Sif

Définition

Joshua J. Mark
de , traduit par Yann VERHEYT
publié le 07 septembre 2021
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Disponible dans ces autres langues: anglais
The Norse Goddess Sif (by John Charles Dollman, Public Domain)
La déesse nordique Sif
John Charles Dollman (Public Domain)

Sif est une déesse de la fertilité dans la mythologie nordique, épouse du dieu du tonnerre Thor, plus connue pour l’histoire au cours de laquelle le dieu farceur Loki lui coupe les cheveux afin de lui jouer un tour et est forcé de les remplacer par une coiffe magique, menant à la création de plusieurs autres artefacts magiques bien connus tel que le marteau de Thor.

Elle est la mère de Thrud, la fille de Thor, et d’un fils né d’un père inconnu, Ullr, qui était un dieu archer, chassant et skiant au cours de l’ère pré-viking. Le prologue de l’Edda en prose lui donne un certain nombre d’autres enfants mais, à part Moda et Magi, la plupart ne sont plus jamais mentionnés. Sif est traditionnellement représentée avec de longs cheveux dorés qui selon certains auteurs représenteraient les blés. Selon cette interprétation, elle fait partie d’un couple divin de la fertilité, elle représentant la terre cultivable tandis que Thor, un dieu du ciel, représenterait la pluie qui fertilise la terre pour produire les récoltes.

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Plusieurs érudits, dont Rudolf Simek, rejettent cette interprétation argumentant que Sif n’a jamais reçu de culte similaire à ceux d’autres déesses de la fertilité comme Freyja et Frigg et qu’elle n’apparait que dans l’histoire où sa coupe de cheveux malvenue sert de catalyseur à la création de six objets magiques. En dehors de cette histoire tirée de l’Edda en prose du 13ème siècle (rédigé par Storri Sturluson (1179-1241)) elle est aussi mentionnée brièvement dans le Lokasenna (« La querelle de Loki ») et dans une autre œuvre de l’Edda poétique questionnant sa vertu et sa fidélité.

Aucun récit ne l’associe directement à la fertilité, et son nom peut être traduit en « relation maritale » (d’après Simek, 283) ou « relation par alliance » (Lindow, 266). Elle est généralement perçue, par conséquent, simplement comme l’épouse de Thor ayant reçue ce nom à un moment où Thor était perçu comme un dieu de la fertilité et où les mythes connus impliquant Freyja et Frigg les disqualifiaient en tant que potentielles épouses du dieu.

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La coupe des cheveux de Sif et les objets magiques

Les cheveux de Sif étant sa caractéristique principale, leur perte amuserait de Loki tout en rendant, à coup sûr, son époux Thor furieux.

Dans la section du Skáldskaparmál (« dits sur la poésie ») de l’Edda en prose, Sif fait son apparition la plus importante. L’histoire commence alors que Loki, réfléchissant à quelque espièglerie qu’il pourrait commettre, décide qu’il serait amusant de raser la tête de Sif pendant son sommeil. Les cheveux de cette dernière étant sa caractéristique principale, leur perte amuserait Loki tout en rendant, à coup sûr, son époux Thor furieux, une double victoire donc dans l’esprit de Loki. Loki rase Sif à blanc pendant qu’elle dort à côté de Thor. Quand celui-ci se réveille et la voit, il est pris de furie, devinant immédiatement la responsabilité de Loki, et trouve ce dernier, menaçant de lui briser tous ses os sur le champ s’il ne restaure pas la chevelure de Sif.

Loki s’excuse et le supplie de le libérer afin qu’il puisse aller dans le royaume souterrain des nains. Il lui assure que là-bas il obtiendra des meilleurs artisans, capables de forger n’importe quoi, une chevelure dorée pour Sif encore plus impressionnante que l’originale. Thor libère Loki et il part rapidement sous la terre vers Svartalfheim.

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Il y a plusieurs versions légèrement différentes du mythe mais, en substance, Loki trouve les fils du grand artisan nain Ivaldi, Brokkr et Sindr (parfois nommés Brokk et Eitri) et demande leur aide. Ils réalisent pour Sif une magnifique chevelure d’or pour remplacer ses cheveux puis créent cinq autres objets magiques :

  • Le navire Skidbladnir, le plus rapide de tous les vaisseaux, qui peut se plier et être transporté dans une poche
  • La lance d’Odin, Gungnir, qui trouve toujours sa cible
  • Le sanglier doré de Freyr, Gullinbursti
  • L’anneau magique Draupnir qui donne naissance à huit nouveaux anneaux toutes les neuf nuits
  • Le marteau de Thor, Mjöllnir (« Eclair ») qui revient toujours dans sa main

Les nains avaient fabriqué les trois premiers objets et étaient prêts à les donner aux dieux et à recevoir leur récompense quand Loki, se sentant à nouveau d’humeur malicieuse, les provoqua à l’aide un pari: il paria sa tête contre leur capacité à forger trois autres objets, tout aussi impressionnants que ceux qu’ils venaient de finir. Brokkr et Sindri acceptèrent le défi et Brokkr commença à actionner les soufflets tandis que Sindri conjurait la magie requise.

Loki se transforma en taon et piqua la main de Sindri mais le nain ignora la douleur et tira le sanglier doré du feu. Ensuite, alors qu’ils recommençaient à travailler, le taon Loki piqua le cou de Brokkr mais les nains persévérèrent et créèrent l’anneau magique. Loki, commençant maintenant à paniquer, comprend qu’il doit saboter la dernière pièce pour garder sa tête et pique donc Brokkr au-dessus de l’œil, l’entaillant afin que du sang lui coule sur le visage.

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The Sons of Ivaldi Forging Thor's Hammer
Les fils d'Ivaldi forgeant le marteau de Thor
Elmer Boyd Smith (Public Domain)

Brokkr continua à actionner les soufflets tandis que Sindri façonnait la pièce dans le feu et en tirait le marteau magique. Mais comme Brokkr ne pouvait pas voir ce qu’il faisait la poignée du marteau fut plus courte que prévue. Malgré cela, il retournerait toujours dans la main de son propriétaire une fois lancé et les nains en furent suffisamment satisfaits pour le placer avec le reste des objets à offrir aux dieux.

Le taon Loki prend les six objets et se précipite vers Asgard pour les offrir comme cadeaux aux dieux avant que les nains arrivent et informent quiconque de leur pari. Il présente sa nouvelle chevelure à Sif et le marteau à Thor, il donne l’anneau et la lance à Odin et Freyr reçoit le navire magique et le sanglier. Les nains arrivent, parlent du pari aux dieux et exigent la tête de Loki, ce que les dieux leur accordent en dépit des merveilleux présents qu’il leur a offert. Cependant, Loki fait remarquer qu’il n’a parié que sa tête, pas son cou, et qu’il est impossible pour les nains de lui retirer sa tête sans endommager son cou. Les nains confèrent un moment puis se contentent de faire coudre ensemble les lèvres de Loki avant de rentrer chez eux.

Sif, la récompense de la course d'Odin

Sif joue un rôle mineur dans le récit ci-dessus, n’importe quel autre catalyseur aurait pu être utilisé tout aussi facilement pour envoyer Loki chez les nains pour que ceux-ci créent les objets, et c’est aussi vrai dans les autres récits où elle apparait. Elle semble avoir une identité distincte comme une personnage à la personnalité bien définie, mais dans les histoires où elle apparait elle a surtout une fonction narrative dans la mise en place de l’action.

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Dans l’histoire de la course hippique d’Odin contre le géant Hrungnir, Sif est revendiquée comme récompense par le géant malgré sa défaite. Après qu’Odin ait pris pour monture le cheval magique Sleipnir, il chevauche à travers les neuf royaumes de la cosmologie nordique et finit par arriver à Jotunheim, terre des géants de glace. Hrungnir admire Sleipnir mais clame que son propre cheval, Gullfaxi (« Crinière dorée »), est le cheval le plus rapide et le meilleur de tous les mondes. Odin le défie dans une course et les deux partent au galop vers la ligne d’arrivée, Asgard.

Odin & his Horse Sleipnir
Odin et son cheval Sleipnir
Germanic Mythology (Public Domain)

Les autres dieux ont ouvert les portes pour Odin mais veulent les refermer à l’approche de Hrungnir, malheureusement le géant talonne Odin quand celui-ci passe l’arrivée et il pénètre à l’intérieur des murs du royaume. Odin se sent obligé de lui offrir l’hospitalité et offre à Hrungnir un verre, que le géant finit rapidement avant d’en demander d’autres. Hrungnir s’enivre, menace bruyamment les Asgardiens de les détruire et crie qu’il prendra les deux plus belles déesses, Freyja et Sif, comme récompenses et les ramènera à Jotunheim avec le hall des héros d’Odin, le Valhalla.

Les dieux méprisent déjà Hrungnir pour avoir autrefois enlever la fille de Thor et de Sif, Thrud. Thrud est peut-être une valkyrie qui a échappé à Hrungnir ou peut-être une autre femme. Il n’y a pas de récit de son enlèvement par le géant, on y fait seulement référence. Après que Hrungnir ait fini d’épuiser la patience des dieux avec ses beuglements, et surtout après sa menace d’enlèvement envers Freyja et Sif, ces derniers appellent Thor qui arrive, défie le géant en duel et le tue en lui brisant le crâne avec son marteau. Le corps du géant tombe sur Thor, immobilisant son cou sous une jambe gigantesque et Thor ne peut être libéré que par son puissant fils de trois ans, Magi, qui reçoit Gullfaxi en signe de gratitude.

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Sif dans l'Edda poétique

Sif fait aussi de brèves apparitions dans l’Edda poétique et elle n’y parle qu’une fois. Dans le poème Hárbarðsljóð (« le lai de Hárbardr »), Thor revient à Asgard après des aventures à Jotunheim et arrive à un bac dirigé par un homme nommé Hárbardr (qui est en fait l’un des déguisements d’Odin). Thor lui demande de lui faire passer l’étendue d’eau mais le batelier se contente de l’insulter. Il dit à Thor qu’il devrait faire plus d’effort pour mieux se vêtir car il ressemble à un mendiant. Il parle alors à Thor de ses diverses capacités magiques et lui dit savoir que sa femme, Sif, est en ce moment même chez eux avec un amant. Thor l’accuse de mentir et l’insulte. La compétition entre Odin et Thor se poursuit alors que Hárbardr continue à maltraiter Thor, visiblement sans prendre au sérieux ce que celui-ci lui dit et, au final, Hárbardr refuse définitivement de laisser traverser Thor.

Sif- Norse Goddess with Golden Hair
Sif, déesse nordique aux cheveux dorés
Unknown Artist (Public Domain)

Dans le poème Lokasenna, Loki mentionne aussi l’infidélité de Sif. Le Lokasenna se déroule lors d’un grand banquet des dieux dont Loki a été exclu pour avoir tué un serviteur. Il revient cependant, citant un serment pris autrefois d’Odin, qu’il ne boirait jamais sans que Loki soit présent, donc Odin lui donne une place à la table et Loki commence immédiatement à insulter chaque dieu présent. Après avoir ennuyé beaucoup d’entre eux, Sif s’avance vers lui et lui offre une corne d’hydromel. Elle dit :

Gloire à toi, en ce jour, Loki

Prend cette corne que je t’offre

De notre bon vieil hydromel

Fais ceci, plutôt que chercher querelle

Avec moi, seule parmi

Tous les dieux et déesses.

(Vers 53, 111)

Son discours est compris comme signifiant qu’elle, « seule parmi tous les dieux et déesses » est innocente de toute faute et qu’il n’est donc pas nécessaire que Loki l’insulte puisqu’on ne peut lui imputer aucun tort. Cependant Loki répond :

Tu serais unique, Sif

Si en réalité tu étais

Méfiante et inhospitalière envers les autres hommes.

Mais moi seul sais

Comment tu fus infidèle

A ton époux Thor,

Car j’étais celui avec qui tu couchais.

(Vers 54, 111)

Comme Loki insulte de manière similaire toutes les déesses au banquet, les accusant d’infidélité et de promiscuité, il est impossible de savoir s’il disait la vérité sur Sif. Il est toutefois possible qu’il le soit et qu’elle lui apporte de l’hydromel dans l’espoir qu’il ne révèlera pas leur liaison. Thor est absent au moment de l’échange entre Sif et Loki et Loki ne reparle pas de cette liaison après son arrivée.

Après le banquet Loki essaie de se cacher de la fureur des dieux, attisée non seulement par ses insultes mais aussi à cause du rôle qu’il a joué dans la mort du bien-aimé dieu Baldr, mais il finit par se faire prendre et est enchainé dans une grotte souterraine, sous un serpent dont le venin lui goutte sur la tête. Bien que Loki raconte fréquemment des mensonges dans le cadre de ses manigances, il est aussi connu pour dire la vérité donc il est possible que Sif et lui aient eu une liaison. Ce ne serait pas inhabituels, les déesses de la fertilité étant souvent représentées comme ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes que leur compagnon.

Sif, la déesse de la fertilité

Il est possible que Sif reçoive un aussi bref traitement dans ces récits parce qu’elle était autrefois un déesse de la fertilité très connue, remplacée plus tard par Freyja, Frigg et d’autres, et qui n’aurait pas nécessitée de descriptions supplémentaires pour que l’audience comprenne qui elle était et ce qu’elle représentait. La mythologie nordique fut transmise oralement pendant des siècles avant que la Scandinavie puis l’Islande soient christianisées entre 1000 et 1100 et que l’alphabétisation se répande. Comme le souligne l’universitaire John Lindow, tous les mythes nordiques connus aujourd’hui furent écrits par des chrétiens qui les ont préservés soit pour réfuter ce système de croyance soit pour des raisons jamais mentionnées.

Sif aurait pu être une déesse préchrétienne populaire dont les histoires furent ignorées par les scribes chrétiens ou qui avait déjà été remplacée

Dans ce cas, Sif aurait pu être un déesse préchrétienne populaire dont les histoires furent ignorées par les scribes chrétiens ou qui, à leur époque, avait déjà été remplacée par Freyja et Frigg, deux déesses de la fertilité aussi accusées d’infidélité et de promiscuité. Une déesse de la fertilité est toujours un symbole d’un certain aspect de la terre et de son abondance, dans le cas de Sif les terres arables, et prendre plus d’un partenaire est perçu comme représentant la réceptivité de la terre à la fertilisation.

Cependant les suggestions selon lesquelles il y aurait eu un culte établi dédié à Sif ont été remises en question, ces affirmations ne reposant sur aucun élément disponible dans les sources originales. Sif n’est jamais réellement définie comme une déesse de la fertilité. Il se peut que Sif ait reçu un traitement aussi bref parce qu’elle fut créée uniquement pour servir d’outil narratif et n’ait jamais tenu aucune autre fonction. L’auteur Rudolf Simek, entre autres, prétend que l’histoire de la coupe des cheveux de Sif fut inventée par Sturluson (qui ajouta sa propre patte à un certain nombre de mythes) et que ses cheveux ne représentent ni les blés ni aucun autre produit cultivé.

La chevelure dorée de Sif a été surtout vue comme une représentation mythique des douces ondulations d’un [champ de blé] qui est coupé chaque année et pourtant repousse l’année suivante ; mais même [le grand mythographe Jacob Grimm] était sceptique face à cette interprétation ; le fait qu’un type particulier de mousse est appelé haddr Sifjar ‘chevelure de Sif’ en vieux norrois contredit aussi clairement cette hypothèse. Par conséquent il semble que le culte agricole, que plusieurs érudits veulent attribuer à Sif, dérivant de la connexion avec ses cheveux dorés soit simplement le résultat d’une interprétation trop zélée de l’anecdote de Sturluson qui a ajouté le motif féérique des cheveux d’or à la création de plusieurs attributs des dieux, sinon il n’y a aucune raison d’attribuer un culte à Sif. (283)

L’affirmation de Simek pourrait être correcte mais il n’y a aucun moyen de savoir si Sif existait dans les croyances nordiques préchrétiennes vu que, comme dit précédemment, elles ne furent pas rédigées. Les premières poésies scaldiques adressant des événements et thèmes mythologiques ne datent que de l’ère chrétienne, époque à laquelle Freyja et Frigg étaient déjà des déesses de la fertilité importantes et Sif pouvait avoir été remplacée depuis longtemps.

Loki Gives Sif the Gold-Spun Hair
Loki donne à Sif la coiffe d'or
Unknown Artist (Public Domain)

Conclusion

Qui qu’elle ait pu être auparavant, les récits encore existants ne la représente qu’en tant qu’épouse de Thor et son nom soutient l’affirmation qu’il s’agit de la fonction pour laquelle elle a été créée. La mousse connue comme chevelure de Sif à laquelle Simek fait référence aurait été nommée en l’honneur de la femme de Thor parce qu’elle ressemblait à la description de ses cheveux, ces cheveux par conséquent n’aurait pas du tout représenté les blés mais avait simplement pour but de complimenter la fémininité de Sif qui est souvent symbolisée par de longues chevelures luxuriantes.

Aujourd’hui Sif est plus connue grâce aux films de l’univers cinématographique Marvel, Thor (2011) et Thor : Le Monde des ténèbres ainsi qu’aux séries télévisées Marvel : Les Agents du SHIELD et Loki (dans lesquels elle est interprétée par l’actrice Jaimie Alexander) où elle est imaginée comme une déesse guerrière qui, dans les films, combat aux côtés de Thor mais n’est pas sa femme. La Sif mythologique ne ressemble en rien au personnage des films Marvel car on ne fait jamais référence à elle en tant que déesse guerrière de quelque manière que ce soit.

Les deux fois où elle apparait dans les récits elle est montrée soit comme la victime d’un mauvais tour que son époux doit venger, donnant lieu à certains des attributs les plus connus des dieux nordiques, soit comme une invitée d’un banquet. Toutes les représentations ultérieures sont des réinventions de la déesse ne s’appuyant pas sur la mythologie dont elle est issue. Malgré tout, les représentations tardives de Sif conservent l’image des déesses nordique agissant comme des entités indépendantes, toutes aussi capables de se battre que n’importe quel autre dieu pour ce en quoi elles croient et, sur ce point, la Sif de Marvel recevrait certainement l’approbation de son inspiration médiévale.

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Traducteur

Yann VERHEYT
Yann est depuis son enfance passionné par l’histoire, la littérature et l'informatique. Il suit une formation universitaire, d'abord en littérature puis en traduction et parle couramment français, anglais et créole antillais.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2021, septembre 07). Sif [Sif]. (Y. VERHEYT, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-20033/sif/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Sif." Traduit par Yann VERHEYT. World History Encyclopedia. modifié le septembre 07, 2021. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-20033/sif/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Sif." Traduit par Yann VERHEYT. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 07 sept. 2021. Web. 25 avril 2024.

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