Alexandra David-Néel

Définition

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 28 juin 2021
Disponible dans ces autres langues: anglais, indonésien, italien
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Alexandra David-Néel (by Preus Museum, Public Domain)
Alexandra David-Neel
Preus Museum (Public Domain)

Alexandra David-Néel (1868-1969) était une voyageuse, écrivaine et spiritualiste bouddhiste qui écrivit plus de 30 livres sur ses voyages qui l'amenèrent à parcourir 30 000 km autour du monde à pied ou par divers moyens de transport. Ses œuvres ont influencé les écrivains de la Beat Generation, et elle reste une source d'inspiration emblématique pour de nombreuses personnes aujourd'hui.

Elle naquit dans une banlieue de Paris, en France, à l'époque victorienne (1837-1901), marquée par l'adhésion aux "valeurs traditionnelles" et aux croyances. La "moralité victorienne" est aujourd'hui synonyme de pudibonderie et cette période est souvent qualifiée de "coincée" et de conservatrice, même si la dernière partie du 19e siècle fut également marquée par des innovations remarquables en matière de pensée et de progrès culturel, offrant de nombreuses possibilités d'expression personnelle.

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Toutefois, ces libertés nouvellement acquises étaient encore largement réservées aux hommes. Dans le système de valeurs de l'Europe victorienne, les attentes à l'égard d'une jeune femme étaient très claires: elle devait se marier de la manière la plus respectable possible, avoir des enfants et tenir un foyer. Dans ce contexte, David-Néel rejeta les valeurs qui lui étaient imposées et choisit de vivre sa vie exactement comme elle l'entendait. Bien qu'elle ne soit pas aussi connue que sa contemporaine Gertrude Bell (1868-1926), Alexandra David-Néel était tout aussi accomplie et son influence tout aussi importante.

Au cours des quelque 101 années de sa vie, Alexandra David-Néel parcourut des milliers de kilomètres à pied, à cheval, à dos de yak, à dos d'âne, en chaise à porteur, en bateau, en avion et par tout autre moyen, écrivit plus de 30 livres, devint la prima donna d'une compagnie d'opéra, dirigea un casino, s'assit aux pieds de philosophes et d'occultistes tels que Sri Aurobindo (1872-1950) et Madame Blavatsky (1831-1891), et fut la première femme européenne à visiter la ville de Lhassa au Tibet.

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Enfance et origines

Elle naquit Louise Eugénie Alexandrine Marie David à Saint-Mande (banlieue de Paris) le 24 octobre 1868, fille unique du franc-maçon protestant Louis David (un parent du peintre Jacques Louis David, 1748-1825) et d'Alexandrine Borghmans, une catholique belge. Ses parents aux croyances religieuses différentes n'avaient pas grand-chose d'autre en commun, et leur mariage était essentiellement un mariage de convenance; Alexandrine avait de l'argent mais aucun droit sans mari, et Louis était un pauvre instituteur à la recherche d'une femme riche à épouser pour assurer sa stabilité financière.

DAVID-NÉEL fut IMMÉDIATEMENT FASCINÉe PAR LE CONCEPT DE LA THÉOSOPHIE ET RESTERA TOUTE SA VIE ASSOCIÉ À DIFFÉRENTeS branches DU GROUPE.

Enfant, David-Néel était captivée par les œuvres de l'écrivain Jules Verne (1828-1905) et s'amusait à imaginer les aventures fantastiques qu'elle vivrait un jour. Elle tenta de transformer ces rêves en réalité dès son plus jeune âge et s'enfuit de chez elle à l'âge de cinq ans. Sa motivation peut être la naissance de son frère Louis Jules (qui mourra six mois plus tard) ou la décision de ses parents de quitter leur banlieue parisienne pour retourner en Belgique en 1873.

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Quelle qu'ait été sa motivation, sa fuite précoce de chez elle deviendra emblématique de son fort désir de liberté. Elle écrivit un jour qu'elle avait le mal du pays qui n'était pas le sien et qu'elle ne pourrait jamais se contenter de la vie confortable et prévisible que ses parents, puis son mari, espéraient lui offrir. Lorsqu'elle avait 15 ans et que sa famille était en vacances à Ostende, David-Néel entra aux Pays-Bas et réserva un billet pour l'Angleterre.

Elle s'était intéressée à l'occultisme dès son plus jeune âge et avait écrit à une Anglaise, Elisabeth Morgan, pour obtenir des informations. La brochure que Morgan lui avait envoyée la fascina, et elle décida d'aller la rencontrer et de discuter avec elle. Morgan était membre de la Société de la Gnose Suprême, une émanation de la Société Théosophique de Madame Blavatsky, et fut très impressionnée par la jeune fille qui se présenta à sa porte. Elle obligea David-Néel à retourner chez ses parents inquiets, mais une relation s'était forgée lors de leur brève rencontre, qui aurait un impact significatif sur le reste de la vie de David-Néel.

Théosophie, stoïcisme et bouddhisme

La Société théosophique, fondée par Blavatsky, faisait partie des nombreuses innovations intellectuelles du XIXe siècle. Le défi lancé par Darwin en 1859 aux vérités religieuses acceptées permit aux gens d'explorer d'autres voies de spiritualité que le christianisme sans être taxés d'"hérétiques". La théosophie affirmait que tous les êtres humains formaient une seule famille et que toutes les religions n'étaient que des expressions différentes d'une seule et même vérité. David-Néel fut immédiatement fascinée par ce concept et restera toute sa vie en contact avec différentes branches du groupe. Les personnalités opposées de ses parents - un protestant libéral et une catholique conservatrice - lui avaient montré que les deux points de vue religieux étaient aussi valables l'un que l'autre et aussi incomplets l'un que l'autre; la théosophie était un choix naturel pour la jeune fille.

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Madame Blavatsky
Mme Blavatsky
Unknown (Public Domain)

Elle suivit son père partout dans les rues de Paris, et plus tard de Bruxelles, et dans la campagne avec ses chiens de chasse. Quand elle ne faisait pas ces excursions, elle lisait Augustin d'Hippone, Kierkegaard, Platon et d'autres ouvrages similaires. Elle était attirée par les écrits du philosophe stoïcien Épictète et se soumit à la discipline stoïcienne consistant à manger et à vivre simplement, ne dormant que sur des planches en guise de lit. Sa quête spirituelle la conduisit finalement vers les philosophies orientales, le bouddhisme, les œuvres des moines bouddhistes et l'autolimitation de l'Octuple Sentier.

Musique et spiritualité

À l'âge de 15 ans, elle commença également à étudier la musique et le chant et était considérée comme un grand talent naturel. Son obsession des voyages pour le plaisir de voyager prit cependant le dessus et, à 17 ans, elle partit en randonnée et continua de marcher à travers les Alpes et dans la région des lacs italiens; sa mère, affolée, dut la récupérer à Milan lorsque l'argent vint à manquer.

Afin d'apaiser sa mère, David-Néel s'essaya comme employée dans un magasin de vêtements mais échoua lamentablement. Elle entra au Conservatoire royal de Bruxelles pour y étudier le piano et la théorie musicale, mais le quitta lorsqu'elle reçut une invitation d'Elisabeth Morgan à venir à Londres.

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IL ÉTAIT DE PLUS EN PLUS DANGEREUX D'ÊTRE CONNU POUR SES CONVICTIONS de gauche À BRUXELLES et AINSI, EN 1895, ELLE ACCEPTA UN POSTE DE CHANTEUSE À L'OPÉRA DE HANOI.

Après avoir terminé ses études à Londres, elle s'inscrivit à la Sorbonne, qui ne l'accepta pas comme étudiante à plein temps parce qu'elle était une femme, et passa son temps libre parmi les philosophes et occultistes parisiens de la fin du siècle qui appréciaient et encourageaient l'émancipation féminine. Son père était ami avec l'anarchiste Élisée Reclus et l'écrivain Victor Hugo, qui reconnaissaient tous deux l'égalité des femmes, et elle était naturellement attirée par l'atmosphère dans laquelle elle avait été élevée. Elle souffrait fréquemment de dépression à cette époque (comme elle le fera tout au long de sa vie) et luttait contre des pensées suicidaires, mais puisait sa force dans les croyances stoïques d'Épictète et les enseignements de Bouddha.

En 1891, Elisabeth Morgan mourut et laissa à David-Néel un héritage important. Ses parents la pressèrent d'investir l'argent dans un petit magasin, mais elle partit plutôt voyager pendant un an à travers Ceylan (l'actuel Sri Lanka) et l'Inde. Elle ne rentra à Bruxelles que lorsqu'elle fut à court d'argent. De retour chez elle, elle écrivit son premier livre, un long essai anarchiste, publié à titre privé par Élisée Reclus quelques années plus tard.

Comme il était de plus en plus dangereux d'être connu pour ses convictions de gauche à Bruxelles, elle accepta en 1895 un poste de chanteuse à l'Opéra de Hanoi, en Indochine (Vietnam), dont elle fut la cantatrice vedette sous le nom d'Alexandra Myrial, de 1895 à 1897. Elle continua à chanter des opéras pour l'Opéra-Comique d'Athènes puis de Tunis où sa voix commença à faiblir, et elle accepta un poste de chanteuse de salon au casino européen.

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Mariage et dépression

En 1900, elle rencontra Philip Néel, un riche ingénieur des chemins de fer, et ils se mirent en couple. David-Néel prit le poste de directeur artistique et dirigea le casino en 1902, et le couple se maria en 1904. Tout comme le mariage de ses parents, Alexandra et Philippe n'avaient pas grand-chose en commun, si ce n'est un besoin mutuel: elle voulait de l'argent pour voyager, et il avait besoin d'une femme pour sa respectabilité. La même année, son père mourut et David-Néel retourna à Bruxelles. L'année suivante, Élisée Reclus mourut également. David-Néel continua d'essayer de mener une vie respectable avec Philippe, mais la pression de se faire passer pour quelqu'un qu'elle ne pourrait jamais être commençait à se faire sentir. Elle prit du poids et des photos datant de 1910 montrent une femme extrêmement malheureuse essayant de jouer un rôle qui n'avait jamais été écrit pour elle. Elle demanda à Philip l'autorisation de voyager seule, et il accepta; ils ne se reverraient pas pendant les 14 années qui suivirent.

L'Orient et Yongden

Elle partit pour l'Inde en 1911 et voyagea à travers le pays en séjournant dans des monastères bouddhistes. En 1912, elle rencontra le Dalaï Lama, qui lui suggèra d'apprendre le tibétain, ce qu'elle fit. Elle poursuivit ses études et ses voyages quand, en 1914, elle rencontra un jeune homme du nom d'Aphur Yongden, âgé de 15 ans, dans un monastère du Sikkim. Elle ressentit immédiatement un lien spirituel avec le garçon et l'adopta comme son fils. Estimant avoir suffisamment appris des enseignements conventionnels, elle partit en randonnée dans l'Himalaya avec Yongden.

Entre 1914 et 1917, tous deux vécurent dans une grotte à 4 000 m d'altitude, à la frontière du Tibet. Ils méditaient et mangeaient la nourriture qu'ils trouvaient, se rendant, à deux reprises, déguisés, à la ville interdite de Lhassa ("le lieu des dieux"). À cette époque, il était illégal de traverser le Tibet, et encore plus de visiter Lhassa, et lorsqu'ils furent découverts après leur deuxième visite, ils furent expulsés du Sikkim en 1917.

Alexandra David-Néel in Lhasa
Alexandra David-Néel à Lhassa
Unknown (Public Domain)

La Première Guerre mondiale commença en Europe et, au lieu de se diriger vers l'ouest pour rentrer chez eux, ils se dirigèrent vers l'est, au Japon puis en Corée. En quittant la Corée, ils arrivèrent au monastère de Kumbum en Chine où ils restèrent pendant deux ans à traduire des livres saints tibétains et à mener la vie austère des moines. C'est là qu'elle vécut de nombreuses expériences mystiques, dont la création d'un tulpa, un personnage fantôme conjuré par une intense concentration psychique.

Malgré les bienfaits mystiques du monastère, David-Néel ne pouvait jamais rester longtemps au même endroit et repartit pour tenter de rejoindre Lhassa. Elle et Yongden voyagèrent jusqu'au désert de Gobi, puis à travers la Chine et jusqu'au Tibet. Ils marchèrent dans des jungles sans nom, traversèrent des gouffres profonds sur des ponts de singe qui se balançaient, empruntèrent des chemins de montagne et des routes inondées, endurèrent les rudes hivers chinois et tibétains, furent en danger constant d'être attaqués par des hommes, des loups ou des ours, mais atteignirent finalement Lhassa en 1924. La ville n'était pas plus ouverte aux étrangers qu'elle ne l'avait été en 1916, et les deux voyageurs étaient déguisés en pèlerins. Ils visitèrent le palais du Potala et parvinrent même à prendre quelques photos, mais ils finirent par être découverts à cause de la seule habitude dont David-Néel ne pouvait se défaire: se baigner. Partout où elle allait, elle emportait une baignoire portable et exigeait un bain chaud quotidien.

Retour en Occident

Le duo quitta Lhassa avant d'être appréhendé et se rendit à Gyantsé, au Tibet, où il demanda l'aide de David Macdonald, l'agent commercial britannique en poste. David-Néel et Yongden étaient sans le sou et en haillons. Ils avaient été forcés de faire bouillir et de manger le cuir de leurs chaussures pendant leur voyage et avaient besoin d'un endroit où rester et d'un prêt pour rentrer chez eux. David-Néel était déjà célèbre en tant qu'exploratrice française et grâce à son travail d'orientaliste et aux articles qu'elle avait publiés, mais elle était mieux connue des autorités comme potentielle espionne du gouvernement français. Macdonald pensa probablement que la meilleure façon de gérer la situation était de renvoyer la femme chez elle et donc décida de l'héberger.

Gyantse, Tibet
Gyantsé, Tibet
eatswords (CC BY-NC-ND)

En 1925, David-Néel et Yongden arrivèrent en France. Elle se sépara de Philippe, qui était manifestement allé de l'avant pendant son voyage de 14 ans, tout comme elle, et commença à travailler sur son premier grand livre, Voyage d'une Parisienne à Lhassa, qui fut publié en 1927. En 1928, elle acheta une petite maison à Digne-les-Bains, en Provence, qu'elle nomma Samten-Dzong ("forteresse de la méditation") et où elle écrira nombre de ses autres ouvrages. En 1937, se sentant à nouveau agitée, elle partit pour la Chine avec Yongden et assista en direct à la guerre sino-japonaise. Ils voyagèrent à travers le Japon, la Chine et l'Inde. Philippe Néel mourut en 1941, et David-Néel dut rentrer chez elle pour régler sa succession. Il lui fallut cinq ans pour atteindre un endroit où les autorités coloniales et ses amis pourraient organiser son voyage, et elle quitta finalement l'Orient en 1946 pour rentrer en France.

La Dame de Digne

Elle était maintenant une auteure et voyageuse célèbre, "la Dame de Digne", et les jeunes voyageurs se faisaient un devoir de s'arrêter chez elle pour la rencontrer. David-Néel était réputée pour son mauvais caractère et n'avait guère de patience pour les crâneurs qui prétendaient connaître l'Orient en ne faisant que lire des livres à son sujet. Cependant, de nombreuses personnes dans le monde entier apprenaient à connaître le bouddhisme, le Tibet et tous les aspects mystiques et pratiques de l'Orient grâce à ses livres et elle accueillait ceux qui faisaient de sa maison un lieu de pèlerinage. David-Néel inspira et influença des voyageurs, des poètes et des écrivains du monde entier, notamment ceux de la Beat Generation, comme Jack Kerouac, Allan Ginsberg, Ram Dass et Alan Watts.

En 1955, Yongden mourut d'urémie. Il ne réussit pas à s'adapter au mode de vie européen et a prit l'habitude de trop boire et trop fumer dans les cafés. David-Néel fut très secouée par la perte de son fils adoptif et devint plus solitaire. Au cours des années qui suivirent, elle fit appel à un certain nombre de gouvernantes et d'assistantes, qui démissionèrent toutes à cause de ses exigences démesurées et de son mauvais caractère. Parmi elles, Jeanne Denys publia un ouvrage cinglant sur David-Néel en 1972, affirmant que l'histoire de sa vie et de ses voyages n'était qu'un canular, car aucune femme n'aurait pu accomplir ce que David-Néel prétendait avoir fait. En 1959, une jeune femme nommée Marie-Madeleine Peyronnet prit le poste et devint une sorte de fille pour la vieille voyageuse et elle prit soin d'elle jusqu'à sa mort.

En 1968, à l'âge de 100 ans, David-Néel renouvela son passeport, prévoyant de se rendre en Allemagne, puis de traverser la Russie en voiture, et de partir de là pour New York. Marie-Madeleine refusa cependant, affirmant qu'elle ne pourrait pas supporter un si long trajet en voiture. David-Néel abandonna ses projets et sembla se contenter de donner des interviews et de divertir les nombreux invités qui se déplaçaient pour la voir. Cependant, elle se sentait terriblement seule et était souvent déprimée, ne souhaitant qu'une chose: voyager à nouveau. En 1969, elle fut élevée à l'ordre le plus élevé de la Légion étrangère française et reçut les félicitations d'auteurs et de dirigeants du monde entier, dont le Dalaï Lama.

Conclusion

Elle fut interviewée par des écrivains célèbres tels que Lawrence Durrell, et le gouvernement français coula une médaille en son honneur en tant qu'exploratrice intrépide. Elle fit l'objet d'interviews à la télévision et à la radio, et Digne donna son nom à son école. Tout cela ne signifiait pas grand-chose pour cette femme qui avait passé toute sa vie à voyager et qui se sentait maintenant piégée. Elle était agitée par un fort désir de revoir le Tibet et de marcher parmi les montagnes, de sentir la force de vent, de devoir chercher de la nourriture et de ne surtout jamais savoir ce que la journée apporterait.

Sa santé commença à décliner au cours de sa dernière année, et elle mourut le 8 septembre 1969, peu avant son 101e anniversaire. Marie-Madeleine Peyronnet devint son exécutrice testamentaire et fit de son mieux pour suivre les instructions du testament afin de conserver la collection de livres et d'objets de David-Néel, que ce soit sous forme de dons à des bibliothèques/musées ou dans la maison, mais beaucoup ont été perdus à cause des souris de la maison que David-Néel refusait de piéger ou de tuer.

L'héritage d'Alexandra David-Néel se poursuit cependant à travers ses livres et ceux des nombreuses personnes qu'elle a inspirées à vivre une vie authentique et à poursuivre leurs rêves à tout prix. Sa détermination à vivre sa vie en n'en faisant qu'à sa tête continue d'inspirer et, plus de 50 ans après sa mort, des institutions, des consulats et des écoles lui rendent hommage en portant son nom.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2021, juin 28). Alexandra David-Néel [Alexandra David-Néel]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-19893/alexandra-david-neel/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Alexandra David-Néel." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le juin 28, 2021. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-19893/alexandra-david-neel/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Alexandra David-Néel." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 28 juin 2021. Web. 09 oct. 2024.

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