut si spectaculaire qu'elle servit de catalyseur à l'entrée en guerre de la France en tant qu'alliée des États-Unis l'année suivante. Si l'on peut se demander quelle part du mérite revenait à Gates en personne - Benedict Arnold avait aussi joué un rôle majeur, tout comme Daniel Morgan et plusieurs autres officiers -, le général, lui, n'hésita certainement pas à s'attribuer tout le mérite dans son rapport officiel de la bataille, qui ne mentionnait pas du tout le nom d'Arnold. Gates, peut-être conscient de la baisse de popularité de Washington, envoya le rapport directement au Congrès, enfreignant le protocole en ne l'envoyant pas d'abord à son commandant en chef. Près d'un mois entier s'écoula avant que Gates n'annonce enfin la victoire à Washington, ajoutant un commentaire sarcastique selon lequel il supposait que le général avait déjà eu vent de la nouvelle.

Horatio Gates
Horatio Gates
Gilbert Stuart (Copyright)

Washington interpréta ce camouflet comme signifiant que Gates visait son poste. En effet, plusieurs membres du Congrès se réjouissaient secrètement à l'idée que M. Gates devienne le nouveau commandant en chef; jusque-là, Gates avait été le seul général américain à forcer la reddition d'une armée britannique entière et l'on pensait donc qu'il possédait l'énergie et le dynamisme qui manquaient apparemment à Washington. Le général Thomas Mifflin, de Pennsylvanie, s'en plaignit dans une lettre adressée à Gates:

Nous avons vu une noble armée fondre à cause de marches mal pensées - des marches qui déshonorent leurs auteurs et leurs directeurs et qui ont suscité les sarcasmes et le mépris les plus sévères et les plus justes de la part de nos ennemis. Comme vous êtes enviable, mon cher général! Comme votre conduite et votre fortune sont différentes... en bref, cette armée sera totalement perdue si vous ne descendez pas pour rassembler le groupe vertueux qui souhaite se battre sous votre bannière... préparez-vous à une escapade à cet endroit. Le Congrès doit vous faire venir. (Fleming, 72)

Alors que Washington se préparait à entrer à Valley Forge pour l'hiver, il savait qu'il devait réaffirmer son autorité sur Gates. Début novembre 1777, il envoya son aide de camp, le colonel Alexander Hamilton, à Albany, dans l'État de New York, pour demander à Gates d'envoyer la majeure partie de son armée rejoindre Washington en Pennsylvanie. Hamilton, fervent partisan de Washington, ne cacha pas son mépris pour Gates lorsqu'il arriva au quartier général du général et lui demanda d'envoyer des troupes supplémentaires en Pennsylvanie. Gates, bien qu'insulté par l'attitude de forte tête de Hamilton, accepta néanmoins d'envoyer au moins deux brigades au sud. Hamilton, de retour à Valley Forge, ne pouvait toujours pas parler de Gates sans dédain, évoquant "l'impudence, la folie et la friponnerie" du général (Chernow, 102).

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La lettre de Conway

En décembre 1777, Washington conduisit son armée de 12 000 hommes dans ses quartiers d'hiver à Valley Forge, où elle passerait l'un des hivers les plus difficiles de la guerre. Tout en gérant les problèmes existentiels auxquels son armée était confrontée, tels que la variole et le manque de ravitaillement, Washington devait en même temps faire face à un casse-tête personnel, qui se nommait Thomas Conway. Vétéran de l'armée française né en Irlande, Conway avait rejoint l'armée continentale au printemps précédent, s'enrôlant en tant que plus jeune des 24 généraux de brigade de l'armée. Il ne tarda pas à être déçu par le leadership de Washington, en particulier par son incapacité à repérer une manœuvre de flanc britannique lors de la bataille de Brandywine. Parallèlement, Conway estimait qu'il avait droit au grade de général de division et demandait continuellement au Congrès de lui accorder ce grade, même s'il devait pour cela sauter par-dessus 23 autres généraux de brigade qui avaient plus d'ancienneté que lui.

Fin octobre 1777, le major James Wilkinson, aide de camp du général Gates, sortit boire un verre avec un officier de l'état-major du général William Alexander, plus connu sous le nom de Lord Stirling. Wilkinson, passablement éméché, se mit à bavarder et raconta à son compagnon de beuverie une lettre particulièrement méchante que Conway avait écrite à Gates et dans laquelle il tournait en dérision le leadership de Washington. L'assistant le signala immédiatement à Lord Stirling qui, à son tour, en informa Washington, notant que les commentaires de Conway étaient d'une telle "duplicité malfaisante" qu'il estimait qu'il était de son devoir de les signaler (Boatner, 278). Entre autres critiques, Conway avait apparemment qualifié Washington de "général faible" et déploré de ne pas pouvoir servir sous les ordres du général Gates. Il s'agissait là d'une flagrante insubordination, qui conduisit Washington à confronter Conway le 9 novembre. Si Conway admit avoir critiqué la conduite de l'armée dans la lettre, il nia avoir jamais utilisé l'expression "général faible" pour désigner Washington et affirmait qu'il voulait seulement féliciter Gates pour sa victoire à Saratoga.

James Wilkinson
James Wilkinson
Charles Willson Peale (Public Domain)

Entre-temps, Conway, mortifié par la révélation de ses lettres privées, écrivit à Gates pour lui raconter ce qui s'était passé. Gates fut également indigné et déterminé à découvrir qui avait volé la lettre; il décida qu'il s'agissait de Hamilton, croyant que le colonel avait copié la lettre lors de sa visite à Albany. Gates écrivit alors une lettre furieuse à Washington, lui demandant de punir le "misérable" qui avait "volé" des lettres de sa correspondance privée; Washington répondit froidement que le coupable n'était pas Hamilton, mais Wilkinson, l'aide de camp fort en gueule de Gates (Boatner, 280).

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Conseil de guerre

Lafayette fit savoir qu'il n'accepterait jamais de servir sous les ordres d'un autre que Washington et refusa de faire des rapports au Conseil de guerre.

Alors que le fiasco de la lettre de Conway prenait de l'ampleur, certains membres du Congrès cherchaient toujours à accroître l'autorité du Congrès sur l'Armée continentale. Le 13 décembre, ces membres, dont Samuel Adams et le Dr. Benjamin Rush, décidèrent d'y parvenir en révisant le Conseil de guerre, transformant le comité en la plus haute autorité militaire des États-Unis. Horatio Gates fut nommé président et le général Mifflin était son bras droit. Mais la nomination la plus marquante fut sans doute celle de Thomas Conway en tant qu'inspecteur général, dont le nouveau poste allait le mener à superviser Washington et à faire rapport au Conseil de guerre. Bien que cette nouvelle n'ait pas été la bienvenue pour Washington, le commandant en chef ne laissa pas son mépris personnel pour Conway interférer avec leurs relations professionnelles. Les subordonnés de Washington, cependant, ne prirent pas la promotion de Conway à la légère; les autres généraux de brigade se sentirent insultés par le fait que Conway, le plus jeune d'entre eux, ait été promu inspecteur général. Nombre d'entre eux menacèrent de démissionner en signe de protestation.

Le Conseil de guerre commença immédiatement à planifier une campagne d'hiver, afin de consolider son autorité sur l'armée américaine. Il décida de cibler le Canada et choisit le jeune et fringant général français Gilbert du Motier, marquis de Lafayette, pour diriger l'expédition, comptant sur sa capacité à établir des liens avec la population francophone du Canada. Enthousiasmé à l'idée de disposer d'un commandement indépendant, Lafayette se rendit à Albany, où se déroulèrent les préparatifs de la campagne. Son excitation se transforma rapidement en déception et en dégoût lorsqu'il découvrit que moins de 1 200 soldats l'attendaient, la plupart d'entre eux manquant de fournitures et de vêtements adéquats pour la campagne d'hiver envisagée. Furieux, Lafayette écrivit à Henry Laurens, président du Congrès, dans laquelle il dénonça le mauvais travail du Conseil de guerre dans l'organisation d'une campagne. Le général français fit également savoir qu'il n'accepterait jamais de servir sous les ordres de quelqu'un d'autre que Washington et refusa de faire des rapports au Conseil de guerre. Le projet de campagne canadienne fut abandonné et la réputation de Gates en tant que brillant planificateur fut détruite.

Washington and Lafayette at Valley Forge
Washington et Lafayette à Valley Forge
John Ward Dunsmore (Public Domain)

Au printemps 1778, une délégation du Congrès visita le campement de Washington à Valley Forge. Elle était dirigée par Francis Dana, qui avait été sceptique quant au leadership de Washington. Lors de sa première nuit à Valley Forge, Dana dîna avec Washington qui lui dit sans ambages que "le Congrès ne me fait pas confiance. Je ne peux pas continuer ainsi" (Fleming, 77). Pris au dépourvu par ce commentaire, Dana répondit que la majorité du Congrès faisait encore confiance au général. Au cours des jours suivants, Dana visita le camp et fut impressionné par la façon dont l'armée continentale s'était entraînée pendant l'hiver. À son retour à York, Dana devint un fervent partisan de Washington et fit pression sur le Congrès en faveur du général.

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La cabale s'effiloche

Avec le regain de popularité de Washington au Congrès, la "cabale Conway" commença à s'effilocher. Le président du Congrès, Henry Laurens, obtint une copie de la lettre et informa Washington qu'elle était "dix fois pire" que ce qui avait été initialement rapporté (Boatner, 281). Conway, qui subissait encore le ressentiment des généraux de brigade de l'armée, reçut à présent un contrecoup supplémentaire pour sa lettre. Bien qu'il ait continué de nier toute mauvaise intention, il présenta sa démission en avril 1778, que le Congrès accepta volontiers. Mais Conway ne cessa pas de calomnier Washington, ce qui conduisit le brigadier général John Cadwalader à le provoquer en duel le 4 juillet. Au cours du duel, Cadwalader tira un coup de feu qui pénétra dans la bouche de Conway et ressortit par l'arrière de sa tête; "J'ai en tout cas arrêté la langue menteuse de ce maudit coquin", se serait exclamé Cadwalader, qui ne s'excusa pas, alors qu'il se tenait au-dessus du corps de Conway qui se tordait (Chernow, p. 106). Conway survécut à sa blessure et rentra en France en disgrâce.

Gates, quant à lui, tenta de sauver la face en présentant des excuses écrites à Washington. Il prit ses distances avec Conway et avec les critiques de Washington au Congrès, promettant de soutenir dorénavant le commandant en chef. Après s'être fait battre politiquement, Gates s'en prit à son assistant, Wilkinson, dont la bouche bavarde avait déclenché toute la débâcle. Face à ces accusations, Wilkinson provoqua son supérieur en duel, ce qui poussa Gates à fondre en larmes et à s'excuser. Les deux hommes se réconcilièrent et le duel fut annulé. Cependant, les relations de Gates avec Washington furent définitivement ternies. Conway et Gates ayant été disgraciés, tout espoir de réussite de la "cabale" s'évanouit, car les généraux de Washington continuèrent d'inonder le Congrès de lettres de soutien à leur commandant en chef. Le 28 juin 1778, Washington attaqua une armée britannique lors de la bataille de Monmouth, dissipant ainsi les dernières rumeurs selon lesquelles il était un général timide. Il rallia suffisamment de membres du Congrès à sa cause pour qu'il n'y ait plus jamais de tentative sérieuse de le démettre de ses fonctions de commandant en chef.

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Questions & Réponses

Qu'est-ce que la cabale de Conway ?

La cabale de Conway est le nom donné à un réseau peu organisé de chefs patriotes qui voulaient écarter George Washington du commandement de l'armée continentale et le remplacer par Horatio Gates. Le complot finit par échouer, une fois que les généraux de Washington se déclarèrent en sa faveur.

Qui était le général Conway pendant la guerre d'Indépendance ?

Le général Thomas Conway était un général d'origine irlandaise de l'armée française qui avait rejoint l'armée continentale américaine au printemps 1777. Il est connu pour avoir écrit une lettre désobligeante à l'égard du général Washington et pour avoir insisté pour que le général soit remplacé; la réaction à ce que l'on a appelé la "cabale de Conway" conduisit à la démission de Conway en avril 1778.

Qui était impliqué dans la cabale de Conway ?

La cabale de Conway est souvent associée à Thomas Conway, Horatio Gates et Thomas Mifflin, et aurait été soutenue par Samuel Adams et Benjamin Rush. Cependant, on ne sait pas si ces individus étaient impliqués dans un complot coordonné visant à remplacer Washington, ou s'ils désapprouvaient simplement son style de commandement.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Harrison W. Mark
Harrison Mark est diplômé de SUNY Oswego où il a étudié l'histoire et les sciences politiques.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, H. W. (2024, mars 13). Cabale de Conway [Conway Cabal]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-22749/cabale-de-conway/

Style Chicago

Mark, Harrison W.. "Cabale de Conway." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le mars 13, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-22749/cabale-de-conway/.

Style MLA

Mark, Harrison W.. "Cabale de Conway." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 13 mars 2024. Web. 04 déc. 2024.

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