Weetamoo

Définition

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 29 mars 2021
Disponible dans ces autres langues: anglais, espagnol
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19th-century Drawing of Weetamoo (by John Frost, Public Domain)
Dessin de Weetamoo du XIXe siècle
John Frost (Public Domain)

Weetamoo (c. 1635-1676, également connue sous les noms de Namumpum et Tatapuanunum) était une femme chef de la tribu Wampanoag de Pocasset, ainsi qu'un chef de guerre pendant la guerre du roi Philip (1675-1678), au cours de laquelle elle s'imposa en tant que grande guerrière, et était également une conteuse de perles et une danseuse rituelle très appréciée.

Elle était la fille du grand chef Corbitant de Pocasset, l'épouse de Wamsutta (c. 1634-1662), chef de la Confédération Wampanoag 1661-1662, et belle-sœur de Metacomet (également connu sous le nom de Roi Philip, 1638-1676), le frère cadet de Wamsutta, qui était marié à la sœur de Weetamoo, Wootonekanuske. Pendant la guerre du roi Philip, Weetamoo commandait ses propres forces alliées à celles de Philip, planifiant et dirigeant les attaques contre les colons anglais.

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Weetamoo se maria cinq fois et divorça de son quatrième mari, Petonowit, lorsqu'il rejoignit les colons anglais contre Philip en 1675. Son cinquième mari, Quinnapin, était le fils des chefs Niantic et Narragansett, et le mariage était une manœuvre politique pour lier ces tribus à la Confédération Wampanoag. Elle fut responsable d'un certain nombre des raids les plus importants sur les colonies et était crainte par les Anglais presque autant que Philip.

Elle est surtout connue pour le raid de Lancaster du 10 février 1676 au cours duquel la colonisatrice Mary Rowlandson (c. 1637-1711) fut faite prisonnière. Rowlandson devint la servante de Weetamoo et fournit la seule description de première main de Weetamoo dans le célèbre récit de sa captivité The Sovereignty of God : Being a Narrative of the Captivity and Restoration of Mrs. Mary Rowlandson.

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Weetamoo se noya en traversant une rivière peu après l'assassinat du roi Philip en août 1676. Sa mort fut considérée comme une telle victoire pour les colons qu'ils décapitèrent son cadavre et placèrent la tête sur un poteau à l'extérieur du fort de Taunton, dans le Massachusetts. On se souvient encore d'elle aujourd'hui à travers les noms de lieux dans le Rhode Island, bien que peu de visiteurs des parcs et des camps sachent qui elle était ou ce qu'elle représentait; les descendants de sa tribu, eux, savent et continuent d'honorer sa mémoire.

Vie et mariage

Weetamoo était la fille du sachem (chef) Corbitant de Pocasset qui n'avait pas de fils. Elle fut donc élevée comme une sunksqua (littéralement "femme de haut rang"), une femme chef (bien que le titre s'applique également à l'épouse d'un chef). Les femmes étaient responsables de la plantation, de l'entretien et de la récolte des cultures, de la construction d'abris temporaires et permanents, de la confection de vêtements, de l'éducation des enfants et du commerce, mais elles participaient également aux réunions du conseil et choisissaient le chef ainsi que ses conseillers.

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En tant que perlière et danseuse, Weetamoo devait être l'un des membres les plus respectés de sa tribu.

Weetamoo fut sans doute élevée pour apprendre toutes ces compétences, mais elle était connue en tant que perlière et danseuse de talent, ce qui signifie qu'elle était tenue en haute estime. Les perliers choisissaient et enfilaient les perles qui composaient les ceintures et les wampum - des objets précieux pour les Amérindiens, qui pouvaient servir de monnaie d'échange mais qui racontaient aussi l'histoire de la tribu - et la danse était considérée comme un acte sacré, qui rapprochait les esprits du monde des mortels et répondait aux questions des gens ou dissipait leurs doutes. En tant que perlière et danseuse, Weetamoo devait être l'un des membres les plus respectés de sa tribu.

Elle fut donnée en mariage au sachem de la tribu Massachusetts des Saugus, le chef Winnepurket, lorsqu'elle était jeune, mais il mourut peu après. Elle fut ensuite mariée à Wamsutta, fils aîné de Massasoit (c. 1581-1661), chef de la confédération Wampanoag. Massasoit avait aidé les pèlerins à survivre dans le Nouveau Monde et avait signé le traité de paix entre pèlerins et Wampanoag avec le premier gouverneur de Plymouth, John Carver (1584-1621), en 1621, s'engageant à se soutenir et à se défendre mutuellement. Le traité fut respecté tout au long de la vie de Massasoit, mais le désir des colons anglais d'obtenir toujours plus de terres mit à mal les relations entre Amérindiens et Anglophones après sa mort en 1661.

Accords fonciers et conflits

Quelle qu'ait été la quantité de terres vendues aux colons, ils en voulaient toujours plus. Une fois qu'ils avaient la terre sous leur contrôle, ils la rendaient inutile aux autochtones en laissant le bétail en liberté et en adoptant des lois qui sanctionnaient les autochtones qui tentaient de protéger leurs propres terres adjacentes. L'expert David J. Silverman commente:

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Imaginez la frustration des autochtones lorsqu'ils revenaient pour pêcher au printemps et trouvaient les cours d'eau barrés ou clôturés, ou le bétail paissant dans leurs champs de plantation, ou les bois dont ils dépendaient pour le combustible et les matériaux de construction coupés, ou leurs chiens tués pour avoir menacé les moutons des colons. Ces incidents s'accumulaient d'année en année sans qu'aucune solution ne soit trouvée... Lorsque les Wampanoags tuaient les animaux intrus, que leurs chiens les attaquaient ou que le bétail s'égarait dans les pièges à cerfs des Indiens, les colons intentaient des procès pour obtenir des dommages et intérêts. Les Wampanoags se demandaient pourquoi les Anglais accordaient si peu d'importance à la propriété des Indiens alors qu'ils s'attendaient à ce que leurs propres revendications de propriété privée à quatre pattes aient un tel poids. (266)

Le changement d'attitude des colons à l'égard des autochtones compliqua encore les relations. La première génération de colons de Plymouth avait reconnu la dette qu'ils avaient envers Massasoit et son peuple pour leur aide à la survie de la colonie, mais les fils et les filles de ces personnes se soucièrent de moins en moins d'honorer les intérêts et les droits des autochtones.

Le meilleur exemple en est Edward Winslow (1595-1655), l'un des premiers colons de Plymouth, qui contribua à la signature du traité de paix et sauva la vie de Massasoit, par opposition à son fils, Josiah Winslow (c. 1628-1680), qui spolia les autochtones de leurs terres et, lorsque ses actions furent condamnées car illégales, utilisa sa position de gouverneur pour changer les lois et s'enrichir aux dépens des autochtones.

Josiah Winslow, Pilgrim Hall Museum
Josiah Winslow, Musée Pilgrim Hall
Pilgrim Hall Museum (Public Domain)

Lorsque Wamsutta devint chef après la mort de son père, Josiah Winslow le convoqua au tribunal pour répondre aux accusations de ventes illégales de terres. Wamsutta avait clairement fait savoir aux colons qu'il souhaitait maintenir les bonnes relations que son père avait établies et qu'il serait leur allié, mais Josiah Winslow l'accusa de ventes illégales car il avait vendu des terres à un certain Richard Smith de Rhode Island - un étranger à la colonie de Plymouth - alors qu'il aurait dû les vendre à Plymouth. Wamsutta reçut quelques rafraîchissements lors de cet interrogatoire et mourut peu après. Weetamoo et le roi Philip pensaient tous deux qu'il avait été empoisonné.

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Tromperie et guerre

Weetamoo épousa très vite le chef Quequegunent, fils de la sunksqua Quaiapen des Narragansett et neveu de Ninigret, sachem des Niantic-Narragansett, qui, à cette époque, préparaient déjà des hostilités contre les Anglais. Quaiapen allait plus tard joindre ses forces à celles du roi Philip et devenir l'un des plus grands chefs de la guerre. On ignore combien de temps Weetamoo resta mariée et ce qu'il advint de Quequegunent.

Elle savait qu'elle ne devait plus faire confiance aux Anglais, mais elle comprenait qu'elle ne pouvait pas les provoquer et elle maintint donc de bonnes relations avec Josiah Winslow.

Wamsutta avait vendu certaines des terres ancestrales de Weetamoo aux Anglais en 1662, ce contre quoi Weetamoo protestait. Elle fit appel aux Anglais pour obtenir justice et elle rencontra le capitaine John Stanford et John Archer de la colonie de Portsmouth, dans le Rhode Island, qui la convainquirent que ses terres restantes pourraient être gardées en sécurité si elle leur cédait celles-ci; ils protégeraient les terres jusqu'à ce que Weetamoo décide de ce qu'elle voulait en faire, puis le titre lui serait rendu. Silverman note que "de toute évidence, elle avait confiance en ces hommes. Pourtant, ils étaient indignes de sa confiance" (267). En 1667, Archer construisit une maison sur les terres de Weetamoo.

Lorsqu'il fut confronté aux gens de Weetamoo, il les accusa de l'avoir attaqué, mais le tribunal "découvrit qu'Archer était plus coupable que victime" (Silverman, 267). Archer et Sanford finirent par avouer qu'ils avaient essayé d'escroquer Weetamoo de ses terres et que l'affaire frauduleuse avait pesé sur leur conscience; mais pas assez, comme le note Silverman, pour y avoir renoncé et avoir traité équitablement avec elle.

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Weetamoo n'avait accepté la proposition d'Archer et de Sanford que pour empêcher son mari ou le nouveau chef wampanoag, le roi Philip, de vendre ses terres sous son nez, mais elle comprenait maintenant qu'elle ne pouvait faire confiance à aucun Anglais et qu'elle devrait préserver elle-même ses terres de la vente par des autochtones. Wamsutta, après tout, n'avait vendu les terres que pour le bien du peuple; Archer et Sanford avaient essayé de les voler uniquement pour s'enrichir. En même temps qu'elle savait qu'elle ne devait plus faire confiance aux Anglais, elle comprenait qu'elle ne pouvait pas les provoquer et elle maintint donc de bonnes relations avec Josiah Winslow.

Cependant, Winslow ne se souciait guère des autochtones et ne voyait en eux que des obstacles au contrôle total du territoire par les Anglais. Il avait probablement empoisonné Wamsutta, et ses politiques et son mépris total pour les intérêts et les traditions des Amérindiens menèrent directement au conflit de la Guerre du Roi Philip. En 1675, John Sossamon, ancien interprète du roi Philip mais désormais chrétien et ami des Anglais, dit à Winslow que Philippe préparait un soulèvement. Winslow ignora son rapport car, comme il le disait si souvent, on ne pouvait jamais faire confiance à un indigène. Sossamon était un "Indien priant" - un converti au christianisme dont la loyauté allait désormais aux colons - mais même ce statut ne suffisait pas à Winslow pour lui faire confiance.

King Philip (Metacom)
Roi Philip (Metacom)
Paul Revere (Public Domain)

Lorsque Sossamon fut retrouvé mort peu de temps après avoir rencontré Winslow en janvier 1675, le roi Philip fut considéré comme le coupable le plus probable mais, lorsqu'il fut appelé au tribunal, il nia toute implication, soulignant probablement que Sossamon aurait pu aussi bien mourir en tombant à travers la glace de l'étang dans lequel il avait été trouvé que d'être assassiné. Philip fut libéré et aucun autre suspect ne fut recherché jusqu'à ce que, soudain, en juin, Winslow ne produise des témoins oculaires sortis de nulle part affirmant avoir vu trois des plus proches conseillers de Philip tuer Sossamon. Les trois furent arrêtés et condamnés à être pendus.

Vers 1675, Weetamoo était mariée à son quatrième mari, Petonowit, qui était un ami des Anglais. Weetamoo, en tant que sunksqua, contrôlait cependant son peuple, et c'est donc à elle que Josiah Winslow adressa une lettre proposant une alliance lorsqu'il semblait certain que des hostilités allaient éclater entre les colons et les Wampanoags. L'expert James D. Drake écrit

Le gouverneur de Plymouth, Josiah Winslow, a écrit à Weetamoo pour tenter de la persuader de rejoindre les Colonies unies et leurs alliés indiens. Il l'avertit que Philip "s'efforce de vous engager avec lui, vous et votre peuple, par des insinuations de faussetés notoires, comme si nous concevions secrètement des méfaits pour lui et pour vous". Essayant d'amener Weetamoo à soutenir les Anglais, il lui dit "Vous en récolterez certainement les fruits pour votre confort, quand il [Philip], par son orgueil et sa trahison, aura causé sa propre ruine". (97-98)

Le 8 juin 1675, Winslow fit pendre les conseillers de Philip, en violation directe du traité de 1621 qui stipulait que chaque partie punirait les siens pour leurs offenses. Philip attaqua la colonie de Swansea le 24 juin, et la guerre du roi Philip avait commencé. Weetamoo finit par se ranger du côté de Philip et divorça de Petonowit, qui s'allia aux Anglais, ce qui signifie que les membres de la tribu des Pocasset combattirent dans les deux camps l'un contre l'autre.

Rôle dans la guerre du roi Philippe

Weetamoo était maintenant mariée à Quinnapin, fils de Ninigret et cousin de son troisième mari, et menait ses troupes lors de raids pour soutenir les troupes de Philip. Elle était probablement présente à la bataille de Bloody Brook le 12 septembre 1675 lorsque Philip tua 57 des 79 colons qui transportaient des récoltes et mena probablement des raids de son côté en janvier 1676 lorsque Philip emmena son armée à New York pour chercher de l'aide auprès des Mohawks (qui, en tant qu'amis des Anglais, l'attaquèrent et le repoussèrent). Elle est cependant plus connue pour le raid des Lancaster du 10 février 1676.

Captivity of Mary Rowlandson
Captivité de Mary Rowlandson
Henry Davenport Northrop (Public Domain)

Le matin du 10 février 1676, les Narragansett, les Nipmuc et les Wampanoag attaquèrent la colonie de Lancaster, tuant de nombreux colons et en enlevant d'autres pour les rançonner. Weetamoo et Quinnapin menaient le contingent Narragansett-Nipmuc et, entre autres, kidnappèrent Mary Rowlandson qui devint plus tard célèbre pour son récit relatant son séjour chez les autochtones. Rowlandson décrit Weetamoo comme une femme noble au caractère bien trempé:

C'était une dame sévère et fière; elle consacrait chaque jour à s'habiller presque autant de temps que n'importe quelle personne de la petite noblesse; elle se poudrait les cheveux, se peignait le visage, portait des colliers, des bijoux aux oreilles et des bracelets aux mains. Lorsqu'elle s'était habillée, son travail consistait à fabriquer des gaines de wampum et de perles. (The Nineteenth Remove, Hall, 309)

Rowlandson fut détenue pendant onze semaines comme servante de Weetamoo avant d'être rendue à son peuple contre rançon. Son livre de 1682 relatant le raid et son séjour parmi les autochtones est devenu un best-seller et est toujours considéré comme l'un des meilleurs " récits de captivité " et un témoignage fiable de première main sur les Amérindiens de l'époque coloniale.

Weetamoo continuait à commander ses troupes tout en assumant ses responsabilités de perlière, fabriquant le wampum qui racontait l'histoire de son peuple et ce qu'il endurait à l'époque. Les perliers étaient à la fois des conteurs et des artisans, et chaque ceinture ou wampum racontait un aspect de la culture, de l'histoire, de la mythologie ou de la lutte d'une tribu. L'observation de Rowlandson selon laquelle Weetamoo continua son travail de perles pendant la guerre est un témoignage significatif de la valeur des wampums pour les Amérindiens qui préservaient leur passé par le biais d'histoires qui pouvaient être lues par le placement de perles de différentes couleurs.

Weetamoo continua à organiser des raids contre les Anglais jusqu'en août 1676, lorsque l'un des siens, John Alderman, un autre "Indien priant" qui avait été autrefois proche de Philip, conduisit les colons à son camp. Alderman dirigea une milice sous les ordres du capitaine Benjamin Church (c. 1639-1718) et de Josiah Standish (c. 1633-1690) vers Mount Hope dans l'actuel Rhode Island, surprenant Philip. Alderman le tua et, par la suite, Church lui donna sa tête et ses mains. Alderman montra plus tard la tête à des gens pour un prix jusqu'à ce qu'il ne finisse par la vendre à la colonie de Plymouth pour 30 shillings. Les colons placèrent la tête sur un poteau où elle resta pendant les 20 années suivantes; son corps fut découpé et suspendu à des arbres.

Death of King Philip or Metacom
Mort du roi Philip (alias Metacom)
Frank O. Small (Public Domain)

Weetamoo, dans sa tentative de s'échapper de la bataille de Mount Hope ou de venir à l'aide de Philip, se noya en traversant une rivière. Son corps flotta en aval où il fut trouvé par d'autres colons qui la traitèrent comme leurs compatriotes avaient traité Philip. Ils mutilèrent son corps, lui coupèrent la tête et l'exposèrent à l'extérieur du fort de Taunton, Massachusetts.

Conclusion

La mort de Philip et de Weetamoo brisa le moral des Wampanoag et de leurs alliés, et mit fin aux hostilités autour du Massachusetts et du Rhode Island, mais la guerre se poursuivit au nord (l'actuel Maine) et au sud jusqu'en 1678, date à laquelle le traité de Casco fut signé et les colons, ainsi que leurs alliés autochtones, furent déclarés vainqueurs.

Les survivants amérindiens de la guerre furent vendus comme esclaves, dispersés, absorbés par d'autres tribus ou déplacés dans des réserves. La femme de Philip (la sœur de Weetamoo), Wootonekanuske, et son fils furent vendus comme esclaves aux Antilles. On ne sait rien de plus d'eux mais la légende veut que Wootonekanuske ait tenu son fils dans ses bras à bord du bateau d'esclaves et ait sauté par-dessus bord une fois qu'ils étaient en mer, choisissant de se noyer plutôt que de vivre comme des esclaves. Quinnapin fut exécuté ainsi que tous les autres chefs des troupes de Philip, et même ceux qui étaient restés neutres pendant la guerre ou avaient offert leur aide aux Anglais furent persécutés, leurs terres furent confisquées et ils purent être vendus comme esclaves.

Les récits de la guerre du roi Philip se concentrent naturellement sur Philip lui-même, les causes et l'issue du conflit, mais de nombreuses personnalités se battirent dans chacun des deux camps. Outre Quinnapin, l'ancien homme d'État Annawon, qui avait combattu aux côtés de Philip et de son père, fut exécuté. Annawon était le dernier chef de l'ancien temps et c'est lui qui remit les wampums et autres possessions de Philip au capitaine Church en signe de soumission aux vainqueurs.

Un autre grand chef était Awashonks de la tribu Sakonnet qui négocia avec les Anglais pour garder sa tribu en sécurité et continua à endurer les abus des Anglais et le vol des terres après la guerre dans l'intérêt de la paix et de la survie de son peuple. Parmi ces héros moins connus, il y a Weetamoo qui se battit également pour son peuple de manière plus directe, qui mourut pour lui et ses descendants se souviennent encore d'elle comme le grand et noble chef guerrier qu'elle était.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2021, mars 29). Weetamoo [Weetamoo]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-19587/weetamoo/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Weetamoo." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le mars 29, 2021. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-19587/weetamoo/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Weetamoo." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 29 mars 2021. Web. 11 oct. 2024.

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