Chute de la Compagnie Britannique des Indes Orientales

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Mark Cartwright
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 26 octobre 2022
Disponible dans ces autres langues: anglais, portugais, espagnol
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La Compagnie britannique des Indes orientales (alias EIC en anglais, 1600-1874) fut l'entreprise privée la plus grande et la plus prospère jamais créée. Toute puissante dans tous les pays qu'elle colonisa, l'EIC utilisait sa propre armée privée et son contrôle territorial croissant, en particulier en Inde, ce qui l'exposa à une surveillance de plus en plus étroite de la part du gouvernement britannique à la fin du 18e siècle. Limitée par plusieurs lois parlementaires successives sur un période de plusieurs décennies (en raison d'allégations de corruption et d'absence de responsabilité) l'indépendance de l'EIC prit fin avec le chaos de la mutinerie des Cipayes de 1857-58. La Couronne britannique remplaça le conseil d'administration de l'EIC en tant que gouverneur de l'Inde britannique, et le Parlement dissolut officiellement l'EIC en 1874.

East India Docks
Docks des Indes orientales
The British Museum (CC BY-NC-SA)

Un géant du commerce

Fondée en 1600 par une charte royale, l'EIC fut établie en tant que société de commerce par actions pour exploiter les opportunités à l'est du Cap de Bonne Espérance où elle obtint un monopole commercial. Pour mener à bien ce commerce, l'EIC était autorisée à "faire la guerre". Bien que l'EIC ne détenait pas la souveraineté dans ses zones d'opération, elle était autorisée à l'exercer au nom de la Couronne et du gouvernement anglais (puis britannique). Cette distinction subtile devint encore plus floue au fur et à mesure que la compagnie devenait plus puissante, et c'était là la source du problème et la cause de sa disparition finale.

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La compagnie rendit ses actionnaires très riches grâce à son commerce mondial d'épices, de thé, de textiles et d'opium. Afin de protéger ses intérêts, l'EIC paya ses propres armées privées en Inde dont les sièges étaient au Bengale, à Madras et à Bombay (Mumbai). Elle loua également à long terme des régiments de l'armée régulière britannique. À partir du milieu du 18e siècle, à commencer par la victoire de Robert Clive à la bataille de Plassey en 1757, ces forces permirent à l'EIC de s'emparer de territoires de l'empire moghol en déclin et des États princiers indiens. L'EIC administra ensuite ces territoires, prélevant des taxes et des droits pour enrichir davantage ses actionnaires et entretenir ses forces armées.

En fait, l'EIC était un État dans l'État qui perçoit même ses propres impôts dans certaines régions.

Des critiques de plus en plus nombreuses

L'EIC avait de nombreux ennemis, non seulement les sociétés commerciales européennes rivales et les souverains en Inde, mais aussi en Grande-Bretagne. Elle était critiquée pour ses monopoles, ses conditions commerciales draconiennes et sa corruption. Le commerce de la compagnie était si important qu'il était responsable d'une grave hémorragie dans les stocks d'argent de la Grande-Bretagne. Ses directeurs rentraient en Angleterre avec une nouvelle richesse qui bouleversait la hiérarchie établie de la société britannique. Ces nouveaux riches étaient surnommés de façon désobligeante les "nabobs" (du terme indien nawab qui signifie souverain). L'EIC n'était pas populaire en raison des dommages qu'elle causait au commerce de la laine anglaise par l'importation à bas prix de textiles fabriqués en Inde. Plus tard, les Indiens seraient tout aussi perturbés par l'importation en Inde de tissus de coton encore moins chers fabriqués par les grandes usines de l'Angleterre industrialisée. Cerise sur le gâteau, l'EIC balaya également les souverains qui se trouvaient sur son chemin, siphonna sans relâche les ressources et ne fit pas assez (voire même rien) pour répandre le christianisme parmi les peuples vivant sur ses vastes territoires.

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British Conquest in India c. 1857
Conquête britannique en Inde vers 1857
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

En fait, l'EIC était un État dans l'État, percevant même désormais ses propres impôts et rendant la justice par le biais de ses tribunaux. C'était une entité dotée de pouvoirs souverains, mais qui n'avait de comptes à rendre à personne d'autre que ses actionnaires. Comme le fit si bien remarquer le célèbre économiste et philosophe écossais Adam Smith (1723-1790) dans son ouvrage intitulé An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations (Enquête sur la nature et les causes de la richesse des nations), publié en 1776, un souverain qui détient un monopole commercial ne peut pas gouverner de manière équitable pour tous ses sujets, les deux idées étant tout simplement incompatibles. Le Parlement, bien que plus de 100 membres aient été employés par l'EIC à un moment ou à un autre, souleva également des questions gênantes : L'EIC représentait-il convenablement les intérêts britanniques à l'étranger ? Son monopole commercial n'empiétait-il pas sur le potentiel de croissance d'autres entreprises britanniques ?

Une réglementation croissante

Loi de 1773

Le retour de Robert Clive (1725-1774) en Angleterre fut l'un des premiers signes inquiétants pour les administrateurs de l'EIC que leur long processus d'enrichissement pourrait toucher à sa fin. À cause de rumeurs selon lesquelles les vastes richesses de l'ancien gouverneur du Bengale avaient été acquises en grande partie par la corruption, le Parlement ouvrit une enquête sur les affaires de Clive en 1773. En fin de compte, Clive fut honorablement acquitté, mais son conseil au Parlement de prendre en charge l'EIC ne fut pas suivi. Il y eut cependant une restructuration de la gestion de la société. La loi de 1773 entraîna des changements. Le gouvernement s'appuya sur le fait que l'EIC avait besoin d'un prêt alors qu'elle venait d'accorder à ses actionnaires un dividende de 12,5 %. Il y eut la nomination du premier gouverneur général de l'EIC, Warren Hastings (1732-1818), qui gouvernait désormais avec un conseil de quatre conseillers. Des restrictions supplémentaires sont ici résumées par M. Mansingh :

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La Cour des directeurs à Londres était tenue d'organiser des élections tous les quatre ans, un quart de ses membres étant remplacé chaque année, et les actionnaires détenant des actions de 1 000 £ ou plus ayant le droit de vote. De plus, les directeurs devaient soumettre des copies de toute la correspondance et des dépêches de leurs facteurs [négociants] en Inde à un ministre de la Couronne, c'est-à-dire le secrétaire d'État pour l'Inde... Une Cour suprême a été établie à Calcutta avec des appels seulement au roi en conseil.

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Robert Clive & Shah Alam
Robert Clive et Shah Alam
Benjamin West (Public Domain)

Le gouvernement britannique avait au moins acquis une certaine influence sur les décisions militaires, financières et politiques dans les territoires administrés en son nom par l'EIC. L'intérêt accru que le gouvernement britannique commença à porter à l'Inde était probablement une conséquence directe de la perte de ses colonies en Amérique du Nord en 1783.

Hastings était spécifiquement chargé de réduire la corruption, principalement l'usage des commerçants de se livrer au commerce privé et d'accepter des pots-de-vin de la part des futurs titulaires de contrats. Tout commerce privé par les employés de l'EIC fut interdit et les salaires furent augmentés. Hastings tenta également de mettre un terme aux pires abus commis par les agents locaux de l'EIC à l'encontre des populations autochtones.

Les philosophes britanniques influençaient les politiciens par leurs réflexions sur l'importance de la liberté individuelle, du gouvernement par consentement et de la règle par la justice.

Ironiquement, compte tenu de son mandat initial, Hastings fit lui-même l'objet d'une enquête pour corruption à son retour en Angleterre en 1785. Le politicien whig Edmund Burke (1729-1797) fut particulièrement cinglant à l'égard de celui qu'il considérait être un autre "nabob". Pire encore aux yeux de Burke, Hastings avait souillé le nom de la Grande-Bretagne en Inde et sur la scène internationale en commettant des vols de grande envergure et en acquérant pour l'EIC "toutes les propriétés foncières du Bengale sous d'étranges prétextes" (Wilson, 132). Une fois de plus, les membres éminents du Parlement britannique furent horrifiés par les récits sordides sur les politiques de l'EIC en Inde, et beaucoup souhaitèrent soumettre la compagnie à une surveillance et à un contrôle beaucoup plus stricts. La réforme n'était cependant pas simple lorsqu'il s'agissait d'un tel géant commercial. De nombreux députés étaient encore employés par l'EIC ou en étaient actionnaires (23 % dans les années 1770). En outre, la monarchie britannique n'était pas favorable à l'atteinte à la propriété privée. Néanmoins, la question brûlante de l'époque était de savoir pourquoi cette société privée aux intérêts privés était autorisée à se comporter comme un État, mais sans aucune des contraintes d'un électorat ou des scrupules de la justice. L'atmosphère de l'époque est ici pertinente. Les philosophes politiques influençaient désormais les politiciens britanniques par leurs réflexions sur l'importance de la liberté individuelle, de gouvernement par consentement et de gouvernance basée sur la justice.

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The Trial of Warren Hastings
Le procès de Warren Hastings
Unknown Artist (Public Domain)

Le Regulation Act de 1784

Le Regulation Act de 1784 (souvent appelée "loi sur les Indes de Pitt", du nom du premier ministre de l'époque, William Pitt le Jeune (1759-1806)) restructura une fois de plus la direction de l'EIC et le Parlement plaça l'un de ses représentants au sein du désormais tout-puissant Conseil de contrôle basé à Londres. La Loi sur les Indes stipulait que le Board of Control (Comité de contrôle) "supervisait, dirigeait et contrôlait tous les actes, opérations et préoccupations qui, de quelque manière que ce soit, avaient trait au gouvernement civil ou militaire ou aux revenus des possessions territoriales britanniques dans les Indes orientales" (Barrow, 63). Pour l'instant, l'ingérence du gouvernement se limitait à une surveillance plutôt qu'à une intervention régulière, mais les liens incommodes de la bureaucratie se resserraient de plus en plus sur les libertés prises depuis trop longtemps par l'EIC.

En 1787, Hastings fut mis en accusation par le Parlement et fut accusé de "hauts crimes et délits". L'affaire fut entendue à Westminster Hall sous les auspices de la Chambre des communes, et le public et la presse purent y assister. Tout comme Clive, Hastings fut finalement acquitté de toute faute commise pendant son séjour en Inde. Cette fois, cependant, les sombres affaires de l'EIC furent bien loin de passer inaperçues.

Le Charter Act de 1813

La vague de réglementation suivante eut lieu avec le Charter Act de 1813. Désormais, tout nouveau territoire capturé par l'EIC passait sous la souveraineté directe du Parlement britannique. En outre, l'EIC mit fin à son monopole commercial en Inde et dut cesser d'interdire les missionnaires sur son territoire (bien qu'ils aient eu besoin d'une licence pour opérer). D'autres mesures de contrôle furent prises à la suite de la crise économique mondiale de 1825. L'EIC connut des difficultés financières et dut être renfloué par le gouvernement britannique. Le prêt fut accordé, mais la contrepartie fut une nouvelle réglementation des affaires de l'EIC. Les députés envisageaient de prendre des mesures encore plus draconiennes à l'encontre de l'EIC :

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Les grandes questions qui se posaient au Parlement étaient de savoir si la Compagnie devait continuer à exister, si elle devait conserver son monopole du commerce avec la Chine, et quel rôle la Compagnie devait jouer si on lui permettait de continuer à exister mais sans son monopole. (Barrow, 110).

Comme le fit remarquer un député, M. James Silk Buckingham, en 1830, " l'idée de confier à une association par actions [...] l'administration politique d'un Empire peuplé de 100 millions d'âmes [...] était absurde " (Dalrymple, 390).

Copper Coin of the East India Company
Pièce en cuivre de la Compagnie des Indes orientales
Billjones94 (CC BY-SA)

Le Charter Act de 1833

Le Charter Act de 1833 resserra encore plus l'étau autour du cou de l'EIC. Cette loi supprima toutes les restrictions que l'EIC avait établies sur l'immigration en Inde. Le monopole de la compagnie sur le commerce avec la Chine prit également fin. Le système judiciaire - terriblement en retard en termes d'affaires entendues - fut centralisé et les publications régulières de nouveaux codes ultérieures tentèrent d'homogénéiser les lois et leur application en Inde. Peut-être plus important encore, cette charte élargit le Conseil dirigeant et lui donna, ainsi qu'au gouverneur général, le pouvoir de créer une législation applicable à toute personne résidant sur le territoire de l'EIC. En 1835, pour la première fois, la Compagnie émit une monnaie qui avait cours légal dans toutes ses présidences (régions administratives) et dans les États princiers indiens.

La nouvelle pièce de monnaie de la Compagnie a symboliquement établi les Britanniques - et non seulement la Compagnie - en tant que puissance dominante en Inde et a créé l'une des conditions de l'émergence d'une économie nationale... on pourrait dire que le lancement de la roupie de la Compagnie a également été le lancement de l'État colonial. (Barrow, 113-14)

Les pièces portaient un portrait du roi William IV du Royaume-Uni (r. de 1830 à 1837).

Le Charter Act de 1853

Le Charter Act de 1853 réduisit à nouveau les pouvoirs de l'EIC, de sorte que l'EIC n'était "plus qu'une agence de gestion pour l'administration de l'Inde, soumise à la direction du gouvernement britannique en matière de politique" (Spears, 148). La grande société commerciale ressemblait en tous points à une administration coloniale britannique ailleurs. Elle pouvait lever des impôts, disposait d'une armée et d'une vaste fonction publique, le tout relié monétairement par sa monnaie et physiquement par un réseau de lignes ferroviaires et télégraphiques. De plus, l'idée même que la Grande-Bretagne était à la fois à la tête de l'Inde et et responsable de son peuple était devenue une idée reçue dans l'esprit des administrateurs coloniaux et du Parlement britannique. Le règne de l'EIC avait été un processus long et progressif, mais il s'acheva par un désastre sanglant.

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Mutinerie et effondrement

En 1857, l'EIC fut secoué par la mutinerie des cipayes (alias l'insurrection ou la première guerre d'indépendance indienne), qui commença avec des soldats indiens (cipayes) de l'armée de l'EIC se rebellant contre leurs officiers. L'agitation s'étendit rapidement et finit par impliquer plusieurs dirigeants d'États princiers et des Indiens de toutes classes. Les causes de la rébellion étaient nombreuses et allaient de la discrimination à l'encontre des pratiques culturelles indiennes à l'interdiction faite aux princes indiens de transmettre leurs territoires à un fils adoptif, mais l'étincelle initiale vint des cipayes. Les cipayes protestaient (entre autre) contre leur salaire bien inférieur à celui des soldats britanniques de l'EIC. À ce moment-là, l'EIC employait environ 45 000 soldats britanniques et plus de 230 000 cipayes. Les cipayes s'emparèrent de centres importants comme Delhi, mais leur manque de commandement et de coordination d'ensemble ne leur permit pas de gagner contre les ressources supérieures de l'EIC, surtout lorsque 40 000 soldats furent envoyés en Inde par le gouvernement britannique.

The Recapture of Delhi
La reconquête de Delhi
Bequet Freres (Public Domain)

Après la répression de la mutinerie, le sentiment en Grande-Bretagne était qu'une colonie aussi importante que l'Inde ne pouvait plus être laissée entre les mains d'une société privée. L'humeur générale fut capturée par l'Illustrated London News dans l'extrait d'article suivant de juillet 1857 :

L'état des affaires en Inde pourrait bien susciter l'inquiétude de la nation... Notre maison en Inde est en feu. Nous ne sommes pas assurés. Perdre cette maison serait perdre le pouvoir, le prestige et le caractère - descendre dans le rang des nations... S'il était souhaitable que nous gagnions l'Inde par l'épée ou non n'est plus une question. Après l'avoir gagnée, nous devons la garder. (Barrow, 167-8)

La Couronne britannique prit la pleine possession des territoires de l'EIC en Inde avec la loi sur le gouvernement de l'Inde du 2 août 1858. Les armées de l'EIC furent absorbées par l'armée britannique et la marine de l'EIC fut dissoute. La société privée la plus agressive et la plus impitoyable jamais créée était effectivement nationalisée. C'est ainsi que commença ce que l'on appelle communément le Raj (règne) britannique en Inde. Un nouveau secrétaire d'État pour l'Inde fut nommé; il était directement responsable devant le Parlement, tandis qu'un vice-roi représentait la Couronne. Le vice-roi était à la tête d'un cabinet de ministres qui supervisait l'administration quotidienne et les opérations judiciaires. L'Inde fut divisée en gouvernorats qui étaient à leur tour divisés en gouvernorats adjoints. Le 1er juin 1874, après avoir généreusement permis à ses actionnaires de récolter encore plus de dividendes pendant 16 ans, le Parlement dissolut officiellement l'EIC. En 1877, la reine Victoria fut proclamée impératrice des Indes. La Compagnie britannique des Indes orientales n'était plus.

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Questions & Réponses

Qu'est-ce qui a causé la chute de la Compagnie britannique des Indes orientales ?

La chute de la Compagnie britannique des Indes orientales a été provoquée par l'inquiétude du Parlement britannique qui estimait qu'elle régnait sur les sujets sans rendre de comptes ni accorder l'attention nécessaire à la justice et à l'équité. Considérée comme une organisation corrompue et antidémocratique, elle a été progressivement reprise par le gouvernement.

Quand la Compagnie britannique des Indes orientales a-t-elle pris fin ?

La Compagnie britannique des Indes orientales prit fin en 1858 en ce qui concerne le contrôle de l'Inde, mais elle ne fut pas formellement dissoute avant 1874.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer cette ressource

Style APA

Cartwright, M. (2022, octobre 26). Chute de la Compagnie Britannique des Indes Orientales [Fall of the East India Company]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2096/chute-de-la-compagnie-britannique-des-indes-orient/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Chute de la Compagnie Britannique des Indes Orientales." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le octobre 26, 2022. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2096/chute-de-la-compagnie-britannique-des-indes-orient/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Chute de la Compagnie Britannique des Indes Orientales." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 26 oct. 2022. Web. 04 déc. 2024.

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