Buttes Indiennes d'Etowah

Définition

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié sur
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Mound B, Etowah (by Kåre Thor Olsen, CC BY-SA)
Monticule B, Etowah
Kåre Thor Olsen (CC BY-SA)

Les buttes indiennes d'Etowah (Etowah mounds ou Etowah Indian Mounds en anglais) est un site archéologique situé près de Cartersville, en Géorgie, aux États-Unis, qui renferme les ruines d'une cité amérindienne préhistorique dont le nom d'origine est inconnu. La désignation actuelle d'Etowah signifie "ville" dans la langue des Autochtones Muscogee (Creek).

La ville fut construite en trois phases entre 1000 et 1550 environ et le site actuel comprend trois grands monticules et trois monticules plus petits entourant une place centrale. Les trois grands monticules étaient la résidence du chef (monticule A), le site cérémoniel pour les rituels religieux (monticule B) et le site funéraire pour la noblesse (monticule C); les monticules plus petits sont tous attachés ou proches du plus grand. Entre les trois se trouvait une place qui servait aux cérémonies, au commerce et à un terrain de jeu de balle.

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La ville fut construite et prospéra pendant la période connue sous le nom de culture du Mississippi (vers 1100-1540), à l'époque où de nombreux sites de tumulus parmi les plus connus d'Amérique du Nord - tels que Cahokia et Moundville - furent également construits. La ville semble s'être développée à partir d'un petit village de la période sylvicole (vers 500 av. J.-C. - 1100 de notre ère) dont les habitants étaient apparentés à ceux qui construisirent Etowah et aux tribus amérindiennes Creek et Muskogee de la région qui vécurent à l'intérieur et à proximité du site.

La nation Cherokee arriva dans la région par le nord au XVe siècle et s'installa à Etowah, mais, comme beaucoup d'autres dans la région, elle fut décimée par les maladies européennes contre lesquelles elle n'était pas immunisée. Les Creek et les Cherokee restèrent toutefois sur leurs terres jusqu'à ce que de l'or ne soit découvert dans la région et qu'ils ne soient déplacés de force vers l'Oklahoma sur ordre du président Andrew Jackson (1829-1837) dans les années 1830, une perte tragique de terres et d'héritage pour les Premières nations par le biais de la migration forcée connue sous le nom de "Piste des larmes".

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on estime qu'Etowah est le plus intact des sites de tumulus de la culture du mississippi du sud-est.

Les monticules furent remarqués pour la première fois par des Américains en 1817 et sondés en 1883, mais aucune fouille majeure ne fut entreprise avant 1925, lorsque le célèbre (ou infâme) archéologue Warren K. Moorehead (1866-1939) arriva sur le site. Les travaux de Moorehead sur le tumulus C - la zone du site la plus complètement fouillée à ce jour - ont mis au jour un certain nombre d'artefacts importants qui ont permis de dater le site de la période de la culture du Mississippi. Les fouilles menées depuis celles de Moorehead ont été sporadiques, mais on estime, sur la base de ce qui a été trouvé et de la préservation générale du site, qu'Etowah est le plus intact des sites de tumulus de la culture du Mississippi du sud-est construits par les ancêtres de la nation Muscogee-Creek.

Les bâtisseurs de tumulus et la culture du Mississippi

La culture du Mississippi est souvent citée comme étant le début de la construction de monticules monumentaux, mais des monticules avaient été construits des milliers d'années auparavant en Amérique du Nord. Les monticules de Watson Brake datent d'environ 3500 avant notre ère et ceux de Poverty Point d'environ 1700-1100 avant notre ère, suivis par les monticules de la culture du Mississippi. La culture du Mississippi est toutefois la plus connue et la plus étroitement associée à la construction de tumulus, en raison de la prolifération des tumulus avant cette période et de l'habileté des peuples de la culture Adena (vers 800 av. J.-C. - 1 de notre ère) et de la culture Hopewell (vers 100 av. J.-C. - 500 de notre ère) qui perfectionnèrent la construction de tumulus et servirent de modèle pour des travaux ultérieurs tels que les célèbres Cahokia Mounds et Moundville de la culture du Mississippi.

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Map of Mississippian and Related Cultures
Carte des cultures du Mississippi ou apparentées
Wikipedia (CC BY-NC-SA)

De nombreux tumulus furent construits pendant la période archaïque (vers 8000-1000 av. J.-C.) et la période sylvicole, mais ils différaient des sites de la culture du Mississippi ultérieure, comme Etowah, en ce sens que ceux des Adena étaient coniques tandis que ceux des Hopewell étaient soit des effigies, soit des tumulus à sommet plat. La culture du Mississippi s'inspira des deux traditions pour créer ses tumulus, qui furent influencés, du moins en partie, par les croyances religieuses répandues dans toute la région par la culture Hopewell.

Religion amérindienne

La religion amérindienne prit la forme de l'animisme - la croyance que tout est animé par un esprit qui vit après la mort du corps physique et que toutes les choses sont liées dans un réseau complexe de réciprocité - et l'on pense que la construction des tumulus, à Etowah et ailleurs, était une expression de cette croyance. Les gens se consacraient à l'enlèvement systématique de la terre d'un endroit à l'autre pour le plus grand bien de la communauté, en honorant les esprits d'un lieu donné et en élevant leur chef et/ou leurs prêtres à un niveau supérieur, plus proche du soleil, qui était considéré comme un dieu. Cela peut être considéré comme un acte de réciprocité dans la mesure où les gens fournissaient une "maison" aux esprits, concentraient l'énergie de ces esprits pour le bien de la communauté et rendaient ensuite la pareille aux esprits par le biais de cérémonies rituelles.

Pour communier avec les esprits et les dieux, les gens durent modifier leur perception du monde qui les entourait, ce qu'ils firent par le biais de rituels, qui pouvaient inclure la construction de monticules, mais qui impliquaient certainement les monticules eux-mêmes, qui élevaient les participants. Les hallucinogènes sous forme de tabac particulièrement fort, cultivés par les Adena et les Hopewell au début, puis par la culture du Mississippi, auraient également joué un rôle dans cette communion. L'érudit Charles C. Mann commente:

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Les Hopewell recherchaient apparemment l'extase spirituelle en se mettant en transe, peut-être aidés par le tabac. Dans cet état de ravissement, l'âme voyage vers d'autres mondes. Comme c'est généralement le cas, des personnes dotées de capacités particulières sont apparues pour aider les voyageurs à franchir le portail vers le monde numineux. Au fil du temps, ces chamans sont devenus des gardiens, contrôlant l'accès au royaume surnaturel. Ils transmettaient leur contrôle et leurs privilèges à leurs enfants, créant ainsi une prêtrise héréditaire: les conseillers des rois, voire les rois eux-mêmes. Ils ont acquis des connaissances en matière de guérison, ont maîtrisé et inventé des cérémonies, ont appris à connaître les nombreuses divinités du panthéon Hopewell. Nous ne savons pas grand-chose de ces dieux aujourd'hui, car peu de leurs images sont parvenues jusqu'à nous. On peut supposer que les chamans racontaient leurs histoires à des foules attentives; il est presque certain qu'ils expliquaient quand et où les dieux voulaient construire des monticules. Dans le contexte du village, le monticule, visible partout, était autant un phare qu'une cathédrale médiévale. Comme les églises gothiques, qui disposaient de places pour la représentation en plein air de pièces de théâtre sacrées, les tertres avaient des verts devant eux: des espaces rituels à usage public. (294-295)

Les sites de tumulus de la culture du Mississippi - ainsi que ceux construits plus tôt comme Poverty Point - suivent ce modèle. Il est également probable que les habitants de la culture du Mississippi utilisaient le tabac pour modifier leur état de conscience, car c'était l'une des cultures qu'ils pratiquaient, avec le maïs, les haricots et les courges. Ces cultures servaient à payer les ouvriers pour la construction des tumulus et d'autres tâches, ainsi qu'à faire du commerce avec d'autres communautés, souvent sur de grandes distances. Le tumulus B d'Etowah semble avoir été utilisé pour des rituels, mais les objets provenant de la place située sous le tumulus A suggèrent qu'il en était de même dans cette zone. Il est possible que le tumulus A, qui abritait la résidence du chef, ait également été considéré comme la demeure des esprits du lieu et que la place ait servi de lieu principal pour les honorer lors des rituels.

Mound A, Etowah
Monticule A, Etowah
William Avery Hudson (CC BY-NC-ND)

Buttes indiennes d'Etowah

La façon dont les buttes étaient utilisées n'est pas encore tout à fait claire, car le site n'a été que très peu fouillé, mais ce qui est clair, c'est que les monticules figurent parmi les meilleures représentations du travail de la culture du Mississippi, avec trois monticules à sommet plat entourant la place centrale. Comme indiqué, le site fut achevé en trois phases au cours des différentes périodes de la culture du Mississippi:

  • Mississippi précoce: vers 1000-1200
  • Mississippi moyen: vers 1200-1375
  • Mississippien tardif: vers 1375-1540
L'emplacement et la hauteur des monticules semblent honorer le chef, les cérémonies religieuses et les défunts dans l'ordre décroissant des monticules les plus grands aux plus petits.

On pense que la ville se serait développée à partir d'un village antérieur sur le site, associé à la culture Swift Creek, qui construisait des monticules pendant la période du Sylvicole moyen et qui créa les monticules de Leake à trois kilomètres à l'ouest d'Etowah. Les peuples de Swift Creek, comme de nombreux bâtisseurs de tumulus, étaient des chasseurs-cueilleurs qui consacraient beaucoup de temps à la construction de leurs tumulus avant de les abandonner et de passer à autre chose. Il semble que ce soit le cas pour les Leake Mounds, puisque le site fut abandonné vers 650, ainsi qu'à Etowah, puisque les artefacts trouvés sur le site suggèrent que l'ancien village de Swift Creek aurait été abandonné vers 600.

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On ne sait pas si les Swift Creek commencèrent l'un ou l'autre des monticules actuellement présents à Etowah, car seul le monticule C a été fouillé de manière significative, mais c'est une possibilité. L'emplacement et la hauteur des tumulus semblent honorer le chef, les cérémonies religieuses et les défunts dans l'ordre décroissant du plus grand au plus petit, bien que cette affirmation soit spéculative et que la taille n'ait peut-être rien à voir avec la signification.

  • Le tumulus A - site de la résidence du chef - mesure 19 m de haut et était autrefois surmonté de quatre bâtiments entourant une cour.
  • Le tumulus B - site des rituels religieux - mesure 7,6 m de haut et semble avoir abrité des temples.
  • Le tumulus C - tumulus funéraire - s'élève à 3 mètres de haut et était également surmonté d'un temple ou d'une chapelle.

Le tumulus A est situé juste devant la place centrale de la ville, les deux autres tumulus se trouvant sur le côté. Le chef de la communauté fut très tôt connu sous le titre de "frère du soleil" et était censé pouvoir communier directement avec le dieu du soleil. Son monticule à Etowah est le plus haut afin de le rapprocher de son "frère" dans le ciel et de permettre une communication plus directe. Les cérémonies qui se déroulaient sur le tumulus B étaient peut-être des rituels funéraires associés au tumulus C, mais cela n'est pas certain.

Impression of Mound C, Etowah
Impression du tertre C, Etowah
Robert Neitzel (CC BY-NC-ND)

La classe inférieure vivait dans des maisons de bois et de chaume autour de la place et des monticules, et il semble qu'il y ait également eu des structures industrielles et commerciales dans cette zone. À ce jour, 140 structures ont été identifiées sur le site grâce à des trous de poteau, des débris et à l'utilisation de magnétomètres qui peuvent détecter des anomalies sous le sol qui, une fois analysées, suggèrent d'anciennes tranchées, des bâtiments et des murs. L'utilisation de magnétomètres permet aux archéologues d'éviter de perturber la surface des monticules et de la place. Les magnétomètres ont également permis d'identifier une palissade, une barrière en bois et un fossé qui entouraient le site sur trois côtés, le quatrième étant ouvert sur la rivière Etowah. La palissade comportait des tours de guet espacées de 24 mètres (80 pieds) depuis l'ouverture sur la rivière, en demi-cercle se terminant par la rivière sur le côté le plus éloigné.

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Les habitants pratiquaient le commerce à longue distance, ce qui leur permettait d'obtenir des matières premières non disponibles localement, comme le marbre, qui était utilisé pour créer les célèbres statues Etowah, des figures jumelles d'un homme et d'une femme peut être utilisées comme effigies lors de rituels religieux en l'honneur des ancêtres de ces peuples. La vie quotidienne était centrée sur la chasse, la pêche et les cultures, ainsi que sur le travail sur les monticules, les cérémonies religieuses et les activités de loisir.

Parmi ces dernières, les plus populaires étaient les jeux de balle, dont l'un ressemblait à la crosse moderne et l'autre à un jeu appelé "chunkey" dans lequel les joueurs lançaient des bâtons sculptés vers un disque roulant, en essayant de faire atterrir leurs bâtons le plus près possible de l'emplacement final du disque; le joueur dont le bâton était le plus proche marquait le point et le premier à atteindre 12 points était le vainqueur. Le Chunkey était pris très au sérieux, et des paris importants semblent avoir été faits sur le jeu, d'après les rapports ultérieurs des explorateurs européens, les perdants choisissant parfois de se suicider plutôt que de vivre avec la défaite et la honte qui en découlait.

Etowah Statues
Statues d'Etowah
Heironymous Rowe (CC BY-SA)

Le site était encore habité en 1540 lorsque le conquistador espagnol Hernando de Soto (vers 1500-1542) arriva dans la région à la recherche d'or. Les rapports de De Soto mentionnent un village appelé Itaba (traduit par "frontière") que des chercheurs ultérieurs ont associé à Etowah. La petite armée de De Soto, composée de 550 hommes, d'esclaves africains et mexicains et de chiens de guerre, ravagea la région car elle était convaincue que les indigènes cachaient d'énormes quantités d'or. L'érudit James Wilson note:

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Les Indiens signalèrent l'approche de De Soto par un relais de feux de balisage, mais ils furent incapables d'arrêter l'expédition qui laissa dans son sillage des temples profanés, des entrepôts pillés et des villes rasées. (135)

De Soto mourut de la "fièvre de l'ancien monde" alors qu'il cherchait encore de l'or dans la région, et les agents pathogènes de cette maladie européenne se répandirent parmi les indigènes qui n'avaient aucune immunité naturelle contre eux. Entre les maladies transmises par les Européens et le massacre en masse des villages qui "refusaient de céder leur or", la population de la région fut considérablement réduite, et c'est très probablement ce qui se passa à Etowah. Les chroniqueurs de De Soto rapportent qu'il aurait ordonné la destruction de villages et de villes où "les cris des femmes et des enfants étaient tels qu'ils assourdissaient ceux qui les poursuivaient" (Wilson, 137), et il est possible que cette même politique ait été mise en œuvre à Etowah.

Découvertes américaines et déplacement des tribus

Quoi qu'il soit advenu des premiers habitants, la tribu Muscogee Creek, qui revendique des liens ancestraux avec Etowah, vivait sur le site à la fin du XVe siècle, lorsque les Cherokees seraient arrivés de la région des Grands Lacs, au nord. En 1800, les Cherokees étaient déjà installés depuis longtemps et c'est la tribu qui fit connaître Etowah aux Américains. Le premier rapport américain concernant Etowah provient du pasteur Elias Cornelius (1758-1823), un évangéliste qui parcourait la région pour convertir les autochtones au christianisme et créer des écoles pour les "civiliser". Cornelius s'engagea avec les Cherokee près d'Etowah qui l'amenèrent sur le site en 1817. Il consigna l'événement et une description admirative des monticules dans son journal, mais celui-ci ne fut publié qu'en 1833.

Recreated House at Etowah Mounds
Maison recréée à Etowah Mounds
William Avery Hudson (CC BY-NC-ND)

À cette époque, la ruée vers l'or en Géorgie (vers 1829-1840) était bien engagée et les spéculateurs se précipitèrent dans la région dans l'espoir de s'enrichir. Le récit de Cornelius sur Etowah, même si l'un d'entre eux l'avait lu, n'aurait rien changé car les Américains avaient depuis longtemps adopté une politique irrespectueuse à l'égard des traditions et des droits fonciers des Amérindiens et ne se seraient certainement pas arrêtés à ce moment-là pour prendre en considération les anciennes revendications des Amérindiens sur la terre, surtout lorsqu'il s'agissait d'or. En 1830, il y avait des milliers de mineurs le long de la rivière Etowah et les Muscogee Creek, les Cherokees et d'autres nations, privées des ressources nécessaires, durent lutter contre l'afflux d'immigrants.

Le président Andrew Jackson réagit à la montée des tensions en signant l'Indian Removal Act (loi sur le déplacement des Indiens) de 1830. Bien que les Creek, les Cherokees et d'autres aient fait appel à la Cour suprême pour conserver leurs terres, ils perdirent leur procès et furent déplacés vers l'Oklahoma et d'autres régions de l'ouest. Cette migration forcée de plus de 60 000 Amérindiens est connue sous le nom de "Piste des larmes" en raison du nombre d'Amérindiens qui périrent au cours de cette marche et de la perte de leurs terres au profit de spéculateurs avides qui, après avoir épuisé les filons d'or, abandonnèrent la région pour la prochaine prometteuse de richesses.

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Conclusion

En 1883, l'ethnologue Cyrus Thomas (1825-1910) et l'archéologue John P. Rogan (c. 1880s) effectuèrent les premières fouilles expérimentales à Etowah pour le compte du Smithsonian Institute. Rogan, sous la direction de Thomas, découvrit les plaques de cuivre connues aujourd'hui sous le nom de Plaques d'Etowah, ainsi qu'un certain nombre d'autres artefacts aujourd'hui exposés au Smithsonian.

La première fouille complète du site d'Etowah n'a été entreprise qu'en 1925 sous la direction de Warren K. Moorehead, qui est à la fois loué et critiqué pour son travail à Etowah et ailleurs. Moorehead était constamment orienté vers les objets et s'engageait fréquemment dans des mesures destructrices dans sa quête d'artefacts dignes d'être conservés dans un musée. Il travailla quatre saisons à Etowah, se concentrant sur le tumulus C qui récompensa ses efforts par un certain nombre de découvertes significatives. Lorsque les tumulus A et B n'ont pas donné les mêmes résultats, il a abandonné ses efforts.

En 2021, seuls 9 % du site ont été fouillés et répertoriés, malgré des fouilles périodiques depuis l'époque de Moorehead jusqu'à aujourd'hui. Aujourd'hui, Etowah est protégé en tant que National Historic Landmark et est ouvert au public en tant que parc archéologique. Le musée du site contient des objets excavés des monticules et de la zone environnante et propose également des expositions interactives sur l'histoire des Amérindiens qui construisirent les grands monticules et vécurent dans la région pendant des milliers d'années avant l'arrivée des immigrants européens dont les descendants occupent aujourd'hui les terres entourant le site.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2021, mai 10). Buttes Indiennes d'Etowah [Etowah Mounds]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-19774/buttes-indiennes-detowah/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Buttes Indiennes d'Etowah." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le mai 10, 2021. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-19774/buttes-indiennes-detowah/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Buttes Indiennes d'Etowah." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 10 mai 2021, https://www.worldhistory.org/Etowah_Mounds/. Web. 16 juil. 2025.

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