Révolte de Mavia et Question Chrétienne

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Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 05 février 2019
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Disponible dans ces autres langues: anglais

En 378 de notre ère, la reine tanukhid Mavia (r. d'environ 375 à c. 425 de notre ère) mena avec succès une révolte contre l'Empire romain, opposant ses forces aux armées de l'empereur Valens (364-378 de notre ère). Lancée dans la région du sud de la Syrie, elle détruisit les territoires romains du sud de la Jordanie jusqu'à l'Arabie et l'Israël actuels.

Les sources principales de son histoire sont l'Histoire ecclésiastique de Rufin d'Aquilée (c. 345-411 de notre ère) qui la décrit dans le livre XI.6, Socrate le Scholastique (c. 380-439 de notre ère) dans son Histoire ecclésiastique livre IV.36, Théodoret de Cyr (c. 393 - c. 458 de notre ère) dans son Histoire ecclésiastique livre IV.20, et Sozomène (c. 400-450 de notre ère) dans son Histoire ecclésiastique livre VI:38. Une révolte généralisée des tribus d'Arabie contre Rome est également décrite dans un ouvrage connu sous le nom de Ammonii Monachi Relatio (daté entre 373 et 377 de notre ère) qui décrit très probablement la révolte de Mavia en 378 de notre ère et devrait être daté de cette année-là.

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Map of the Roman Empire, 350 CE
Carte de l'Empire romain, 350 de notre ère
Poole, Reginald Lane, 1857-1939 (CC BY-NC-SA)

Si tous ces historiens fournissent des descriptions plus ou moins détaillées de l'insurrection de Mavia, aucun d'entre eux n'en donne la raison. Tout ce qu'ils disent, c'est qu'après la mort de son mari, elle lança une révolte réussie qui força Rome à demander la paix à ses conditions. Elle n'avait qu'une seule exigence: qu'un moine chrétien nommé Moïse soit nommé évêque de son peuple.

Cette stipulation a suggéré à certains chercheurs que Mavia et sa tribu étaient des chrétiens arabes orthodoxes nicéens qui s'opposaient au projet de Rome d'installer un évêque arien comme chef spirituel et qui se seraient donc rebellés. Dans le livre Christ in the Christian Tradition, par exemple, le spécialiste Aloys Grillmeier cite une rumeur attribuée au clerc Théodore le Lecteur (mort vers 543 de notre ère) selon laquelle la tribu de Mavia était chrétienne et poursuit en déclarant:

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Il semble toutefois probable qu'au moins certains membres de la tribu [de Mavia] étaient chrétiens; comment expliquer autrement leur désir d'avoir un évêque ? (34)

Le chercheur Irfan Shahid estime que la révolte de Mavia doit être comprise dans le contexte de "l'histoire ecclésiastique de la période et de ses controverses théologiques" (152). Dans son ouvrage Byzance et les Arabes au IVe siècle, Shahid se concentre continuellement sur l'aspect chrétien du conflit tel qu'il est relaté dans les sources primaires et sur la manière dont le différend entre Mavia et Rome est lié à l'hérésie arienne.

Ces affirmations ignorent la nature complexe du IVe siècle de notre ère dans cette région, ainsi que les récits originaux qui relatent la rébellion. Nulle part dans ces récits il n'est suggéré que Mavia était chrétienne et Sozomène, en fait, indique clairement qu'il y avait peu de chrétiens dans sa tribu, même après que Moïse soit devenu évêque. Aucune des sources n'affirme que Valens avait l'intention d'installer un évêque arien sur le peuple de Mavia. De plus, il faut noter que les sources originales sont des histoires ecclésiastiques qui auraient certainement fait mention du christianisme de Mavia s'il avait été un facteur de la rébellion. La cause la plus probable de la révolte ne serait donc pas une divergence religieuse, mais la violation du protocole par Valens.

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Les Sarrasins et Rome

Le royaume de Nabatée prospéra dans la région de l'ancienne Jordanie entre 168 avant notre ère et 106 de notre ère; à sa chute, la région fut annexée par Rome sous le nom d'Arabie Pétrée. Les Nabatéens avaient contrôlé les routes de l'encens entre Saba, dans le sud de l'Arabie, et le port de Gaza, sur la Méditerranée, bien avant (au moins 312 av. J.-C.) et étaient suffisamment puissants pour exercer également un contrôle sur les tribus bédouines de la région.

Les Tanukhides devinrent des foederati de Rome mais semblent avoir compris que l'accord n'existait qu'entre leur phylarque et l'empereur de Rome.

Parmi les tribus absorbées par les Nabatéens se trouvaient les Tanukhides qui semblent avoir partagé leur prospérité. Entre 40 et 106 de notre ère, les rois nabatéens perdirent du territoire et du pouvoir au profit de Rome et leur emprise sur les coalitions tribales se relâcha. Les Tanukhides devinrent des foederati de Rome (peuple fédéré) mais semblent avoir compris que l'accord n'existait qu'entre leur phylarque ("chef de la tribu") et l'empereur de Rome; le successeur de leur phylarque - et par extension le peuple - n'avait aucune obligation de continuer à servir Rome après la mort du chef, à moins qu'un autre accord ne soit conclu.

Guerres gothiques

À la fin du IVe siècle de notre ère, Rome avait besoin d'un maximum de fœderati pour lutter contre les invasions barbares et, sous le règne de Valens en particulier, contre les Goths. Valens affronta le roi goth Athanaric (mort en 381 de notre ère) entre 367 et 369, sans succès, et dut finalement accepter les conditions stipulées par les Goths.

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Valens, Capitoline Museums
Valens, musées capitolins
Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)

Le conflit entre Valens et Athanaric se serait probablement poursuivi sans l'intervention des Huns qui dévastèrent les régions des Goths et poussèrent un certain nombre d'entre eux, sous la direction d'un autre chef goth, Fritigern (+ 380 de notre ère), à franchir la frontière et à pénétrer dans les territoires romains. Les Romains considéraient depuis longtemps les Goths comme des barbares sous-humains, mais, ayant besoin de plus en plus d'hommes pour remplir leurs rangs, les Goths avaient aussi régulièrement servi de foederati en combattant leurs compatriotes goths.

La mauvaise opinion des Romains à l'égard des Goths finit par aboutir au conflit connu sous le nom de Guerre des Goths, de 376 à 382 de notre ère, lorsque les mauvais traitements infligés par les Romains aux Goths sous la direction de Fritigern devinrent intolérables. Fritigern mena son peuple à la révolte et, en réponse, Valens mobilisa les armées romaines pour mater la rébellion gothique.

La reine Mavia

C'est à ce moment-là que Mavia entra dans l'histoire, car Valens avait fait appel à ses foederati pour fournir des troupes auxiliaires à l'armée. Son mari venait de mourir et, comme nous l'avons vu, il ne semble pas qu'elle ait reconnu l'existence d'un accord formel avec Rome pour leur fournir des troupes. Socrate le Scolastique note que Mavia commença les hostilités peu après le départ de Valens d'Antioche, ce que la plupart des spécialistes situent vers 377 de notre ère. Sozomène décrit la rébellion et les vaines tentatives de Rome pour la contrôler:

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Vers cette époque, le roi des Sarrasins mourut et la paix qui avait existé entre cette nation et les Romains fut dissoute. [Mavia], la veuve du défunt monarque, après avoir accédé au gouvernement de sa race, conduisit ses troupes en Phénicie et en Palestine, jusqu'aux régions de l'Égypte situées à la gauche de ceux qui naviguent vers la source du Nil, et que l'on appelle généralement l'Arabie. Cette guerre ne fut nullement négligeable, bien que menée par une femme (Livre VI:38).

Lorsque les Romains se rendirent compte qu'ils ne pouvaient pas la vaincre, ils cherchèrent des conditions et découvrirent que Mavia n'en avait qu'une: elle souhaitait que le moine nommé Moïse, originaire de sa région, devienne l'évêque de son peuple.

La question orthodoxe-arienne

Cette exigence conduisit de nombreuses personnes à conclure que Mavia et son peuple étaient des chrétiens orthodoxes nicéens qui voulaient un évêque orthodoxe, et non un arien, comme chef spirituel. À cette époque, deux interprétations chrétiennes de l'identité de Jésus s'opposaient. L'interprétation orthodoxe nicéenne affirmait que Jésus était un avec Dieu le Père et le Saint-Esprit et qu'il n'avait jamais été créé (une position théologique connue sous le nom d'Homoosion, qui signifie "un dans l'être"), tandis que l'interprétation arienne soutenait que Jésus était un être créé, "engendré par le Père", et qu'il lui était subordonné.

L'arianisme fut formulé pour la première fois par le clerc Arius (c. 256-336 de notre ère), tandis que l'interprétation dite orthodoxe fut ratifiée par les clercs sous Constantin le Grand (r. de 312 à 337 de notre ère) lors du premier concile de Nicée en 325 de notre ère. Constantin avait vaincu Maxence, son rival en tant qu'empereur, en 312 de notre ère lors de la bataille du pont Milvius et avait affirmé que sa victoire avait été assurée par une vision du dieu Jésus-Christ. Si Jésus n'était qu'un homme engendré par Dieu, il n'était alors qu'un demi-dieu, et non un dieu à part entière, et Constantin n'avait aucune patience face à cette interprétation. Lors du premier concile de Nicée, il menaça d'exil ou d'exécution les évêques qui ne condamneraient pas l'arianisme.

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À l'époque du soulèvement de Mavia, Valens était arien, tout comme un certain nombre d'évêques et d'ecclésiastiques importants à Rome et dans les provinces. Pour les chrétiens orthodoxes de Nicée, l'arianisme était une hérésie car il niait la divinité de Jésus; pour les ariens, l'interprétation de Nicée était un polythéisme car elle soutenait l'existence d'une divinité composée de trois entités distinctes et éternelles. Les chrétiens orthodoxes auraient refusé d'être dirigés par un arien, tout comme les chrétiens ariens auraient refusé d'être dirigés par un ecclésiastique orthodoxe.

La demande de Mavia fut donc interprétée à la lumière de cette controverse, et il serait logique qu'elle ait été une chrétienne orthodoxe à la tête d'une tribu de chrétiens orthodoxes qui refusaient d'avoir un évêque arien comme chef spirituel. Certains chercheurs (comme Shahid) ont affirmé que Rome souhaitait imposer un évêque arien à la tribu chrétienne nicéenne de Mavia et que son objection prit la forme d'une rébellion.

First Council of Nicaea
Premier Concile de Nicée (Monastère du Grand Météore, Grèce)
Jjensen (Public Domain)

Bien que cette interprétation semble logique, elle n'est pas étayée par les premiers récits. Le moine Moïse est décrit comme un membre de la race de Mavia qui menait une vie irréprochable et qui, grâce à sa foi en Dieu, était capable d'accomplir des miracles. Il a été établi que de tels moines évangélisaient les tribus d'Arabie, non pas en faisant du prosélytisme, mais en donnant l'exemple; leur vie de dévotion désintéressée à Dieu attirait d'autres personnes vers la foi chrétienne.

Les tribus arabes, comme les Goths, étaient initialement hostiles aux missionnaires chrétiens car elles pensaient - à juste titre - que le christianisme était une religion romaine dont les missionnaires étaient envoyés pour saper leurs valeurs culturelles et leurs traditions par la conversion. Toutefois, certains moines, qui n'étaient pas des évangélistes déclarés, semblent avoir été admirés par les Arabes à cette époque et des siècles plus tard. Ils sont parfois désignés par le mot arabe rahib (pluriel: ruhban) qui se traduit par "surveillant" dans un sens spirituel.

L'érudit Cenap Cakmak parle de rahib à cet égard, l'interprétant comme "une personne qui se consacre à un culte intense" (1246). Les ruhban étaient des hommes saints dont la foi transcendait les distinctions et les divisions religieuses et les définissait comme des hommes de Dieu, et non comme des membres d'un système religieux organisé particulier. Cakmak note que cela apparaît des siècles après la révolte de Mavia dans des passages du Coran du VIIe siècle:

Le Coran décrit le prêtre (ou le moine) comme une personne religieuse qui mène une vie retirée, très probablement dans un monastère, sans interférer dans les affaires politiques ou quotidiennes. La représentation du Coran suggère également qu'un prêtre passe son temps à accomplir des rituels et des prières et qu'il se tient à l'écart des actes pécheurs. (1245)

Ce type de figure religieuse aurait été opposé aux évêques et autres clercs de Rome, souvent corrompus, impliqués dans diverses affaires sordides et membres d'une hiérarchie ecclésiastique qui avait plus à voir avec le pouvoir séculier qu'avec la vision spirituelle.

Mavia aurait donc pu demander à Rome d'utiliser son pouvoir pour persuader Moïse de quitter sa vie solitaire de moine et d'assumer la responsabilité de chef spirituel de son peuple. Elle aurait fait cette demande en se fondant sur la bonté innée et le pouvoir spirituel de Moïse, et non parce qu'elle était une chrétienne orthodoxe.

Moïse et le traité de paix

Contrairement à la plupart des moines de la région arabe, Moïse était arabe. Shahid a noté que c'est peut-être son appartenance ethnique qui le rendit encore plus remarquable aux yeux de Mavia et de son peuple: il était l'un des leurs. Moïse était très probablement un chrétien orthodoxe, puisqu'il est représenté comme refusant d'être ordonné à Alexandrie par l'évêque arien Lucius. L'historien Michel le Syrien (mort en 1199) le confirme en affirmant explicitement que Moïse refusa d'être ordonné par des ariens. Il se peut toutefois que Moïse se soit opposé en personne à Lucius, ecclésiastique chrétien corrompu, plutôt que d'affirmer des différences doctrinales. Socrate le Scholastique décrit l'ordination de Moïse et la conclusion du traité de paix:

Un certain Moïse, Sarrasin de naissance, qui menait une vie monastique dans le désert, devint extrêmement éminent par sa piété, sa foi et ses miracles. Mavia, la reine des Sarrasins, désirait que ce personnage soit nommé évêque de sa nation, et promit à cette condition de mettre fin à la guerre. Les généraux romains, considérant qu'une paix fondée sur de telles conditions serait extrêmement avantageuse, donnèrent immédiatement des instructions pour qu'elle soit ratifiée.

Moïse fut donc saisi et amené du désert à Alexandrie, afin d'être initié aux fonctions sacerdotales. Mais lorsqu'il fut présenté à Lucius, qui présidait alors les églises de la ville, il refusa d'être ordonné par lui, et protesta en ces termes: "Je me considère en effet comme indigne de la charge sacrée; mais si les nécessités de l'État exigent que je la porte, ce ne sera pas par l'imposition de la main de Lucius, car elle a été remplie de sang." Lorsque Lucius lui dit qu'il était de son devoir d'apprendre de lui les principes de la religion et de ne pas proférer de reproches, Moïse répondit: "Les questions de foi ne sont pas en cause maintenant; mais tes pratiques infâmes à l'égard des frères prouvent suffisamment l'incompatibilité de tes doctrines avec la vérité chrétienne. Le chrétien ne frappe pas, il n'injurie pas, il ne combat pas, car il n'appartient pas à un serviteur du Seigneur de combattre. Mais vos actes sont dénoncés par ceux qui ont été exilés, exposés aux bêtes sauvages et livrés aux flammes. Ce que nous avons vu de nos propres yeux est bien plus convaincant que ce que nous recevons du rapport d'un autre."

Moïse, après s'être exprimé de la sorte, fut emmené par ses amis dans les montagnes pour y recevoir l'ordination des évêques qui y vivaient en exil. Sa consécration mit fin à la guerre des Sarrasins; et Mavia observa si scrupuleusement la paix ainsi conclue avec les Romains, qu'elle donna sa fille en mariage à Victor, commandant en chef de l'armée romaine. (IV.36)

Les autres récits attribuent également à Moïse la conclusion de la paix entre les Sarrasins et Rome. Sozomène ne mentionne pas l'ordination de Moïse par des évêques en exil, notant seulement qu'après avoir refusé d'être ordonné par Lucius, "il alla chez les Sarrasins" et plus loin qu'"il les réconcilia avec les Romains et en convertit beaucoup au christianisme et passa sa vie parmi eux en tant que prêtre, bien qu'il ait trouvé peu de gens qui partageaient sa croyance" (VI.38).

Conclusion

Après le traité de paix, Valens fut désormais libre de s'occuper de la révolte des Goths. La révolte de Mavia avait retardé le déploiement de ses troupes en Thrace et il était désormais impatient de résoudre les problèmes avec les Goths. Selon l'historien Ammien Marcellin (IVe siècle de notre ère), Valens était un homme vaniteux qui refusa d'attendre les renforts de l'empereur Gratien (r. de 367 à 383 de notre ère) de l'Empire romain d'Occident et lança sottement une attaque contre une force supérieure. Cette affirmation est sans doute vraie, mais il est également possible que la rébellion de Mavia ait retardé Valens si longtemps et se soit terminée de manière si insatisfaisante qu'il sentit qu'il avait besoin d'une grande victoire rapidement pour retrouver son prestige.

Valens fit face aux Goths sous les ordres de Fritigern à la bataille d'Andrinople, où il fut tué et l'armée romaine vaincue en 378 de notre ère. La victoire des Goths terrifia les Romains qui fortifièrent leurs villes, y compris Constantinople, contre toute attaque. Ammien note que la cavalerie sarrasine participa à la défense de Constantinople en tant que foederati de Rome.

Theodosius I Solidus
Solidus représentant Théodose Ier
CNG (GNU FDL)

La paix avec les Goths fut conclue par Théodose Ier (r. de 379 à 395 de notre ère) vers 382 et les conditions furent si favorables qu'elles contribuèrent à un nouveau soulèvement des Tanukhides, qui se sentirent trahis, en 383. La nature exacte de ces conditions n'est pas claire, mais il semble que la coalition de Mavia ait eu l'impression d'avoir été traitée injustement par rapport aux autres. Cette révolte fut rapidement réprimée et le pouvoir des Tanukhides déclina rapidement dans la région par la suite. Une autre coalition tribale arabe, les Salihides, devint alors le plus important foederati de Rome dans la province.

Il a été suggéré que Mavia aurait été tuée lors de la révolte de 383, compte tenu de la rapidité avec laquelle sa tribu perdit son prestige par la suite. Cette affirmation est spéculative, tout comme l'autre, avancée par Shahid, selon laquelle Mavia aurait régné au moins jusqu'en 425 de notre ère. Jusqu'à ce que d'autres preuves soient apportées, le sort final de Mavia reste un mystère. À l'apogée de son pouvoir, cependant, il est clair qu'elle était une formidable reine guerrière capable de défier les légions de Rome et d'en sortir victorieuse. Il semble également évident que sa rébellion n'était pas motivée par sa prétendue foi chrétienne, mais par sa demande de respect en tant que reine régnante de son peuple.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2019, février 05). Révolte de Mavia et Question Chrétienne [Mavia's Revolt & the Christian Question]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1315/revolte-de-mavia-et-question-chretienne/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Révolte de Mavia et Question Chrétienne." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le février 05, 2019. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1315/revolte-de-mavia-et-question-chretienne/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Révolte de Mavia et Question Chrétienne." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 05 févr. 2019. Web. 26 avril 2024.

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