Dix Pirates Néerlandais Célèbres

Article

Mark Cartwright
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 24 novembre 2021
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Disponible dans ces autres langues: anglais

S'il y eut des pirates et des corsaires de toutes nationalités, certains navigateurs néerlandais furent particulièrement gênants au début de la période moderne, ciblant en particulier la mer des Caraïbes, mais aussi la navigation dans l'Atlantique Est et l'océan Indien. Connus sous le nom de zee-roovers, ces pirates et corsaires agissaient souvent pour le compte de consortiums privés, de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, voire du gouvernement néerlandais, et étaient financés par ces derniers. Voici dix Néerlandais qui sévirent en haute mer aux XVIe et XVIIe siècles.

Dutch Ship in Recife, Brazil
Navire néerlandais à Recife, Brésil
Abraham Willaerts (Public Domain)

Rock Brasiliano (actif dans les années 1650-1660)

Rock Brasiliano (diverses orthographes, nom réel incertain) est l'un de ces personnages mi-fiction/mi-réalité si courants dans le monde de la piraterie. Il gagna son nom pendant son séjour, probablement en exil, dans le Brésil portugais. Après 1654, Rock se tourna vers la piraterie et s'installa à Port Royal, en Jamaïque. Le succès initial de la capture d'un navire mexicain chargé d'argent fut contrebalancé par sa propre capture, son emprisonnement à Campeche et sa déportation vers l'Espagne. Après s'être échappé d'une manière ou d'une autre, Rock fit retour dans les Caraïbes et attaqua Campeche, peut-être pour se venger de son incarcération dans cette ville.

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Rock Brasiliano consolida sa réputation de pirate fou et méchant à la suite de sa biographie peu flatteuse dans l'ouvrage populaire d'Alexandre Exquemelin, Buccaneers of America, publié pour la première fois en néerlandais en 1678. Comme l'indique un passage :

[Lorsqu'il était ivre], il parcourait la ville comme un fou. La première personne qu'il rencontrait, il lui coupait le bras ou la jambe, sans que personne n'osât intervenir, car il était comme fou furieux. Il commettait les pires atrocités possibles contre les Espagnols. Il attachait ou embrochait certains d'entre eux sur des piquets de bois et les faisait rôtir vivants entre deux feux, comme on tue un cochon.

(cité dans Rogozinski, 42).

Roche Brasiliano
Rock Brasiliano
Unknown Artist (Public Domain)

Dirk Chivers (actif de 1694 à 1699)

Dirk Chivers (alias capitaine Richard Shivers) se fit connaître dans l'océan Indien. Après avoir aidé le pirate anglais Henry Every en 1694, le navire de Chivers fit naufrage dans les îles Comores, au nord de Madagascar. L'année suivante, il fut choisi par l'équipage d'un autre navire pirate pour en devenir le capitaine. C'est ainsi que Chivers navigua sur le Soldado à travers l'océan Indien et s'empara de plusieurs navires de la Compagnie britannique des Indes orientales. Une tentative inhabituelle de rançonner les cargaisons capturées au gouverneur d'Aden n'aboutit pas et Chivers finit par brûler les navires. L'un des capitaines des navires capturés, qui avait suggéré à Chivers l'idée d'une rançon, eut les lèvres cousues.

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L'attaque directe de Calcutta (aujourd'hui Kolkata) en novembre 1696 est un autre projet infructueux. Une fois de plus, la demande de rançon pour les navires capturés se heurta à une réponse défavorable des autorités, et l'arrivée d'une flotte indienne obligea Chivers à se retirer. L'année 1698 s'avéra meilleure, puisque Chivers s'empara d'un butin d'une valeur de 130 000 livres sterling dans la cale du Great Mohammed. En 1699, Chivers accepta le pardon royal, mais pas avant d'avoir coulé son navire pour bloquer le port de St. Mary's, un havre de pirates près de Madagascar. Les autorités étaient sans doute heureuses d'être débarrassées de l'encombrant Néerlandais qui avait fini par retourner dans le port d'où il était parti en 1694 pour commencer sa vie de criminel: Rhode Island.

Simon de Cordes (+ 1599)

Simon de Cordes était le commandant de la flotte hollandaise de cinq navires qui navigua dans les eaux du Pacifique pour attaquer le continent espagnol par l'ouest en 1598. Un seul navire et 36 hommes sur 500 rentrèrent en Europe. Les problèmes commencèrent presque immédiatement lorsque le commandant initial, Jacob de Mahu, mourut et que de Cordes le remplaça. La moitié des hommes étaient déjà morts d'accident, de maladie ou de faim lorsque la flotte franchit le détroit de Magellan en septembre 1599. Les navires furent séparés et Baltasar, le frère de Cordes, poursuivit sa route seul, se heurtant à des tribus hostiles et à des batailles avec les Espagnols. Il finit par traverser le Pacifique jusqu'aux îles aux épices, où lui et la plupart de son équipage furent tués par les Portugais qui tenaient à garder pour eux cette partie secrète du monde. Simon de Cordes, quant à lui, connut son propre désastre, tué avec 23 de ses hommes par des indigènes du Chili en novembre 1599. Le seul navire survivant de cette expédition désastreuse atteignit le Japon en avril 1600.

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Laurens de Graaf Cigarette Card
Carte à cigarettes Laurens de Graaf
Metropolitan Museum of Art (Copyright)

Laurent de Graff (actif de 1682 à 1695)

Laurent de Graff alias Laurens Cornelis Boudewijn de Graaf était l'un des flibustiers les plus actifs des Caraïbes. Selon certaines légendes à la fiabilité douteuse, il aurait été espagnol ou, du moins, aurait servi comme soldat dans l'armée ou la marine espagnole. Envoyé ou déserteur aux Amériques, de Graaf fut capturé par des flibustiers qui l'obligèrent ou le persuadèrent de se joindre à eux. Se lançant dans le crime, de Graaf navigua sur le Tigre, un navire de 28 canons, et ne fit qu'une bouchée d'un navire espagnol se dirigeant vers Saint-Domingue, le délestant de 120 000 pesos d'argent (la solde annuelle de la garnison de La Havane) en juillet 1682.

Incapable de trouver les objets de valeur que les habitants de Campeche avaient judicieusement cachés, Laurent de Graff se vengea en incendiant la ville, en faisant sauter la forteresse, et en pendant neuf prisonniers.

En mai 1683, Laurent de Graff prit la tête d'une flotte composée de six autres capitaines et lança une attaque surprise sur San Juan de Ulúa et Veracruz (Mexique actuel), qui était alors un important port de trésor de la Principauté espagnole. Veracruz était le point de collecte de l'argent extrait des mines du Mexique et des marchandises orientales précieuses apportées par les galions de Manille à Acapulco, puis transportées par voie terrestre jusqu'à la côte atlantique. La plupart des gens ordinaires furent détenus dans l'église de la ville où ils furent privés de nourriture et d'eau pendant quatre jours jusqu'à ce qu'ils n'indiquent aux flibustiers où étaient cachés leurs objets de valeur. Pour les encourager, de Graff plaça un baril de poudre à l'intérieur de l'église bondée et les avertit qu'il ferait sauter tout le monde s'ils ne coopéraient pas. Au final, 300 des captifs périrent. Les boucaniers pillèrent le port, rançonnèrent 150 dignitaires locaux et s'emparèrent de quelque 800 000 pesos d'argent. En fait, ce montant aurait pu être bien plus élevé, car une flotte espagnole de transport de trésors était en train d'arriver, mais de Graff ne la vit pas.

De Graff fut impliqué dans une autre attaque notoire contre des civils lors d'un raid à Campeche, au Mexique, en juillet 1685. Incapable de trouver les objets de valeur que les habitants avaient judicieusement cachés à l'intérieur des terres, et face au refus du gouverneur de payer une rançon, de Graff se vengea en incendiant la ville, en faisant sauter la forteresse et en pendant neuf prisonniers. Une escadre espagnole vint au secours de Campeche et chassa les pirates qui avaient passé 57 jours à s'amuser dans la ville.

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Dutch Ships at the Battle of the Downs
Navires néerlandais à la bataille des Downs
National Maritime Museum (CC BY-NC-SA)

Piet Hein (1577-1629)

Piet Pieterszoon Hein vit le jour près de Rotterdam et commença sa vie en mer en tant qu'esclave dans une galère espagnole. Après s'être échappé et avoir navigué pour la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, Hein devint un capitaine corsaire très performant. Le Brésil portugais fut attaqué en 1624, mettant à sac Bahia, et une longue série de navires marchands furent pris en otage au cours des quatre années suivantes. Hein se retrouva alors aux côtés de Francis Drake, l'adversaire le plus détesté des Espagnols. Comme Drake, Hein associa la ferveur religieuse anti-catholique à la soif d'or et de gloire pour faire des ravages sur le continent espagnol. Hein appliquait les mêmes principes religieux à ses propres hommes, fouettant les membres d'équipage qui manquaient les prières quotidiennes.

En septembre 1628, Hein réussit l'impossible: il captura une flotte espagnole entière au large de Cuba. Hein commandait une flotte de 31 navires avec 679 canons, plus de 2 300 marins et 1 000 soldats. Avec cette formidable force, le Néerlandais captura la flotte qui naviguait du Mexique à La Havane. Les quatre galions espagnols et 18 autres navires transportaient 46 tonnes d'argent et d'autres objets de valeur. Les Espagnols capturés furent débarqués avec des provisions, tandis que les hommes de Hein passèrent les huit jours suivants à transférer les richesses sur leurs propres navires. Il s'agit d'un coup remarquable et unique dans les guerres de corsaires entre l'Espagne et ses rivaux européens. Hein ne reçut pas grand-chose du butin personnellement, mais il fut récompensé par le grade d'amiral de la marine néerlandaise, le premier non-noble à recevoir un poste aussi important.

Boudewijn Hendricksz (+ 1626)

Boudewijn Hendricksz était un ancien haut fonctionnaire de la ville d'Edam. Il fut choisi comme chef des corsaires qui tentèrent de capturer San Juan, sur l'île espagnole de Porto Rico, en septembre 1625, sans y parvenir. Le résultat fut d'autant plus embarrassant que l'expédition, bien financée par la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, comptait un nombre impressionnant de 42 navires au moment de son départ. Les navires hollandais pilonnèrent le rivage à coups de canon, mais les fortifications de San Juan s'avérèrent trop solides pour être franchies. Les Hollandais débarquèrent dans la ville abandonnée, pillant le peu qu'il restait, y compris la cathédrale. La forteresse d'El Morro resta aux mains des Espagnols, mais la tentative d'Hendricksz d'affamer les défenseurs pour qu'ils se soumettent échoua. La menace d'incendier la ville n'aboutit pas non plus à une reddition, mais Hendricksz l'incendia quand même. Les Néerlandais partirent, mais durent d'abord affronter les canons de l'El Morro, désormais dirigés vers le port.

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The Spanish Main and Caribbean Pirate Havens  c. 1670
Les ports pirates de la Tierra Firme et la mer des Caraïbes vers 1670
Simeon Netchev (CC BY-NC-SA)

Un raid sur l'île de Margarita échoua également, et les Hollandais pillèrent sans pitié un certain nombre de petites localités le long de la côte vénézuélienne. L'expédition de Hendricksz n'avait plus qu'un seul espoir de rentrer dans ses frais: s'emparer de la flotte des Indes annuelle. Comme cette dernière était bien armée et escortée, ce n'était pas une mince affaire. La flotte des Indes s'arrêta à La Havane, où Hendricksz l'attendait, mais il mourut de maladie avant qu'elle n'arrive. Les équipages des corsaires étaient alors au bord de la mutinerie et le nouveau commandant néerlandais fut contraint de rentrer en Europe et de faire face à la ruine financière de tous ceux qui avaient participé à cette expédition malheureuse.

Jan Janszoon (1600 à 1631)

Jan Janszoon vit le jour à Haarlem et, à partir de 1600, il opéra dans les Caraïbes en tant que corsaire. Il arbora toujours le drapeau néerlandais, même lorsqu'il commença à attaquer des navires de toutes les nations, y compris des compatriotes. La chance de Janszoon tourna en 1618 lorsqu'il fut enlevé aux îles Canaries par des pirates nord-africains. Janszoon rejoignit ses ravisseurs, se convertit à l'islam et prit le nom de Murat Reis (alias Murad). Finalement, Janszoon/Murat revint à la barre de son propre navire pirate basé dans le paradis des pirates de Salé au Maroc. La double vie complexe de Janszoon/Murat devint encore plus tortueuse lorsqu'il ajouta une épouse marocaine à son épouse néerlandaise.

Le capitaine Jol était impitoyable avec ses ennemis, mais il avait une sympathie particulière pour les esclaves qu'il libérait souvent des navires capturés.

La vie professionnelle de Janszoon/Murat continua de prospérer au fur et à mesure qu'il capturait des navires marchands de grand prix et, en 1624, il fut promu à la tête des pirates de Salé. De nature ambitieuse, il attaqua l'Islande en 1627 et s'empara du butin de Reykjavik, dont 400 insulaires vendus comme esclaves. Janszoon/Murat récidiva sur Baltimore en Irlande en 1631. Le pirate reçut le châtiment qu'il méritait lorsqu'il fut capturé par les Chevaliers de Malte peu après. Finalement libéré en 1640, le Hollandais retourna au Maroc où il fut nommé gouverneur de Oualida par le sultan, ce qui lui permit de se retirer définitivement de la piraterie.

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Cornelis Jol (+ 1641)

Cornelis Corneliszoon Jol (alias Yol), au nom impressionnant, vit le jour à Scheveningen et s'embarqua pour l'aventure à l'adolescence. Il perdit une jambe lors d'un incident non répertorié et porta par la suite une prothèse en bois, l'un des rares vrais pirates à l'avoir fait (contrairement à ce qu'affirment les récits de pirates). Jol était tristement célèbre pour son sale caractère et ses manières rustres, mais il était aussi connu pour son immense courage au combat.

Jol était le capitaine de navires de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales qui attaquaient dans la mer des Caraïbes, ce qui lui valut le surnom de " el pirata " ("le pirate") de la part des Espagnols, bien qu'il se soit agi en théorie d'un corsaire. Le Hollandais était impitoyable avec ses ennemis, mais il avait la particularité d'éprouver de la sympathie pour les esclaves qu'il libérait souvent des navires capturés (une attitude qui contrastait fortement avec le mépris commun pour les esclaves à l'époque). Autre trait inhabituel, Jol navigua longtemps sur le même navire, le yacht Otter, dont il fut le capitaine de 1626 à 1635. Jol se spécialisa dans les raids contre les colonies brésiliennes et la capture de navires marchands dans les Caraïbes, une entreprise qui lui valut de nombreux succès. Jol ne manquait pas d'imagination. Une fois, son équipage se déguisa en moines, battit pavillon espagnol et captura furtivement sept navires ennemis dans le port de Santiago de Cuba en 1635. Le capitaine Jol reçut ensuite la monnaie de sa pièce lorsque l'Otter fut capturé par des corsaires dunkerquois. Il échappa à la prison grâce à un échange et reprit ses activités de corsaire dans les eaux américaines. Bien qu'il s'en soit approché à plusieurs reprises, il ne réussit jamais à capturer une flotte espagnole. En 1641, il mourut des suites d'une maladie contractée lors d'un raid sur les établissements portugais de la côte ouest-africaine.

Olivier van Noort
Olivier Van Noort
Unknown Artist (Public Domain)

Olivier van Noort (actif de 1598 à 1601)

Olivier van Noort eut peut-être une courte carrière dans la piraterie, mais il réussit un exploit remarquable: il fut le premier Néerlandais à faire le tour du monde. Propriétaire d'une taverne à Rotterdam, van Noort se tourna vers une vie criminelle en haute mer, parrainé par une compagnie commerciale néerlandaise. Capitaine du Mauritius et de trois autres navires de sa flotte, van Noort et 245 hommes se dirigèrent en 1598 vers le détroit de Magellan, à l'extrémité de l'Amérique du Sud. Le passage dans le Pacifique dura quatre mois et les hommes en furent réduits à manger des œufs de pingouins, mais ils atteignirent finalement l'autre côté des Amériques. Les attaques contre les navires et les ports espagnols au Chili s'avérant décevantes, van Noort se dirigea vers l'ouest, vers les Philippines. Là, il fut encore plus déçu et manqua de perdre son navire aux mains des Espagnols. Les Malais attaquèrent ensuite les Néerlandais à Brunei. Van Noort finit par rentrer à Rotterdam en août 1601 avec un butin remarquablement faible et après avoir perdu 203 de ses hommes au cours de son voyage malchanceux autour du monde.

Hugo Schampendam (+1625)

Hugo Schampendam mena le plus grand raid sur la côte pacifique des Amériques espagnoles en 1624. Cette attaque, directement sponsorisée par le gouvernement néerlandais, fut menée par une flotte de 11 navires et 1 600 hommes. Une flotte des Indes fut manquée de peu et le blocus de Callao (le port de Lima) s'éternisa pendant trois mois sans grand succès. Schampendam se sentit obligé de pendre 20 prisonniers pour convaincre le gouverneur de Callao de payer une rançon, ce qu'il refusa. L'expédition incendia également Guayaquil en Équateur, puis tenta de prendre d'assaut les fortifications d'Acapulco en octobre 1624. Frustrés par l'absence de riches prises, un certain nombre de prisonniers de plusieurs petits navires capturés furent attachés et jetés par-dessus bord, y compris des moines. Désespéré, Schampendam se mit à la recherche des galions de Manille, des navires au trésor en provenance des Philippines espagnoles, mais il ne les trouva pas. Finalement, l'amiral néerlandais abandonna les Amériques et se dirigea vers les îles aux épices, de l'autre côté de l'océan Pacifique. Heureusement pour les autorités espagnoles, aucun butin ne fut capturé au cours de ces atrocités, et l'expédition fut donc un échec total, probablement, en fait, le raid corsaire raté le plus coûteux de tous les temps.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer cette ressource

Style APA

Cartwright, M. (2021, novembre 24). Dix Pirates Néerlandais Célèbres [Ten Notorious Dutch Pirates]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1883/dix-pirates-neerlandais-celebres/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Dix Pirates Néerlandais Célèbres." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le novembre 24, 2021. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1883/dix-pirates-neerlandais-celebres/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Dix Pirates Néerlandais Célèbres." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 24 nov. 2021. Web. 26 avril 2024.

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