Wallace Turnage

L'esclave qui s'est libéré par lui-même

Article

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié sur
Disponible dans ces autres langues: anglais, Turc
Imprimer l'article PDF

De nombreux esclaves afro-américains aux États-Unis ont échappé à la servitude grâce au chemin de fer clandestin, mais beaucoup d'autres ont pris l'initiative de s'affranchir sans aucune aide. Parmi les évasions les plus spectaculaires, on peut citer celle de Wallace Turnage (vers 1846 à 1916), qui s'enfuit de Mobile, en Alabama, en 1864, à l'âge de 17 ans.

Fort Gaines on Dauphin Island, Alabama, USA
Fort Gaines sur Dauphin Island, Alabama, USA
Altairisfar (Public Domain)

Turnage était né esclave en Caroline du Nord vers 1846, fils d'une mère adolescente esclave et d'un maître blanc. Il avait tenté de s'échapper à quatre reprises, avait été rattrapé, fouetté et vendu à quelqu'un d'autre avant de devenir la propriété de Collier Minge, un marchand de Mobile, en Alabama.

Supprimer la pub
Publicité

En 1864, alors que la guerre de Sécession était en cours et que Mobile était lourdement fortifiée par les forces confédérées, il fut envoyé par son maître pour conduire la calèche en ville afin de se ravitailler lorsque le harnais se brisa. De retour à la maison de son maître sans la calèche, Mme Minge entra dans une colère noire et le jeta dans le sous-sol de la maison pour qu'il attende son châtiment au retour de son mari. Plutôt que de se soumettre à une nouvelle correction, Turnage s'enfuit, fut rattrapé, battu de 30 coups de fouet en ville et sommé de retourner immédiatement chez les Minge.

Au lieu de rentrer, il quitta Mobile à pied, se fraya un chemin à travers les défenses confédérées de la ville, échappa aux sentinelles et parcourut 40 km jusqu'à Mobile Bay, dans l'espoir d'atteindre le Fort Powell de l'Union au large, ce qu'il réussit à faire, et gagna ainsi sa liberté.

Supprimer la pub
Publicité

A Slave no more (plus jamais esclave)

L'histoire de Turnage a fait l'objet d'une grande attention, car il s'agit de l'un des récits les plus dramatiques d'un aspirant à la liberté dans l'Amérique du XIXe siècle.

Turnage, qui avait appris à lire et à écrire dès son plus jeune âge, rédigea ensuite un récit de son évasion (Journal of Wallace Turnage), qui fut remis à sa fille, Lydia Turnage Connolly (1885-1984) de Greenwich (Connecticut), qui le conserva jusqu'à sa mort. Le manuscrit fut donné à la Société historique de la ville de Greenwich par Gladys Watts, une amie de Lydia, et la société attira l'attention du professeur David William Blight sur cet ouvrage; il l'édita et le publia, avec le récit de John M. Washington, sous le titre A Slave No More : Two Men Who Escaped to Freedom, Including Their Own Narratives of Emancipation (2007).

Depuis la publication du livre de Blight, l'histoire de Turnage a fait l'objet d'une attention particulière, car il s'agit de l'un des récits les plus dramatiques d'un aspirant à la liberté dans l'Amérique du XIXe siècle. Un extrait de son ouvrage est présenté ci-dessous, détaillant son périple de Mobile à Fort Powell et à la liberté. De Fort Powell, il fut emmené à Fort Gaines, situé à proximité, et servit de cuisinier à un officier, Julius Turner, pendant le reste de la guerre. Après la guerre, Turnage et sa famille s'installèrent dans le New Jersey, où il occupa divers emplois, dans cette ville et à New York, jusqu'à sa mort, de causes naturelles, en 1916.

Supprimer la pub
Publicité

Texte

Le texte suivant est extrait de A Slave No More: Two Men Who Escaped to Freedom (2007) de David W. Blight, pp. 250-257. Certaines modifications ont été apportées à l'orthographe et à la ponctuation dans un souci de clarté. Le récit commence après que Turnage se soit frayé un chemin à travers les défenses confédérées de Mobile et dans les marécages.

Comme j'avais demandé au Seigneur de me mettre à l'abri de leurs mains, j'ai cru qu'il en serait ainsi, comme je l'avais demandé. Sur mon chemin, j'ai dû affronter de nombreux serpents, et de la mauvaise espèce: certains d'entre eux ne bougeaient jamais avant de m'avoir attaqué. J'étais pieds nus et donc très exposé à leur venin, mais c'est le Seigneur qui m'a tiré d'affaire et non moi-même.

J'étais inquiété toute la journée par ces serpents, mais je ne les voyais pas la nuit. Je n'ai jamais vu autant de serpents dans ma vie, ni avant, ni depuis. C'est dans les marais au sud de Mobile que j'ai marché sur de l'eau et que j'en ai voulu, mais je n'ai pas pu en boire à cause des serpents. J'ai passé quatre jours sans rien manger, si ce n'est quelques raisins d'une vigne que j'avais trouvée dans les bois.

À cette époque, je pouvais voir les navires de guerre de l'Union au loin dans la passe et dans la baie de Mobile. Mais il y avait entre eux et moi une rivière à l'aspect épouvantable, appelée Foul River, et une ligne de sentinelles rebelles à traverser, ce qui n'était pas une mince affaire. L'aspect de la rivière me faisait peur. J'ai donc attendu un jour ou deux pour voir si je ne pouvais pas traverser autrement qu'à la nage, mais je n'ai pas pu, alors je suis tombé sur un champ de cantaloups et j'étais tellement affamé que j'ai détruit tout ce qu'il y avait de bon dans ce champ ce jour-là; j'ai vu un homme de couleur ce soir-là et je lui ai demandé quelque chose à manger et il m'en a donné tellement que cela m'a rendu malade.

Supprimer la pub
Publicité

Comme j'ai failli me faire prendre cette nuit-là et le jour suivant, j'ai décidé d'essayer de quitter ce côté de la rivière; c'était la mort de revenir en arrière, et c'était la mort de rester là, et la liberté était devant moi; ce ne pouvait être que faire face à la mort si j'étais pris, et la liberté si je m'échappais.

Cependant, pour résumer, je suis descendu à la rivière très tôt le matin, bien que la rivière semblait très effrayante, mais j'ai mis ma confiance dans le Seigneur et j'ai marché dans la rivière comme s'il n'y avait pas de rivière, avec mon chapeau, mon pantalon, ma veste, le tout sur l'herbe qui recouvrait la rivière de chaque côté et l'eau était profonde; alors que je marchais, mes pieds descendaient. J'ai donc dû nager sans patauger. J'ai entendu de gros poissons sauter dans l'eau.

Arrivé tout près du rivage de l'autre côté, j'ai lâché prise et j'ai coulé, mais je n'ai pas trouvé de fond. Quand je me suis relevé, j'ai nagé et j'ai continué mon chemin, très heureux d'avoir traversé la rivière que je redoutais tant.

Supprimer la pub
Publicité

Mais je n'étais pas allé bien loin que je me suis aperçu que j'étais dans les lignes de sentinelles des rebelles; l'endroit que je devais traverser était un vieux bosquet de pins et il y avait des genêts à peu près jusqu'à la taille et c'est tout ce que j'avais pour me cacher. Les lignes de sentinelles étaient organisées de la manière suivante: deux hommes montaient une route et deux hommes descendaient l'autre, et ainsi de suite. Ces routes étaient assez larges pour que la cavalerie puisse y aller à deux de front; les routes étaient, autant que je puisse en juger, espacées d'une centaine de mètres.

La façon dont je devais traverser ces lignes - quand je voyais deux hommes monter, je traversais la route en courant, et quand je voyais deux hommes descendre la route, je me couchais dans les genêts jusqu'à ce qu'ils passent, puis je traversais la route en courant et je faisais de même, et ainsi de suite jusqu'à ce que je traverse les lignes de sentinelles.

Je pensais alors être en sécurité, mais ce n'était pas le cas; dès que je suis sorti dans l'ouverture où les buissons ne cachaient pas ma tête, j'ai entendu quelqu'un crier après moi et, lorsque j'ai regardé de l'autre côté de l'ouverture, j'ai vu un homme sur une route surélevée, à cheval, avec un fusil à la main qu'il agitait. Je le voyais briller. De peur qu'il s'agisse d'un fusil et qu'il me tire dessus, je me suis couché et j'ai rampé loin de cet endroit, car toute cette plaine était un pré salé et il y avait de l'eau en permanence sur le sol.

Vous aimez l'Histoire?

Abonnez-vous à notre newsletter hebdomadaire gratuite!

Je ne pouvais donc pas m'allonger à moins de plier les buissons et de m'allonger dessus, alors j'ai plié les buissons dans un endroit épais où ils me tiendraient à l'écart du sol humide et je suis resté allongé là toute la journée jusqu'à la nuit. Je suis ensuite allé à Cedar Point, en face de Dauphin Island, et quand j'y suis arrivé, j'ai été à nouveau déçu. J'ai vu que Fort Powell se trouvait de l'autre côté de Grants Pass, à côté de Dauphin Island, près du chenal.

Ce fort avait été construit par les Confédérés quelque temps auparavant pour empêcher les canonnières de l'Union d'entrer dans Mobile Bay par la passe; mais lorsqu'ils ont vu qu'ils ne pouvaient pas le tenir, ils ont mis le feu au réserves et se sont échappés de nuit vers Cedar Point et le fort a explosé, détruisant tout. Les Fédéraux ont alors pris le fort et ont monté un gros canon pour empêcher une attaque des rebelles depuis Cedar Point, ainsi qu'un canonnier pour protéger la passe pendant la nuit.

Il y avait un autre chenal entre Fort Powell et Grants Pass, mais il était bloqué. Cependant, comme je vous l'ai dit, lorsque je suis arrivé à Cedar Point, j'ai été déçu. J'ai dû rester à Cedar Point d'un samedi à l'autre avant de pouvoir m'enfuir, et je n'avais pas d'eau fraîche à boire pendant tout ce temps, et rien d'autre à manger que ce que je pouvais ramasser là où les soldats avaient campé des mois auparavant. J'avais une cachette dans le fossé des anciennes fortifications, là où les jeunes roseaux poussent en abondance. Les rebelles descendaient à cet endroit une ou deux fois par jour pour voir si des traînards yankees y avaient débarqué; j'ai failli me faire prendre plusieurs fois.

Supprimer la pub
Publicité

Une fois, j'étais tellement impatient de voir le pays libre en vue et moi toujours dans le pays des esclaves, que j'ai pris une longue perche et je suis monté sur un rondin, car la marée ramenait de vieux rondins sur le rivage tous les jours. J'en ai pris un qui pouvait supporter mon poids et ne pas couler. Je pensais qu'ainsi, je pourrais me frayer un chemin à l'aide d'une perche. Mais, à ma grande surprise, je me suis vite retrouvé à un endroit où je ne pouvais plus toucher le fond avec ma longue perche, et la marée me faisait remonter la baie, en direction des rebelles.

Mon tronc était très long, et mon esprit m'a poussé à aller à l'extrémité supérieure, où je pourrais peut-être trouver du fond, ce que j'ai fait. J'ai donc couru jusqu'à l'extrémité supérieure du tronc et j'ai trouvé du fond juste assez pour freiner la vitesse du tronc, mais je n'ai pas pu ramener le tronc sur le rivage, car j'avais peur que les rebelles descendent avant que je n'atteigne le rivage, car il ne faisait pas jour lorsque j'ai quitté le rivage, mais le soleil était assez haut lorsque j'ai atteint la terre ferme à nouveau.

Il y avait là un long quai et, lorsque j'ai réussi à rendre ma bûche plus maniable, je l'ai amenée le long de ce quai, puis je suis montée sur le quai et ai couru jusqu'à ma tanière. Les rebelles ont tardé à descendre ce matin-là et j'ai tout juste eu le temps d'entrer dans ma tanière avant qu'ils n'arrivent.

Ils avaient construit une haute maison de guet et, comme les moustiques y étaient très nuisibles, j'ai dormi là-haut la plupart des nuits. Un matin, je me suis couché assez tard et, lorsque je me suis réveillé, je me suis empressé de descendre de peur qu'ils ne me tombent dessus et je n'étais pas dans ma tanière depuis longtemps lorsqu'ils sont descendus. Et, à l'aube, j'ai été réveillé dans ma tanière par le cliquetis d'un sabre rebelle grimpant dans cette maison de guet. Voyez comme le Seigneur m'a délivré de leurs mains.

Supprimer la pub
Publicité

Le vendredi, j'ai été très troublé, car bien que je sois arrivé jusque-là, je n'étais pas en sécurité et je risquais la mort si j'étais pris là-bas. Le Seigneur m'avait amené jusque-là, je croyais qu'il m'amènerait encore plus loin. J'ai donc prié fidèlement le vendredi soir pour que le Seigneur m'éloigne de cet endroit. La marée commençait à se retirer chaque nuit et continuait à se retirer jusqu'au lendemain, lorsqu'elle revenait, apportant à mon avis les mêmes troncs d'arbres et les mêmes déchets, même s'ils ne l'étaient pas.

Après avoir prié pour être délivré de cet endroit, je me suis couché pour dormir, croyant qu'il en serait ainsi. Le lendemain matin, j'ai été réveillé un peu avant le jour par une voix qui chantait en moi; je me suis donc levé et je suis descendu de la maison de guet, et il me semblait que quelqu'un d'invisible me conduisait et m'emmenait au bord de l'eau - et là où je pouvais marcher à l'époque, je ne pourrais pas marcher ce jour-là à douze heures, car la marée serait montée.

Lorsque je suis arrivé, j'ai vu un petit bateau, très petit, bien que la marée soit descendante, il se tenait comme s'il était tenu par une main invisible. Je suis donc monté dans le petit bateau, et il m'a tenu, pendant que je prenais un morceau de planche en guise d'aviron et que je partais de Cedar Point pour ramer jusqu'à Fort Powell.

Je me suis très bien débrouillé jusqu'à ce que j'arrive à une petite île de sable entre Cedar Point et Fort Powell. Quand la marée était haute, on pouvait à peine voir cette petite île, mais quand on y arrivait, elle était assez grande pour qu'on puisse s'y cacher. Je devais me dépêcher d'atteindre cette petite île, car mon bateau pris l'eau en traversant le premier chenal. De plus, les sentinelles rebelles auraient pu m'atteindre avec leurs mousquets s'ils étaient descendus plus tôt.

Il y avait beaucoup de grains ce matin-là, mais j'ai atteint ce petit banc de sable ou cette petite île avant d'être pris dans un grain. Une fois arrivé, j'ai regardé en arrière, d'où je venais, avec plaisir, en pensant que j'avais fait tout ce chemin sans avoir reçu une seule balle rebelle.

J'ai vidé mon petit bateau, puis j'ai mis le cap sur Fort Powell. Il ne me restait plus qu'un quart de mile à parcourir avant d'arriver au fort; ils avaient un gros canon pointé directement sur moi. De temps en temps, je les voyais s'élever sur Fort Powell, puis disparaître, pour voir qui j'étais. Ils pouvaient voir les rebelles à distance, qui m'espionnaient, et les Yankees ne pouvaient pas le comprendre parce que je venais de leur pays.

Supprimer la pub
Publicité

Malgré l'apparence des choses, j'avais beaucoup d'idées en tête. Je croyais que les Yankees étaient mes amis, et je me dirigeai donc vers Fort Powell avec l'espoir de me retrouver bientôt dans les Etats libres. Mais, alors que je me trouvais à environ vingt-cinq mètres de ce banc de sable, j'ai entendu une voix qui, selon ma compréhension, m'a dit: "Tu ne pourras pas y arriver par toi-même, ils viendront te chercher."

Je commençai à en douter, supposant qu'il s'agissait de ma propre imagination, et je me demandai: "Qu'est-ce qui m'empêchera de monter là-haut?" Entre-temps, j'ai regardé la baie et j'ai vu l'eau comme une colline qui s'avançait avec un capuchon blanc. J'ai alors commencé à voir le problème et, alors que je réfléchissais à ce qu'il fallait faire, la tempête m'a frappé. Elle a emporté mon bateau sur une distance que je n'arrivais pas à maîtriser. Je me suis retrouvé dans une cuvette et j'ai failli être submergé.

Je connaissais un peu l'eau, mais je n'aurais rien pu faire si le Seigneur ne m'avait pas aidé. J'ai donc réussi à redresser mon bateau pour qu'il tienne sur les vagues. Au milieu de ma lutte, j'ai entendu le bruit des rames et voici que huit Yankees se trouvaient dans une barque. Ils se sont précipités à mes côtés et m'ont dit: "Saute dans ce bateau, mon garçon!" Et, au milieu du mouvement de leurs rames, j'ai sauté dans leur bateau et mon bateau a tourné vers le fond juste au moment où je l'avais quitté. Ils sont restés silencieux.

L'un d'eux a dit: "Prenez ce bateau et remontez-le pour montrer avec quelle broutille il est venu." La mer était haute et ils ne pouvaient pas s'arrêter. Ils ont dû faire très vite. Puis ils ont fait demi-tour pour retourner au fort. Pendant tout ce temps, les rebelles nous épiaient, eux et moi, de leur côté, car il n'y avait pas plus de trois kilomètres à parcourir. Les soldats fédéraux m'ont demandé d'où je venais. Je le leur ai dit. Le capitaine a dit qu'il n'avait pas l'intention de venir me chercher au début mais, lorsqu'il m'a vu dans la tempête, il a rassemblé ses hommes et est venu immédiatement à mon secours.

Après avoir tiré environ une demi-heure, nous sommes arrivés au fort. Une fois arrivé au fort, le capitaine ne m'a plus posé de questions. Ses hommes m'ont emmené dans leurs tentes et m'ont donné toute l'attention que je voulais, et je suis resté à Fort Powell toute la nuit.

Le lendemain matin, je me suis levé tôt et j'ai jeté un coup d'œil au pays des rebelles, le cœur reconnaissant de penser que j'avais réussi à m'échapper en toute sécurité après une si longue lutte et que j'avais obtenu la liberté que je désirais depuis si longtemps. Je ne redoutais plus les fusils, les menottes et les pistolets. Je ne redoutais plus non plus le son des cornes, la course des chiens, ni les menaces de mort proférées par l'autorité des rebelles. Je pouvais désormais exprimer mon opinion devant des hommes de tous grades et de toutes couleurs, sans que personne ne remette en cause mon droit à la parole.

Supprimer la pub
Publicité

Questions & Réponses

Qui était Wallace Turnage?

Wallace Turnage était un esclave afro-américain qui s'est enfui de Mobile, en Alabama, en 1864, à l'âge de 17 ans, en marchant 25 miles, en évitant les soldats confédérés et en ramant jusqu'à la liberté à Fort Powell, une ville de l'Union. Il a ensuite écrit un récit de son évasion.

Pourquoi Wallace Turnage a-t-il choisi de fuir l'esclavage au moment où il l'a fait?

Turnage était l'esclave d'un maître qui l'avait fait fouetter pour avoir tenté d'échapper à une bastonnade à cause d'un harnais de voiture cassé. Plutôt que de retourner à la servitude et de subir d'autres coups, Turnage quitta Mobile dans l'espoir de rejoindre les forces de l'Union à Fort Powell, ce qu'il fit.

Quand le journal de Turnage a-t-il été découvert?

Le journal de Turnage a été remis à sa fille, qui est décédée en 1984. Le journal est ensuite allé à son amie, Gladys Watts, qui l'a donné à la Greenwich Historical Society (Société historique de Greenwich, Connecticut). Il a été porté à l'attention du professeur David W. Blight, qui l'a publié en 2007.

Comment est mort Wallace Turnage?

Wallace Turnage est mort de causes naturelles en 1916 et est enterré à Brooklyn, New York.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2025, mai 12). Wallace Turnage [Wallace Turnage]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2719/wallace-turnage/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Wallace Turnage." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le mai 12, 2025. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2719/wallace-turnage/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Wallace Turnage." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 12 mai 2025, https://www.worldhistory.org/article/2719/wallace-turnage/. Web. 27 juin 2025.

Adhésion