Cochin Portugaise

Définition

Mark Cartwright
de , traduit par Jerome Couturier
publié le 07 juin 2021
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Disponible dans ces autres langues: anglais, portugais, espagnol
Map of Cochin (by António Bocarro; Pedro Barreto de Resende, Public Domain)
Plan de Cochin
António Bocarro; Pedro Barreto de Resende (Public Domain)

Cochin, située sur la côte sud-ouest de l'Inde, fut une colonie portugaise de 1503 à 1663. Connue des Portugais sous le nom de Cochim, elle était l'une de plusieurs villes importantes de la côte indienne de Malabar et un grand centre de commerce d'épices comme le poivre. Cochin fut la capitale administrative de l'Inde portugaise jusqu'à ce qu'elle ne soit remplacée par Goa en 1530.

Un fort fut construit à Cochin en 1503, le premier en Inde portugaise, car les Européens utilisèrent la ville comme leur premier quartier général en Orient. Le grand explorateur Vasco de Gama (vers 1469-1524) passa ses derniers jours dans la ville. Cochin resterait un centre du commerce lucratif des épices jusqu'au 17ème siècle. La ville fut reprise par les Hollandais en 1663, puis par les Anglais en 1814, et obtint finalement son indépendance avec le reste de l'Inde en 1947. Aujourd'hui, elle est connue sous le nom de Kochi et est le port le plus prospère de la région du Kerala.

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Vasco de Gama

Au 15e siècle, la colonisation portugaise de Madère, dans l'Atlantique Nord, à partir de 1420, fut la première d'une série d’étapes coloniales qui menèrent finalement à l'Inde. L’effrayant Cap Bojador, en Afrique de l'Ouest, fut négocié en 1434, les Açores furent colonisées à partir de 1439, le Cap Vert à partir de 1462, et São Tomé et Principe à partir de 1486. En 1488, Bartolomeu Dias descendit la côte de l'Afrique de l'Ouest et effectua le premier voyage autour du Cap de Bonne Espérance, extrémité sud du continent africain (actuelle Afrique du Sud).

LE VOYAGE DE VASCO DE GAMA EN 1497-99 DONNA AU PORTUGAL UN ACCÈS DIRECT AU LUCRATIF COMMERCE ORIENTAL DES ÉPICES.

Le fameux explorateur portugais Vasco de Gama suivit le sillage de Dias et ouvrit une route maritime entre le Portugal et l'Inde. En 1497-9, il contourna le Cap de Bonne-Espérance, remonta la côte de l'Afrique de l'Est et traversa l'Océan Indien pour arriver à Calicut (aujourd'hui, Kozhikode) sur la côte sud-ouest de l'Inde. Son voyage, soutenu par le roi Manuel Ier du Portugal (r. de 1495 à 1521), avait pour but de trouver un royaume chrétien légendaire en Orient et de donner au Portugal un accès direct au commerce oriental des épices en s'affranchissant des intermédiaires arabes. Le premier objectif s'avéra être une illusion, mais le second fut effectivement atteint. Pour la première fois, l'Europe pouvait accéder par la mer à un commerce existant depuis des siècles qui acheminait des marchandises de luxe par la mer Rouge et le golfe Persique pour être ensuite transportées par caravane de chameaux vers la Méditerranée. Des marchandises telles que le poivre, le gingembre, le clou de girofle et la cannelle étaient extrêmement populaires en Europe, et coûtaient cher.

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Vasco da Gama as Viceroy
Vasco de Gama, Vice-Roi
Unknown Artist (CC BY-NC-SA)

Vasco de Gama, du fait d'un mélange d'inexpérience, de manque de marchandises commerciales, et à cause de la confiance des Indiens dans le statu quo, ne réussit pas à établir des relations commerciales amicales avec Calicut. Une deuxième expédition portugaise, commandée par Pedro Álvares Cabral, cette fois-ci composée de 13 navires et de 1 500 hommes, partit pour répéter l'exploit de Vasco de Gama en mars 1500, avec pour mission de s'immiscer dans le commerce musulman en coulant tous les navires arabes qu'ils rencontreraient. Vasco de Gama se rendit une deuxième fois en Inde en 1502-1503, cette fois avec 15 navires. Ce voyage entraîna de nouveaux problèmes avec le souverain de Calicut, mais un traité commercial fut conclu avec Cochin, plus bas sur la côte.

Le Port de Cochin

Cochin était un port commercial actif depuis 150 ans avant l'arrivée des Portugais. Une mousson particulièrement mauvaise avait ensablé la zone côtière en 1341, et un prince local avait profité de la création d'une nouvelle topographie avantageuse pour fonder un nouveau port. Lentement, la ville se développa sur un éperon de terre entouré par des bois sur trois côtés, et sur le quatrième par la mer. Les zones portuaires étaient constituées d'un groupe de voies d'eau et de lagunes calmes créées par le cours ensablé de sept rivières convergentes. C'était l'endroit idéal pour le chargement et le déchargement des cargos. Avec le meilleur port de la côte de Malabar, les commerçants chinois furent attirés par Cochin, et les Portugais purent constater leur influence par le style des filets de pêche suspendus encore en usage. La Dynastie chinoise des Ming (1368-1644) s'était déjà retirée dans le cadre de sa politique étrangère isolationniste. Il existait aussi une importante communauté de commerçants juifs à Cochin.

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Le souverain de Cochin à l’époque, Unni Goda Varma, était officiellement sous la suzeraineté du souverain de Calicut et donc toute aide portugaise pour établir finalement sa domination sur la ville était la bienvenue. Des ambassadeurs de Cochin rentrèrent au Portugal avec de Gama et apportèrent avec eux un tribut pour le roi Manuel. De Gama laissa un facteur, Diogo Fernandes Correia, pour s'occuper des intérêts commerciaux portugais dans la ville et des Chrétiens restants. Cochin semblait alors être l'endroit le plus prometteur pour faire des affaires, mais l'acquisition des précieuses épices devait se montrer plus difficile que prévu.

Portuguese Colonial Empire in the Age of Exploration
L'Empire Colonial Portugais à I' Époque des Grandes Découvertes
Simeon Netchev (CC BY-NC-SA)

Contrôle Portugais de l'Océan Indien

Le véritable problème pour les Portugais dans leurs ambitions commerciales en Orient était qu'ils ne possédaient pas vraiment les marchandises que les Indiens désiraient. Des siècles de relations profitables avec les commerçants musulmans de la côte swahilie d'Afrique de l'Est et du golfe Persique les avaient déjà rendus très riches, et ils répugnaient à apporter des changements à un réseau commercial régional qui fonctionnait extrêmement bien et, plus important encore pour chacun, pacifiquement.

Ce que les Portugais avaient, c'était un armement bien supérieur, en particulier leurs canons de marine. Les souverains indiens et certains commerçants arabes possédaient bien quelques canons, mais ils n'étaient pas de la même qualité que les canons européens, et de plus, les navires de commerce musulmans étaient construits pour le fret et la vitesse, et pas pour la guerre navale. Les Européens, en revanche, menaient des batailles navales depuis un certain temps déjà. La solution était donc simple: s'emparer par la force du réseau commercial de l'Océan Indien et établir un monopole sur le commerce des épices. Ce contrôle devait permettre aux Portugais d'acheter les marchandises à bas prix en Orient, et, après les avoir expédiées en Europe, de les vendre à des prix beaucoup plus élevés sans aucune concurrence. C'est ainsi que débuta une politique consistant à couler à vue les navires rivaux, à soumettre les centres commerciaux côtiers à l'aide d'explosifs, et à confisquer toutes les marchandises jugées précieuses, où qu'elles se trouvaient. Les Portugais mirent en place une force navale entièrement armée qui patrouillait en permanence dans l'Océan Indien. En outre, des forts furent construits pour protéger les intérêts portugais. Le premier fut établi à Cochin, le Fort Manuel, en 1503. Le fort en bois et sa garnison furent nécessaires en 1504 lorsque Duarte Pacheco Pereira (1450-1526) mena avec succès une défense contre le Samudri (souverain) de Calicut qui avait à un moment donné pris le contrôle de la ville, ce qui lui avait valu le surnom de ‘héros de Cochin’. En 1506, un fort plus permanent fut construit à Cochin avec la permission de Unni Goda Varma qui était désireux de prévenir une nouvelle attaque de son ennemi, le Samudri.

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LES DROITS DE DOUANE EN VINRENT À REPRÉSENTER ENVIRON 60% DE L'ENSEMBLE DES REVENUS PORTUGAIS EN ORIENT.

Colonisation Portugaise

En 1505, le roi Manuel fut suffisamment convaincu du contrôle portugais sur l'Océan Indien pour nommer un vice-roi des Indes, Francisco d'Almeida. Ce projet était extrêmement ambitieux, car les Européens n'avaient alors aucun moyen de coloniser un sous-continent entier ou même seulement en partie, mais c'était certainement une déclaration d'intention. Le point de départ de cet empire d'Orient était Cochin, qui devint la capitale administrative de l’'Estado da India’, (empire portugais d'Asie) nom collectif donné aux colonies portugaises à l'est du Cap de Bonne Espérance. En 1509, la colonisation s'accéléra sous la direction du nouveau vice-roi, Afonso de Albuquerque, qui resta en poste jusqu'à sa mort en 1515. D'autres forts furent construits, la ville portugaise de Goa, plus au nord, fut établie en 1510, et les tentacules impériaux s'étendirent toujours plus loin. Malacca, en Malaisie, fut prise en 1511, Ormuz, à la sortie du golfe Persique, le fut en 1515, et un fort fut établi à Colombo, au Sri Lanka, en 1518. Tous les aspects du commerce oriental étaient inclus dans l'Empire Portugais, qui, bien que n'étant pas grand en terme de territoire, était extrêmement impressionnant par la chaîne de comptoirs commerciaux côtiers qu'il avait établi tout le long d'une bonne moitié du globe.

La colonisation portugaise ne se souciait donc pas directement des territoires, de l'éviction des souverains, ni de la domination culturelle des peuples indigènes. Les missionnaires essayèrent bien de convertir les populations au Christianisme, mais la colonisation ne s’exprimait réellement que dans le désir de contrôler le commerce. Cochin était un exemple typique de cette politique où la population indigène et la classe dirigeante étaient autorisées à poursuivre leur vie dans ce qui devint Cochim de cima, la zone autour du port, du palais royal et des temples (aujourd'hui, le quartier Mattanchery). La communauté portugaise, quant à elle, habitait la zone autour de son fort (aujourd'hui, Fort Kochi) où elle construisit des églises et des rues avec des bâtiments de style portugais. Dans les années 1520, les Portugais de Cochin comptaient plus de 5 000 personnes.

Portuguese Carrack Ships
Caraques Portugaises
Unknown Artist (Public Domain)

Gouvernement Colonial

L'appareil gouvernemental fut créé dans le but premier de contrôler le commerce. Le vice-roi portugais, en fait gouverneur civil et militaire de l'Inde portugaise, n'était en théorie responsable que devant le roi. Les affaires religieuses étaient dirigées par un archevêque et les questions juridiques relevaient d'une Haute Cour. Un capitaine dirigeait la force militaire qui résidait généralement dans un fort, et un facteur était responsable du commerce royal et de la perception des droits de douane lucratifs sur les autres types de commerce. Tel était le modèle colonial appliqué à Cochin et ailleurs.

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Le vice-roi était assisté d'un conseil de gouvernement, mais dans la première moitié du 16ème siècle, il s'agissait d'un organe informel appelé chaque fois que le vice-roi avait besoin d'un conseil spécifique, et sa composition variait en fonction de l'expertise requise. Ce n'est qu'à partir de 1604 qu'un Conseil d'État formel serait formé. Vasco de Gama fut nommé vice-roi en 1524, mais il mourut peu après son arrivée à Cochin. Il fut enterré dans l'église Saint François de Cochin, mais ses restes furent ramenés au Portugal comme il l'avait souhaité, quelques années plus tard. Chaque colonie avait son propre conseil local, qui était élu par les citoyens portugais et eurasiens de la colonie européenne. En 1530, Goa prit de l'importance et devint la nouvelle capitale administrative de l'Inde portugaise, bien que les fonctionnaires se transportaient encore à Cochin pendant la mousson.

Une rivalité se développa entre Goa et Cochin portugaises, et Dom Aires de Gama, frère de Vasco, afficha une préférence marquée lorsqu'il rapporta au roi que "Cochin est la chose en Inde dont Votre Altesse a le plus grand besoin" (Subrahmanyam, 274). Avec le déclin de Calicut, Cochin était en effet devenue la capitale des épices de la côte de Malabar. De 1523 à 1610, chaque année, un navire royal naviguait de Cochin vers les ‘Îles aux Épices’ (les îles Maluku, les Moluques) et retour, voyage d'au moins 23 mois, et souvent 30, aller-retour. Les marchandises prises à Cochin et échangées contre des épices comme le clou de girofle, la noix de muscade et le macis comprenaient des cotonnades indiennes, des aliments secs et du cuivre. D'autres navires de Cochin se rendaient dans le golfe Persique, au Sri Lanka, dans le golfe du Bengale et à la Macao portugaise, où les épices et autres marchandises étaient échangées à nouveau contre de l'argent, des textiles fins et du riz.

Le Monopole Portugais

Les Portugais firent des efforts considérables pour établir un monopole sur le commerce entre l'Asie et l'Europe et à l’intérieur de l’Asie elle-même. La Couronne portugaise émit toutes sortes de décrets qui firent que tout commerçant privé - européen ou autre - surpris avec une cargaison d'épices était arrêté, et ses marchandises et son navire, confisqués. Les commerçants musulmans étaient les plus mal traités et étaient souvent exécutés. Après avoir réalisé que cette politique était impossible à appliquer partout, certains commerçants locaux furent autorisés à échanger des épices en quantités limitées, mais souvent une seule, le plus souvent le poivre. Les équipages des navires européens furent autorisés à prendre des quantités d'épices en guise de salaire.

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Black Pepper Plant
Plant de Poivre Noir
Franz Eugen Köhler (Public Domain)

Une autre façon de contrôler le commerce des épices et celui d'autres marchandises était de ne permettre aux navires de visiter certains ports, par exemple la Macao portugaise, que s'ils avaient une licence royale. En bref, les mers n'étaient plus libres. Même les navires qui faisaient le commerce d'autres marchandises que les épices devaient voyager avec une licence (cartaz) délivrée par le Portugal, faute de quoi la cargaison et le navire étaient confisqués et l'équipage emprisonné, voire pire. En plus du cartaz, les navires devaient payer des droits de douane à leur port d'escale. Une autre méthode de perception des droits consistait à obliger tous les navires à naviguer en convois protégés par les Portugais, les cafilas. Il y avait une menace de pirates dans l'Océan Indien et au-delà, mais le véritable objectif était de s'assurer que tous les navires de commerce s'arrêtaient dans un port comme Cochin où ils devaient payer des droits (et laisser un dépôt en espèces garantissant leur retour pour un second paiement). De cette manière, les droits de douane en vinrent à représenter environ 60 % de l'ensemble des revenus portugais en Orient.

Le commerce de l'Océan Indien fut incontestablement déstabilisé par la présence portugaise, et cette désorganisation ne laissa pas Cochin indifférent. Vasco de Gama avait constaté lors de sa troisième visite la différence de prospérité de la ville par rapport à ses deux premiers voyages. Les entrepôts étaient désormais souvent vides, et la rivière s'était envasée, bloquant par endroits les ports. D'ailleurs, pour amadouer le souverain de Cochin et le dédommager de la perte de revenus que ce déclin entraînait, il fut autorisé à partir de 1530 à prélever ses propres droits de douane sur les commerçants résidant dans la ville.

Champ de Bataille

Naturellement, ni les rivaux commerciaux du Portugal dans le monde musulman, ni les autres royaumes européens, voyant d'énormes opportunités de revenus s'échapper et être dominées par un seul état, n'avaient envie de rester sans rien faire. En outre, au long du 16ème siècle, la Couronne portugaise épuisait ses revenus dans des forts et des flottes extrêmement coûteux, sans parler du style de vie extravagant de la monarchie. On assistait également à un renouveau des routes terrestres et maritimes pour le transport des épices au Moyen-Orient afin de répondre à une demande sans cesse croissante en Europe. Les commerçants arabes, indiens et autres continuaient d'éviter les tentatives de monopole des Portugais, aidés en cela par l'étendue de la zone géographique que les Européens essayaient de contrôler. Il y avait aussi beaucoup de fonctionnaires portugais corrompus qui menaient leur propre commerce illégal privé pour éviter les droits de douane. Certains souverains locaux optèrent même pour la résistance armée. Même la paisible Cochin n'était pas si enthousiaste d'accueillir les missionnaires chrétiens, et les habitants qui se convertissaient au Christianisme étaient souvent victimes de discrimination de la part de leurs pairs. L'ambition démesurée, la mauvaise gestion et un commerce ‘illégal’ florissant firent que les Portugais ne s’enrichirent pas autant qu'ils l'avaient espéré grâce au commerce des épices. Par ailleurs, le monde changeait à nouveau du fait que la colonisation européenne en Orient devenait territoriale.

À partir du début du 17ème siècle, d'autres puissances européennes voulurent s'impliquer directement dans la manne commerciale orientale, notamment les Vénitiens et les Hollandais. Les Hollandais arrivèrent en Asie du Sud-Est en 1596 et prirent progressivement le contrôle de nombreux centres de commerce portugais tels que Malacca (1641) et Colombo (1656). Ils s'emparèrent de Cochin en 1663 après un siège de quatre ans, et bloquèrent Goa au même moment. Le Portugal avait du mal à contrôler la vaste étendue de son empire et de nombreux forts souffraient d'un manque d'entretien, ce qui en fit des cibles relativement faciles.

Entre-temps, les Perses, avec l'aide des Anglais, avaient pris le contrôle d'Ormuz en 1622. Les Marathas hindous remportaient également de grandes victoires dans le sud de l'Inde. Les Hollandais causaient aussi de sérieux problèmes au Brésil portugais. L'Empire Portugais tel qu'il était s'effritait, tandis que les événements survenus au pays étaient également inquiétants, car la guerre avec l'Espagne se poursuivit de 1640 à 1668. Bien que les Portugais aient continué à commercer, même à une échelle moindre qu'auparavant, et qu'ils aient conservé certains avant-postes comme Goa, Cochin ne fut jamais récupérée. En 1814, les Hollandais remirent Cochin aux Britanniques, et en 1947, Cochin rejoignit l'Inde lorsqu'elle se libéra de la domination britannique. Aujourd'hui, Cochin prospère sous le nom de Kochi en tant que port indien majeur.

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Traducteur

Jerome Couturier
Je suis médecin, spécialisé en Génétique. J'aime l'Histoire et l'Antiquité depuis mon plus jeune âge. J'ai toujours eu un interêt pour la recherche dans divers domaines scientifiques, dont l'archéologie.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer cette ressource

Style APA

Cartwright, M. (2021, juin 07). Cochin Portugaise [Portuguese Cochin]. (J. Couturier, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-19841/cochin-portugaise/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Cochin Portugaise." Traduit par Jerome Couturier. World History Encyclopedia. modifié le juin 07, 2021. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-19841/cochin-portugaise/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Cochin Portugaise." Traduit par Jerome Couturier. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 07 juin 2021. Web. 24 avril 2024.

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