Sauvetage de Jane Johnson

Sa célèbre évasion et son témoignage au tribunal

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Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
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Disponible dans ces autres langues: anglais
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Jane Johnson (c. 1814/1827-1872) et ses deux jeunes fils, Daniel et Isaiah, étaient les esclaves d'un certain John Hill Wheeler, originaire de Caroline du Nord, qui les emmena à Philadelphie (Pennsylvanie) en juillet 1855, alors qu'il se rendait à New York pour occuper un poste gouvernemental au Nicaragua. À Philadelphie, Johnson réussit à contacter les abolitionnistes William Still (1819-1902) et Passmore Williamson (1822-1895), qui la sauvèrent de Wheeler et l'envoyèrent vers la liberté au Canada.

Rescue of Jane Johnson, 1855
Sauvetage de Jane Johnson, 1855
William Still (Public Domain)

Still, Williamson et cinq dockers noirs qui avaient aidé à libérer Johnson et ses enfants furent arrêtés. Williamson fut accusé d'outrage au tribunal pour avoir refusé de révéler où se trouvait Johnson dans la ville, alors qu'il n'avait aucune idée de l'endroit où elle avait été emmenée. Still avait amené Johnson et ses enfants dans un refuge à l'insu de Williamson, puis plus tard il les avait fait entrer en cachette chez lui; de là, ils avaient été envoyés au nord.

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Alors que Williamson était en prison pour outrage, Still et les cinq autres, accusés d'agression et d'avoir provoqué une émeute, furent traduits devant le tribunal. Still était accusé d'enlèvement, Wheeler affirmant que Johnson ne l'aurait jamais quitté de son plein gré. Johnson, informée par le chemin de fer clandestin, retourna à Philadelphie, au péril de sa vie, pour témoigner en faveur de Still, de Williamson et des autres personnes qui l'avaient aidée à recouvrer sa liberté.

Servitude et liberté à Philadelphie

La Pennsylvanie était un État libre et, selon la loi, tout esclave amené par son maître sur son territoire pouvait revendiquer sa liberté.

La Pennsylvanie était un État libre et, en vertu de la loi, tout esclave amené par son maître à l'intérieur de ses frontières pouvait revendiquer sa liberté. Il en allait de même pour tout esclave ayant réussi à arriver ici par ses propres moyens ou avec l'aide du chemin de fer clandestin. Les maîtres voyageant avec leurs esclaves à travers l'État veillaient donc à ce qu'ils ne parlent à personne, les empêchant ainsi de revendiquer leur liberté.

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Dans le cas de Jane Johnson, John Hill Wheeler la surveillait en permanence et, lorsqu'il ne le pouvait pas, l'enfermait avec les enfants dans leur chambre d'hôtel. Il lui dit, si on le lui demandait, de dire qu'elle était une femme noire libre voyageant avec un pasteur, et de ne rien dire d'autre. Johnson trouva l'occasion de parler à un portier noir de l'hôtel, lui disant la vérité, et le portier envoya un message à Still et Williamson.

Lorsque Wheeler et son groupe étaient sur le point de quitter le port de Philadelphie pour New York, Williamson et Still intervinrent et, tandis que les cinq dockers noirs retenaient Wheeler, informèrent Johnson de ses droits légaux à Philadelphie et proposèrent leur aide pour la libérer, ce que Johnson accepta.

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Par la suite, comme indiqué, Still, Williamson et les autres furent arrêtés. Still et trois des dockers furent acquittés sur la base du témoignage de Johnson, et les deux autres furent reconnus coupables d'agression sur Wheeler, condamnés à une amende et emprisonnés pendant une semaine. L'événement fit l'objet d'une couverture nationale, en particulier l'emprisonnement injuste de Williamson, et encouragea un plus grand soutien à l'abolition dans le Nord, augmentant davantage encore les tensions entre les États libres et les États esclavagistes dans les années qui précédèrent la guerre de Sécession.

Texte

L'extrait suivant d'un texte plus long sur l'événement est tiré de The Underground Railroad Records (1872) de William Still, réédité par Modern Library en 2019. Le récit commence avec Still qui décrit jusqu'où Wheeler et son équipe juridique étaient prêts à aller pour obtenir une condamnation dans l'affaire qui l'opposait à Still et aux dockers.


En ce qui concerne les hommes de couleur sous caution, le colonel Wheeler et ses satellites étaient convaincus qu'ils n'avaient aucune chance de s'échapper. Ils devaient avoir des raisons de le penser, si l'on en juge par les déclarations vigoureuses qu'ils lancèrent devant le juge d'instruction.

Par conséquent, dans l'ordre des événements, alors que Passmore était encore en prison, recevant la visite de nombreux amis et des lettres de sympathie de toutes les régions du Nord, William Still, William Curtis, James P. Braddock, John Ballard, James Martin et Isaiah Moore furent traduits devant le tribunal pour y être jugés. Le premier nom sur la liste des procédures du tribunal fut appelé en premier.

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Contre cet individu, les amis de l'esclave avaient bien compris que Wheeler et ses témoins ne lésineraient pas sur les moyens et les faux serments pour obtenir un verdict en leur faveur.

M. McKim et d'autres abolitionnistes de renom, qui assuraient la défense, étaient tout aussi conscients de l'importance d'écraser l'ennemi dans cette affaire. L'honorable Charles Gibbons fut engagé pour défendre William Still, William S. Pierce, Esq. et William B. Birney, Esq. les cinq autres accusés de couleur.

Pour que la victoire soit complète, les amis anti-esclavagistes estimaient qu'il était de la plus haute importance que Jane Johnson soit présente au tribunal, qu'elle affronte son maître et qu'elle balaie sous serment son "tissu de mensonges", à savoir qu'elle avait été "enlevée" et qu'elle ne voulait pas "quitter son maître", etc. M. McKim et ses amis se sont donc arrangés en privé pour que Jane Johnson soit présente lors de l'ouverture de la défense.

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Mme Lucretia Mott, Mme McKim, Mlle Sarah Pugh et Mme Plumly se sont portées volontaires pour accompagner cette pauvre mère esclave au palais de justice et pour s'asseoir à ses côtés pendant qu'elle ferait face à son maître et contredirait hardiment, sous la foi du serment, toutes ses affirmations. On n'aurait pu rêver d'un meilleur sujet que Jane pour l'occasion. Elle est entrée voilée dans la salle d'audience et, bien sûr, n'a pas été reconnue de la foule, car on avait pris soin de garder le public dans l'ignorance du fait qu'elle allait être amenée à témoigner. C'est ainsi qu'à l'issue du deuxième témoignage de la défense, "Jane Johnson" a été appelée d'une voix stridente. Délibérément, Jane s'est levée et a répondu, à la manière d'une dame, à son nom, et a alors été observée par tous les observateurs. Jamais auparavant une telle scène n'avait été observée à Philadelphie. Elle était indescriptible. En substance, son témoignage à cette occasion était conforme à l'affidavit ci-joint, qui était le suivant -

"Jane Johnson étant sous serment, jure et dit -


"Mon nom est Jane - Jane Johnson; j'étais l'esclave de M. Wheeler de Washington; il m'a achetée, ainsi que mes deux enfants, il y a environ deux ans, à M. Cornelius Crew, de Richmond, en Virginie; mon plus jeune enfant a entre six et sept ans, l'autre entre dix et onze ans ; je n'ai qu'un seul autre enfant, et il est à Richmond; je ne l'ai pas vu depuis environ deux ans; je ne m'attends pas à le revoir ; M. Wheeler m'a emmenée avec mes deux enfants à Philadelphie, en route pour le Nicaragua, pour attendre sa femme; je ne voulais pas partir sans mes deux enfants, et il a consenti à les prendre; nous sommes arrivés à Philadelphie en voiture; nous nous sommes arrêtés quelques instants chez M. Sully, le beau-père de M. Wheeler; puis nous sommes rendu pour prendre le bateau à vapeur pour New York à 2 heures, mais nous sommes arrivés trop tard; nous sommes entrés à l'hôtel Bloodgood.

M. Wheeler est allé dîner; M. Wheeler m'avait dit à Washington de ne rien dire aux personnes de couleur et, si l'une d'elles m'adressait la parole, de dire que j'étais une femme libre voyageant avec un pasteur; nous sommes restés à Bloodgood's jusqu'à 17 heures; M. Wheeler n'a pas cessé de me surveiller tout au long du voyage. Pendant qu'il dînait, j'ai vu une femme de couleur et je lui ai dit que j'étais une esclave, que mon maître m'avait dit de ne pas parler aux gens de couleur, et que si l'un d'eux me parlait, il devait dire que j'étais libre; mais je ne suis pas libre, mais je veux l'être; elle a dit: "Pauvre fille, j'ai pitié de toi"; Après cela, j'ai vu un homme de couleur et je lui ai dit la même chose. Il m'a répondu qu'il allait télégraphier à New York et que deux hommes viendraient à ma rencontre à 9 heures et m'emmèneraient avec eux.

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Après cela, nous sommes montés à bord du bateau, M. Wheeler s'est assis à côté de moi sur le pont; j'ai vu un homme de couleur monter à bord, il m'a fait signe; j'ai hoché la tête, mais je ne pouvais pas partir ; M. Wheeler était à côté de moi et j'avais peur; un homme blanc est alors arrivé et a dit à M. Wheeler: "Je veux parler à votre servante et lui faire part de ses droits"; M. Wheeler s'est levé et a dit: "Si vous avez quelque chose à dire, dites-le moi - elle connaît ses droits"; le gentleman blanc m'a demandé si je voulais être libre; j'ai dit : "Oui, mais j'appartiens à ce gentleman et je ne peux pas l'être" ; il a répondu: "Si, vous le pouvez, venez avec nous, vous êtes aussi libre que votre maître, si vous voulez votre liberté, venez maintenant; si vous retournez à Washington, vous ne l'obtiendrez peut-être jamais".

Je me suis levé pour partir, M. Wheeler a pris la parole et a dit: "Je vous donnerai votre liberté", mais il ne l'avait jamais promise auparavant et je savais qu'il ne me la donnerait jamais; l'homme blanc a tendu la main et je suis allée vers lui; j'étais prête pour le signal avant qu'il ne me soit donné; j'ai pris les enfants par les mains, ils pleuraient tous les deux parce qu'ils avaient peur, mais ils se sont arrêtés quand ils sont arrivés sur le rivage; un homme de couleur a porté le petit, j'ai pris l'autre par la main.

Nous avons marché dans la rue jusqu'à ce que nous arrivions à une voiture; personne ne m'a forcée à partir; personne ne m'a tirée, et personne ne m'a conduite; je suis partie de mon plein gré; j'ai toujours souhaité être libre et j'avais l'intention de l'être lorsque je suis arrivée dans le Nord; je ne m'y attendais guère à Philadelphie, mais je pensais que je serais libre à New York.

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Je suis à mon aise et heureuse depuis que j'ai quitté M. Wheeler, et les enfants aussi; je ne veux pas revenir en arrière; j'aurais pu partir à Philadelphie si j'avais voulu; je pourrais partir maintenant, mais je préfère mourir que de revenir en arrière. Je souhaite faire cette déclaration devant un magistrat, car je crois savoir que M. Williamson est en prison à cause de moi, et j'espère que la vérité lui sera bénéfique."

On aurait pu supposer que son témoignage honnête et direct aurait suffi à amener même le plus acharné des esclavagistes à abandonner sur-le-champ une poursuite aussi monstrueuse et totalement désespérée que celle de Wheeler. Mais bien qu'il ait été tristement confus et honteux, il s'est accroché avec ténacité à la "cause perdue". Son avocat, David Webster, et le procureur des États-Unis, Vandyke, complètement imprégnés de l'esprit esclavagiste, se sont montrés tout aussi inflexibles. Ainsi, avec un zèle digne de l'objet le plus noble que l'on puisse imaginer, ils se sont efforcés sans relâche de faire condamner les hommes de couleur.

Cependant, cette politique a doublement excité les avocats de la défense. M. Gibbons, dans les termes les plus éloquents et les plus indignés, a parfaitement anéanti le "distingué colonel John H. Wheeler, ministre plénipotentiaire des États-Unis près de l'île du Nicaragua", en prenant soin de varier les plaisirs à plusieurs reprises sur ses longues tirades. M. Gibbons semblait être précisément dans l'état d'esprit qui lui permettait de faire preuve d'une force et d'une éloquence extraordinaires, quel que soit le point de droit qu'il choisissait d'aborder en rapport avec l'affaire, ou quelle que soit la direction dans laquelle il choisissait de jeter un coup d'œil sur l'injustice et la cruauté du Sud.

C'est avec une grande vivacité qu'il a établi le contraste entre les États de "Géorgie" et de "Pennsylvanie", en ce qui concerne les lois atroces de la Géorgie. L'impression est à peine moins vive après seize ans qu'au moment où ce discours éloquent a été prononcé. Avec le procureur, Wm. B. Mann, Esq. et le juge Kelley, les accusés n'avaient aucune raison de se plaindre.

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Tout au long de la procédure, ils avaient des raisons de penser qu'aucun de ces fonctionnaires ne sympathisait le moins du monde avec Wheeler ou l'esclavage. En effet, dans l'accusation du juge, ainsi que dans le discours de clôture du procureur, on pouvait distinctement entendre le son de la liberté - bien plus que ce qui plaisait à Wheeler et à ses sympathisants pro-esclavagistes.

L'affaire de Wm. Still s'est terminée par son acquittement; les cinq autres hommes de couleur ont été jugés dans l'ordre. Il est à peine nécessaire de dire que MM. Peirce et Birney ont pleinement rendu justice à tous les intéressés. M. Peirce, en particulier, était l'un des avocats les plus anciens, les plus compétents et les plus fidèles à l'esclave du barreau de Philadelphie. On peut affirmer sans crainte qu'il n'a jamais hésité, dans les jours les plus sombres de l'esclavage, à consacrer son temps et ses talents aux fugitifs, même dans les cas les plus désespérés et lorsque l'impopularité d'une telle démarche risquait d'entraîner de graves sacrifices.

Par conséquent, il était à l'aise dans cette affaire, et il a défendu ses clients de la façon la plus noble, avec le même sérieux qu'un homme défendrait son foyer contre l'approche de cambrioleurs. A l'issue du procès, le jury a rendu un verdict de "non-culpabilité" à l'égard de toutes les personnes pour le premier chef d'accusation, qui les accusait d'émeute. Pour ce qui est du second chef d'accusation, à savoir "coups et blessures" (sur le colonel Wheeler), Ballard et Curtis ont été déclarés "coupables", les autres "non coupables". Les coupables ont été condamnés à environ une semaine de prison. C'est ainsi que s'est terminé cet épisode de l'affaire Wheeler.

L'extrait suivant est tiré de la correspondance du New York Tribune concernant la présence de Jane Johnson au tribunal, et sera intéressant à ce titre:

"Mais c'était une démarche audacieuse et périlleuse de la part de ses amis, et les appréhensions les plus profondes ont été ressenties pendant un certain temps quant au résultat. Le marshal des États-Unis était là avec son mandat et une force supplémentaire pour l'exécuter. Les officiers du tribunal et d'autres officiers de l'État étaient là pour protéger le témoin et défendre les lois de l'État. Vandyke, le procureur général des États-Unis, a juré qu'il l'emmènerait. Les officiers de l'État ont juré qu'il ne le ferait pas et, pendant un certain temps, il a semblé que rien ne pourrait éviter une scène sanglante. On s'attendait à ce que le conflit ait lieu à la porte, lorsqu'elle quitterait la salle, de sorte que lorsqu'elle et ses amis sortirent, et pendant un certain temps après, le suspense le plus intense a régné dans la salle d'audience. Elle a cependant été autorisée à monter dans la voiture qui l'attendait sans être dérangée. Elle était accompagnée de M. McKim, secrétaire de la Pennsylvania Anti-Slavery Society, de Lucretia Mott et de George Corson, l'un de nos policiers les plus virils et les plus intrépides. La voiture était suivie d'une autre voiture remplie d'officiers de garde et, ainsi escortée, elle a été ramenée en toute sécurité à la maison d'où elle avait été emmenée. Son droit à la liberté en vertu des lois de l'État ne sera plus jamais remis en question".

M. Williamson a été incarcéré par le juge Kane pour outrage au tribunal le 27 juillet 1855 et a été libéré le 3 novembre de la même année, après avoir remporté, dans l'estime des amis de la liberté partout dans le monde, un triomphe et une renommée que peu d'hommes dans la grande bataille morale pour la liberté peuvent revendiquer.

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Questions & Réponses

Qui était Jane Johnson?

Jane Johnson était une esclave qui voyageait avec son maître à Philadelphie. Les abolitionnistes William Still et Passmore Williamson l'ont aidée à obtenir sa liberté. Lorsque Still et Williamson ont été arrêtés, Jane Johnson est revenue du Nord pour témoigner en leur faveur. L'événement a fait l'objet d'une couverture nationale.

Quelle fut la signification de l'évasion de Jane Johnson?

Si un esclave entrait dans l'État libre de Pennsylvanie, il pouvait déclarer sa liberté, comme l'a fait Johnson. Son cas était important car son maître espérait pouvoir faire condamner les hommes qui l'avaient aidée à se libérer, établissant ainsi un précédent juridique qui pourrait punir d'autres personnes à l'avenir. Le témoignage de Johnson au tribunal, selon lequel elle n'avait pas été enlevée, a permis d'acquitter trois des hommes et d'obtenir des peines moins lourdes pour les deux autres.

Pourquoi l'emprisonnement de Passmore Williamson a-t-il suscité autant de sympathie?

Passmore Williamson a été emprisonné pour outrage au tribunal parce qu'il n'a pas voulu dire au juge où Johnson et ses enfants étaient cachés, mais il n'aurait pas pu le dire s'il l'avait voulu, puisqu'il ne le savait pas. Williamson étant un membre respecté de la communauté, son emprisonnement a semblé injuste.

Qu'est-il arrivé à Jane Johnson après le procès?

Jane Johnson et ses deux fils se sont installés à Boston, où elle a vécu en femme libre jusqu'à la fin de sa vie. Son fils, Isaiah, a combattu pour l'armée de l'Union pendant la guerre de Sécession.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2025, mai 21). Sauvetage de Jane Johnson [The Liberation of Jane Johnson]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2729/sauvetage-de-jane-johnson/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Sauvetage de Jane Johnson." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le mai 21, 2025. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2729/sauvetage-de-jane-johnson/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Sauvetage de Jane Johnson." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 21 mai 2025, https://www.worldhistory.org/article/2729/the-liberation-of-jane-johnson/. Web. 27 juin 2025.

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