Jeux, Sports et Loisirs dans l'Égypte Ancienne

Article

Joshua J. Mark
de , traduit par Caroline Martin
publié le 11 avril 2017
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Disponible dans ces autres langues: anglais, espagnol

Bien que les Égyptiens de l’Égypte ancienne soient souvent décrits comme obsédés par la mort et moroses, ils appréciaient en fait beaucoup la vie et leur culture reflétait leur croyance dans l'existence comme un voyage éternel empreint de magie. La vie était un cadeau des dieux et l'on attendait des gens qu'ils profitent de ce cadeau aussi pleinement que possible.

Les inscriptions, les œuvres d'art et divers objets montrent clairement que la vie des anciens Égyptiens consistait à profiter de la vie et à faire en sorte que le temps passé sur terre soit digne d'une vie éternelle. L'une des façons dont ils poursuivaient cet objectif est familière à toute personne de notre époque : par le biais des sports et des jeux.

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Game of Senet
Jeu de Senet
Tjflex2 (CC BY-NC-ND)

Beaucoup de ces activités récréatives sont les mêmes que celles de nos jours et elles étaient pratiquées plus ou moins de la même manière. La forme physique était une partie importante de la vie des anciens Égyptiens et les sports les aidaient à conserver leur santé et leur vigueur. Les jeux étaient des activités plus intellectuelles, comme le populaire Senet, qui semble avoir été leur version du jeu de dames. Ces sports et ces jeux reflétaient les valeurs de la culture dans la mesure où ils étaient évidemment amusants mais ils contribuaient également au bien-être général.

Loisirs

Dès leur plus jeune âge, les Égyptiens de toutes les classes sociales passaient beaucoup de temps à l'extérieur. Les œuvres d'art et les inscriptions, ainsi que les lettres, fournissent des exemples d'enfants jouant dans la cour ou dans la rue dès leur plus jeune âge. Les garçons et les filles étaient nus de leur naissance à l'âge de la puberté et les personnages de nombreuses peintures se situent manifestement dans cette période.

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ON PENSAIT QU'UNE ENFANCE SAINE CONDUISAIT À DEVENIR UN ADULTE SAIN ET PRODUCTIF DE LA COMMUNAUTÉ.

Les jeunes garçons portaient également leurs cheveux en une seule mèche latérale, le reste de la tête étant rasé, et cet aspect est également représenté dans de nombreuses œuvres montrant des personnes jouant à des jeux en plein air. On pensait qu'une enfance saine conduisait à devenir un adulte sain et productif de la communauté, bien que, en contradiction apparente avec cette valeur ; les riches prêtres, les scribes et les administrateurs etaient fréquemment représentés en surpoids.

Pourtant, l'athlétisme et la forme physique faisaient partie intégrante de la vie des Égyptiens de toutes les époques. Les sports faisaient partie du couronnement du roi, des célébrations des victoires militaires, des cérémonies religieuses et des festivals, tandis que les jeux étaient manifestement un passe-temps populaire, à en juger par le nombre de jeux de société trouvés et la fréquence à laquelle ils apparaissent dans les œuvres d'art. Le senet, en fait, est représenté en train d'être joué par les gens et les dieux dans l'au-delà, et l'on pense que le jeu reflète le voyage d'une personne à travers la vie vers l'éternité.

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Les enfants égyptiens jouaient également avec des jouets, et nombre de leurs jeux sont encore appréciés par les jeunes d'aujourd'hui. Les garçons et les filles ne jouaient pas ensemble, et les différents sports qu'ils pratiquaient reflétaient les valeurs attendues des deux sexes : on voit souvent les garçons lutter, ramer, boxer ou pratiquer des sports d'équipe compétitifs comme le hockey sur gazon, tandis que les filles sont représentées en train de jongler, de faire de la gymnastique ou de la danse. Les filles et les garçons apprenaient à nager dès leur plus jeune âge, et les deux sont représentés pratiquant ce sport et faisant du bateau.

Jouets

La plupart des jouets des jeunes Égyptiens étaient semblables aux figurines et aux poupées d'aujourd'hui. L'égyptologue Rosalie David note que « les jeunes enfants jouaient avec des poupées dans des berceaux ; des animaux en jouets, dont des crocodiles à mâchoires mobiles ; des marionnettes, dont des nains dansants ; des hochets et des toupies ; et des armes miniatures »(330). Ils jouaient également avec des figurines de femmes et d'hommes, qui étaient faites d'argile ou de bois. Une pièce particulièrement complexe du Moyen Empire (2040-1782 av. J.-C.) est une figurine (généralement interprétée comme une femme) pétrissant de la pâte (également interprétée comme moulant du grain). Il s'agit d'un jouet à tirer avec un morceau de ficelle attaché à la personne en bois qui est ancrée sur une plate-forme et penchée sur une pente, tenant un objet ovale. Lorsque l'on tire sur la ficelle, la figurine va et vient à son travail.

Ancient Egyptian Toy
Ancien jouet égyptien
Rob Koopman (CC BY-SA)

De nombreux jouets étaient attachés à des morceaux de corde ou de ficelle. Au Nouvel Empire (vers 1570-1069 av. J.-C.), il y avait des chevaux et des chars en jouet avec des cavaliers, après que de vrais chevaux et des chars aient été introduits en Égypte par les Hyksôs au cours de la deuxième période intermédiaire de l'Égypte (vers 1782-1570 av. JC). Les enfants avaient également des chats, des chiens, des souris, des grenouilles et des oiseaux en jouets. L'un d'entre eux est connu sous le nom d'oiseau de Saqqara, daté d'environ 200 av. JC, que certains théoriciens marginaux considèrent comme la preuve que les anciens Égyptiens comprenaient l'aérodynamique. Des tests effectués sur des modèles de l'oiseau de Saqqara ont cependant prouvé qu'il n'était pas aérodynamique et qu'il n'a jamais volé. L'expert en aviation Martin Gregorie, après des tests exhaustifs sur un modèle, a conclu qu'il s'agissait soit d'un jouet d'enfant, soit d'une girouette.

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Les poupées des filles étaient faites de tissu et rembourrées d'herbe, de foin et, plus tard, de crin de cheval. Les garçons pouvaient jouer avec des figurines d'athlètes et de soldats, faites d'argile, de bois ou de tissu rembourré. Une pièce particulièrement intéressante, datant du Nouvel Empire d'Égypte, est un chien mécanique avec un levier en dessous (dépassant de la poitrine) qui se déplace lorsqu'on appuie sur son dos ; l'enfoncement et le relâchement du levier font avancer le chien.

Jeux

Les chiens font partie des jouets les plus populaires, reflétant la valeur qu'ils avaient pour les gens, et ils figurent également dans un jeu de société connu sous le nom de jeu des chiens et des chacals. Ce jeu était populaire pendant le Moyen Empire d'Égypte, et le mieux conservé, datant de la 13e dynastie, a été trouvé à Thèbes par Howard Carter (célèbre pour la découverte de la tombe de Toutankhamon). Le jeu se jouait sur un plateau de bois orné de cinquante-huit trous, avec des pièces de bois pointues à tête de chien ou de chacal. Le but du jeu était peut-être de capturer les pièces du camp adverse tout en avançant les siennes, mais ce n'est qu'une hypothèse.

Le Mehen est l'un des plus anciens jeux de société (également connu sous le nom de jeu du serpent), qui date de la première période dynastique en Égypte (vers 3150-2613 av. JC) et il se jouait sur un plateau sur un pied unique, le plateau étant gravé de l'image d'un serpent. Les joueurs utilisaient des pièces de jeu en forme de lions et de lionnes, ainsi que des objets ronds, et on pense que le but était d'être le premier à cloîtrer le serpent sur le plateau. Aucune règle n'a été trouvée pour ces jeux et toute interprétation de leur objectif est donc purement spéculative.

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Selon Rosalie David, « il est difficile de distinguer les vrais jouets et les vrais jeux (destinés à amuser et à divertir leurs propriétaires) des «poupées» ou autres figurines utilisées à des fins magiques ou religieuses » (330). C'est certainement le cas du Mehen, qui pourrait être une mise en œuvre rituelle du renversement d'Apophis, une cérémonie destinée à empêcher le grand serpent de détruire la barque du dieu du soleil lors de son voyage nocturne dans les enfers. Cette possibilité est suggérée par les plateaux de Mehen trouvés dans lesquelles le serpent gravé sur le dessus est segmenté en carrés, tout comme Apophis avait été coupé en morceaux mais il représentait toujours une menace nocturne pour le soleil. Mais les carrés pourraient simplement être des espaces sur le plateau pour les pièces du jeu, sans rapport avec le mythe d'Apophis.

Mehen
Mehen
Rob Koopman (CC BY-SA)

Le jeu de société le plus populaire était le Senet, qui est le plus souvent représenté comme le jeu égyptien ancien «typique» à la télévision et au cinéma (bien que le jeu des chiens et des chacals ait fait quelques apparitions notables). Ce jeu date du début de la période dynastique et il est resté populaire tout au long de l'histoire de l'Égypte. Le Senet était un jeu pour deux joueurs qui s'affrontaient sur un plateau de trente cases en utilisant cinq ou sept pièces de jeu. L'objectif semble avoir été de déplacer toutes ses pièces vers l'extrémité du plateau de l'adversaire tout en l'empêchant de faire de même. Le jeu est représenté dans des œuvres d'art du Nouvel Empire montrant des membres de la royauté jouant au Senet, le meilleur exemple étant la femme de Ramsès II, la reine Néfertari (vers 1255 av. JC), d'après les peintures de sa tombe.

Des plateaux de senet ont été trouvés dans des tombes royales de la première période dynastique à la dernière période de l'Égypte ancienne (525-332 av. JC) et dans des régions situées au-delà des frontières de l'Égypte, ce qui témoigne de sa popularité. À partir du Nouvel Empire, le jeu était considéré comme une représentation du voyage de la vie à l'éternité, comme en témoignent les textes, les inscriptions et les gravures sur les plateaux de jeu. Dans le Livre des morts des anciens égyptiens, le senet est mentionné dans la première section du long sortilège 17, qui le lie fermement à l'au-delà et aux dieux.

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Sports

Les dieux étaient également présents dans les rencontres sportives et les épreuves d'athlétisme, qui faisaient souvent partie des cérémonies et des festivals religieux. Les participants mettaient en scène des batailles fictives entre les disciples d'Horus et de Seth pour commémorer la victoire d'Horus et le triomphe de l'ordre sur le chaos. Ces jeux incorporaient de nombreux sports que les Égyptiens pratiquaient régulièrement.

Parmi les sports les plus populaires figuraient la pêche, l'aviron, le lancer du javelot, la boxe, la lutte, l'haltérophilie et la gymnastique. Les sports d'équipe les plus fréquemment pratiqués étaient le hockey sur gazon et un jeu ressemblant au tir à la corde utilisant un cerceau. Le tir à l'arc était également populaire, mais principalement associé à la noblesse et à la royauté. Amenhotep II (1425-1400 av. J.-C.) était un excellent archer qui «était apparemment capable de tirer une flèche à travers une cible en cuivre alors qu'il était monté sur un char» (Wilkinson, 234). Ramsès II (1279-1213 av. J.-C.) était également connu pour être un archer et un chasseur émérite qui s'est maintenu en bonne forme physique tout au long de sa très longue vie.

Ramesses II at The Battle of Kadesh
Ramsès II à la bataille de Qadech
Cave cattum (CC BY-SA)

La forme physique était considérée comme si importante pour un pharaon qu'une partie du festival Heb-Sed, organisé après les trente premières années du règne d'un roi pour le rajeunir, se concentrait sur sa capacité à effectuer un parcours et à s'engager dans différentes tâches le long du chemin (y compris son habileté au tir à l'arc). Les princes étaient encouragés à faire régulièrement de l'exercice, surtout au Nouvel Empire, car on attendait d'eux qu'ils mènent l'armée au combat.

L'égyptologue Toby Wilkinson note :

Les activités énergiques et physiques jouaient un rôle particulièrement important dans l'éducation des futurs dirigeants. La course, le saut, la natation, l'aviron et la lutte faisaient tous partie de la routine hebdomadaire, conçue pour développer la force, l'endurance et l'esprit d'équipe. (234)

Si l'exercice physique était important pour la royauté, cette valeur n'était pas limitée par le statut social. Les descriptions des sports indiquent que les gens de tous les niveaux de la société les appréciaient et les pratiquaient souvent. Les rois égyptiens sont souvent représentés à la chasse, mais les gens du peuple participaient à des compétitions d'aviron, de joutes nautiques, de courses, de handball et de saut en hauteur, entre autres sports. Tous ces sports étaient pratiqués de la même manière qu'aujourd'hui.

Le hockey sur gazon était pratiqué par deux équipes opposées à l'aide de branches de palmier coupées et façonnées avec des extrémités incurvées et une balle faite d'un centre de papyrus recouvert de tissu ou de peau d'animal. Les compétitions de jonglage utilisaient le même type de balles, mais plus petites et parfois teintées de couleurs différentes. Une peinture murale de la tombe 17 de Beni Hasan représente deux jeunes filles se faisant face et jonglant avec six balles noires de manière experte. Cette peinture murale fait partie des nombreuses peintures trouvées dans d'autres tombes, dans des palais et ailleurs, qui illustrent l'immédiateté et la vitalité des sports égyptiens.

Egyptian Ball
Balle égyptienne
The Trustees of the British Museum (Copyright)

La noblesse ne se contentait pas de pratiquer des sports mais, comme tout le monde, elle aimait les regarder. Parmi les sports nautiques les plus populaires figurait le tir à la corde, dans lequel deux personnes dans un petit bateau défiaient les eaux du Nil. Les compétitions d'aviron et de natation, ainsi que la lutte et le lancer du javelot, étaient des sports tout aussi populaires auprès des spectateurs.

Les hommes aimaient regarder les compétitions de danse gymnastique féminine, les concours de beauté, la natation et l'aviron comme ils le font aujourd'hui. L'exemple littéraire le plus célèbre nous vient du papyrus Westcar (daté de la deuxième période intermédiaire, vers 1782-1570 av. JC) et de l'histoire du Prodige sous le roi Snéfrou (également connue sous le titre: Le conte des rameuses).

Dans ce conte, le roi se sent déprimé et son scribe en chef lui suggère d'aller faire du bateau sur le lac, en disant : «... équipez-vous d'un bateau avec toutes les beautés qui sont dans les appartements de votre palais. Le cœur de votre majesté sera rafraîchi à la vue de leurs rames qui vont et viennent» (Simpson, 16). Le roi fait ce qui lui est suggéré, ordonne qu'on lui amène «vingt femmes, les plus belles de forme, aux seins fermes, aux cheveux bien tressés» et, après avoir passé l'après-midi avec elles, «le cœur de Sa Majesté se réjouit à la vue de leurs rames» (Simpson, 17). On a fait remarquer que le plaisir du roi a été accru par le fait que toutes les femmes ont retiré leurs vêtements et se sont parées uniquement de filets, mais il s'agissait d'une tenue acceptable pour cette activité, tout comme on peut se mettre en short pour faire du bateau de nos jours.

Narration

Outre les jeux et les sports, les Égyptiens appréciaient également une autre forme de divertissement, à savoir la narration. Bien que l’histoire du Prodige sous le roi Snéfrou montre comment l’esprit du roi est revigoré en regardant les belles femmes ramer sur le lac, l'accent est mis sur le joyau vert qui tombe des cheveux d'une des femmes et se perd dans le lac. Elle est bouleversée et cesse de ramer. Le scribe en chef du roi, qui a pris part au voyage, sépare l'eau de part et d'autre et récupère le bijou. L'histoire raconte que «l'eau était profonde de douze coudées» mais que le scribe a prononcé sa formule magique qui a replié l'eau sur elle-même pour créer un mur d'eau qui «s'élevait à vingt-quatre coudées après avoir été replié» (Simpson, 18). L'histoire, bien sûr, rappelle la scène du livre biblique de l'Exode dans laquelle Moïse sépare la mer Rouge, et ces genres de contes, de magie et d'émerveillement, étaient parmi ceux que les Égyptiens appréciaient le plus.

Tale of Sinuhe (Berlin 10499)
Conte de Sinouhé (Berlin 10499)
L. Baylis (Copyright)

Les histoires des dieux, les histoires des héros comme Sinouhé, le conte du naufragé, les histoires de fantômes étaient toutes racontées lors de rassemblements, de festivals et de fêtes. Ces histoires avaient souvent une morale, mais cela n'enlevait rien à leur valeur divertissante ou à leur popularité. L'histoire de Setna et Taboubu, par exemple, est une histoire très populaire datant du premier millénaire av. JC, qui raconte comment un prince, qui convoite une belle femme, abandonne tout, y compris sa famille, pour l'avoir. Il est cependant trompé et se retrouve nu dans la rue après avoir reçu une leçon de respect et de prudence de la déesse Bastet.

Cette histoire, comme les autres, reflétait les valeurs de la culture, mais visait également à améliorer l'âme d'une personne, de la même manière que le sport permettait de garder la forme physique et que les jeux offraient détente et distraction. Les activités récréatives des Égyptiens visaient toutes le même objectif de plaisir et d'amélioration physique et spirituelle d'une vie qui, si elle était bien vécue, le serait pour toujours dans le paradis de l'autre monde.

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Traducteur

Caroline Martin
Française, ayant vécu au Royaume Uni pendant 20 ans, Caroline Martin est totalement bilingue. Lectrice passionnée depuis son plus jeune âge, elle a développé un amour de l'histoire qui remonte a ses années sur les bancs de l’école. Elle s'intéresse maintenant beaucoup à l'histoire en général et à la géopolitique.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2017, avril 11). Jeux, Sports et Loisirs dans l'Égypte Ancienne [Games, Sports & Recreation in Ancient Egypt]. (C. Martin, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1036/jeux-sports-et-loisirs-dans-legypte-ancienne/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Jeux, Sports et Loisirs dans l'Égypte Ancienne." Traduit par Caroline Martin. World History Encyclopedia. modifié le avril 11, 2017. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1036/jeux-sports-et-loisirs-dans-legypte-ancienne/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Jeux, Sports et Loisirs dans l'Égypte Ancienne." Traduit par Caroline Martin. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 11 avril 2017. Web. 25 avril 2024.

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