L'homme qui Lutta contre un Esprit

Article

Joshua J. Mark
par , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié sur 26 octobre 2023
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Disponible dans d'autres langues: Anglais, Espagnol

L'homme qui lutta contre un esprit (également appelé l'Indien qui lutta contre un fantôme) est un conte sioux teton qui explique comment interagir avec les esprits des morts dans des circonstances où l'on ne peut pas les éviter. C'est l'une des histoires de fantômes amérindiennes les plus connues et l'une des plus souvent anthologisées.

The Voice of the Great Spirit
La voix du Grand Esprit
Joseph Henry Sharp (Public Domain)

Chaque nation amérindienne a ses propres histoires de fantômes, car les fantômes sont considérés comme un phénomène naturel, comme toute autre chose dans la vie. En même temps, cependant, les gens étaient mis en garde contre l'interaction avec les fantômes pour plusieurs raisons. L'esprit du défunt peut essayer d'attirer quelqu'un au pays des morts (comme dans l'histoire Pawnee la Femme Esprit) ou l'éloigner de sa famille et de sa communauté jusqu'à ce qu'il ne devienne un fantôme (comme dans Une histoire de fantôme teton) et peut également causer des dommages physiques ou psychologiques à une personne.

La principale raison d'éviter les fantômes, cependant, est qu'ils ne sont plus la personne que l'on connaissait de son vivant, mais qu'ils possèdent désormais un savoir surnaturel, c'est-à-dire qu'ils connaissent la réponse à la question de savoir ce qui se passe après la mort du corps. Cette information n'est pas accessible aux vivants, à moins qu'une vision ne soit donnée à une personne pour une raison spécifique. Il serait donc dangereux d'interagir avec un fantôme, car l'esprit pourrait involontairement ou délibérément révéler un aspect de la vie après la mort, qui est censée rester secrète.

Un autre danger à éviter, en raison de la nature des fantômes, était de connaître son avenir sans la permission du monde des esprits. De même que les fantômes étaient censés connaître tous les secrets de l'au-delà, ils étaient également censés connaître l'avenir. Si l'on priait pour avoir une vision et que l'on s'engageait dans les rituels appropriés et le sacrifice de soi requis, on pouvait se voir accorder une vision de son avenir par le Grand Mystère, ce qui correspondait au plan divin pour sa vie.

Dans les croyances amérindiennes, les fantômes peuvent apparaître pour n'importe quelle raison et il faut donc se préparer à l'avance à leur faire face de la manière la plus sûre possible.

Cependant, si l'on recevait librement de telles informations d'un fantôme, on tricherait en acceptant un cadeau que l'on n'a pas mérité et auquel on n'a pas droit. Il faudrait avoir donné quelque chose, en particulier un bien ou un service, même si l'on préférait ne pas le faire, ce qui constituerait un échange équitable, pour être digne de recevoir des paroles d'orientation ou de prophétie du monde des esprits.

Parfois, cependant, on n'avait pas le choix en matière d'interaction avec les fantômes, lorsqu'un esprit apparaissait soudainement. L'homme qui lutta contre un esprit traite de deux circonstances de ce type et fournit au public une sorte de mode d'emploi sur les meilleures façons de gérer de telles situations.

Bien que, comme dans de nombreuses autres civilisations, on pensait qu'un fantôme revenait à cause de rites funéraires inappropriés ou d'un manquement de la part des vivants à respecter leurs dernières volontés, dans la croyance amérindienne, en général, les fantômes pouvaient apparaître pour n'importe quelle raison, et il fallait donc se préparer à l'avance à leur faire face de la manière la plus sûre possible, et comme avec tous les êtres vivants, la meilleure solution était de les traiter avec respect.

Rites funéraires et fantômes

Même si les fantômes ont leurs propres raisons de revenir du pays des morts, on peut être sûr d'être hanté si l'on ne respecte pas les rites funéraires. Les détails de ces rites varient d'une nation à l'autre, mais quelle que soit leur conception, ils doivent être accomplis avec le plus grand respect et dans le but d'empêcher le défunt de revenir sous la forme d'un fantôme, comme l'observe l'érudit Larry J. Zimmerman:

On croyait généralement que les morts étaient attirés vers les lieux où ils avaient résidé de leur vivant. Les Mohave et les Yuma brûlaient la maison du défunt afin d'empêcher son fantôme d'essayer d'y revenir. Les Navajos abandonnaient simplement l'habitation. Dans le même ordre d'idées, tous les biens du défunt peuvent être donnés à des personnes non apparentées, voire détruits.

Un cadavre pouvait être incinéré, enterré ou laissé en décomposition à l'air libre sur un échafaudage ou dans les arbres. Les ossements qui en résultaient pouvaient être laissés sur le sol ou rassemblés plus tard pour être enterrés dans un tumulus conique ou linéaire. Les échafaudages et les tumulus étaient des zones sacrées considérées par certains comme dangereuses sur le plan spirituel. Chez les Lakota, les esprits wanagi ("choses de l'ombre") sont censés garder les tombes et peuvent nuire à quiconque dérange les morts... Comme les morts souffraient souvent de l'angoisse d'être séparés des vivants, ces derniers s'efforçaient de soulager leur douleur. Les rituels accompagnant la mort peuvent être aussi simples que des tabous interdisant de prononcer le nom du défunt ou peuvent consister à montrer à quel point la personne a été regrettée en manifestant publiquement son chagrin.

Dans de nombreux groupes d'Indiens des plaines, les personnes en deuil se coupent les cheveux et les portent courts pendant un an, se tailladent le bras ou la poitrine, se coupent le bout d'un doigt ou portent des vêtements de deuil. Nombreux sont ceux qui restent en deuil pendant un certain temps, tandis que d'autres se livrent à des cérémonies simples et douces, comme l'offrande de nourriture pour faciliter le passage du défunt dans l'au-delà. Dans certaines tribus, les gens adressent de longs discours à l'esprit du défunt et lui demandent de se tenir à l'écart des vivants. (247-248)

Cependant, même si tous ces rites sont observés correctement, un fantôme peut toujours revenir - pas nécessairement pour hanter les vivants, mais simplement pour visiter les lieux qu'il avait connus dans sa vie. De plus, comme le note Zimmerman, un fantôme ne peut hanter que les environs de sa tombe et ne dérange les vivants que si quelqu'un perturbe leur tranquillité.

Funeral Scaffold of a Sioux Chief near Fort Pierre
Plate-forme funéraire d'un chef Sioux près de Fort Pierre
Karl Bodmer (Public Domain)

Dans L'homme qui lutta contre un esprit, les deux entités que rencontre le jeune guerrier représentent ces deux types d'esprits. Le premier est le fantôme d'une femme dont l'échafaudage funéraire se trouve à côté de l'endroit où le guerrier a établi son campement pendant la nuit, tandis que le second est celui d'un homme qui semble faire les mêmes choses que lorsqu'il vivait.

Le texte

Le texte suivant est extrait de Native American Myths & Legends, édité par J. K. Jackson.

Un jeune homme partit seul sur le sentier de la guerre. Il atteignit un bois. Un jour, alors qu'il avançait, il entendit une voix. Il dit: "Je vais avoir de la compagnie." Comme il approchait d'une forêt, il entendit un hululement. C'était un hibou.

Il s'approcha d'un autre bois et, comme la nuit tombait, il se coucha pour se reposer. À la lisière des arbres, il s'étendit en plein air. A minuit, il fut réveillé par la voix d'une femme. Elle criait: "Mon fils ! mon fils !". Il ne bougea pas et remit du bois sur le feu. Il se coucha le dos au feu. Il fit un trou dans sa couverture, assez grand pour pouvoir jeter un coup d'œil à travers.

Bientôt, il entendit des brindilles se briser sous les pieds de quelqu'un qui s'approchait, et il regarda à travers sa couverture sans se lever. Voici qu'arrivait une femme d'autrefois. Elle portait une robe de peau avec de longues franges. Une robe de bison lui enserrait la taille. Son collier était fait de très grosses perles et ses jambières étaient couvertes de perles ou de piquants. Sa robe était ramenée sur sa tête et elle renifla en arrivant.

L'homme était allongé, les jambes tendues, et elle se tenait près de lui. Elle le saisit par un pied qu'elle souleva très lentement. Lorsqu'elle le lâcha, il tomba avec un bruit sourd, comme s'il était mort. Elle le souleva une deuxième fois, puis une troisième fois. L'homme ne bougeait toujours pas. La femme sortit alors de sa ceinture un couteau très rouillé, saisit brusquement le pied de l'homme et s'apprêtait à le soulever pour le couper, lorsque l'homme se leva d'un bond.

Il lui dit: "Qu'est-ce que tu fais ?". Puis il tira brusquement sur elle. Elle courut dans la forêt en criant: "Yun ! yun ! yun ! yun ! yun ! yun !". Elle s'enfonça dans la forêt et on ne la revit plus.

L'homme se couvrit à nouveau la tête de sa couverture, mais il ne dormit pas. Le jour venu, il leva les yeux. Il y avait là un échafaudage funéraire, avec des couvertures en lambeaux qui pendaient. Il se dit : "Est-ce là le fantôme qui est venu à moi ?"

Il arriva de nouveau dans un bois où il devait passer la nuit. Il alluma un feu. Alors qu'il était assis là, il entendit soudain quelqu'un chanter. Il fit résonner les bois. L'homme cria au chanteur, mais ne reçut aucune réponse. L'homme avait une petite quantité de wasna, une graisse mélangée à de la viande de buffle pilée, et de la cerise sauvage; il avait aussi beaucoup de tabac.

Aussi, lorsque le chanteur vint lui demander de la nourriture, l'homme répondit : "Je n'ai rien".

Le fantôme répondit : "Non, je sais que tu as du wasna."

L'homme en donna au fantôme et remplit sa pipe. Après le repas, lorsque l'étranger prit la pipe et la tint par le tuyau, le voyageur vit qu'il n'y avait que des os. Il n'y avait pas de chair. La robe de l'étranger tomba de ses épaules. Et voici que toutes ses côtes étaient visibles. Il n'y avait pas de chair dessus. Le fantôme n'ouvrait pas les lèvres quand il fumait. La fumée sortait par les côtes.

Quand il eut fini de fumer, le fantôme dit: "Ho! nous devons lutter ensemble. Si tu parviens à me projeter, tu tueras l'ennemi sans encombre et tu voleras des chevaux."

Le jeune homme accepta. Mais il jeta d'abord une brassée de broussailles sur le feu. Il mit beaucoup de broussailles près du feu.

Alors le fantôme se précipita sur l'homme. Il le saisit avec ses mains osseuses, ce qui était très douloureux, mais cela n'avait pas d'importance. L'homme essaya de repousser le fantôme dont les jambes étaient très puissantes. Lorsque le fantôme était tiré près du feu, il devenait faible; mais lorsqu'il tirait le jeune homme vers les ténèbres, il devenait fort. Lorsque le feu s'éteignit, la force du fantôme augmenta.

Au moment où l'homme commençait à se fatiguer, le jour se leva. La lutte reprit alors. Alors qu'ils s'approchaient à nouveau du feu, l'homme fit un dernier effort; avec son pied, il poussa plus de broussailles dans le feu. Le feu reprit soudainement. Le fantôme tomba, comme s'il se désagrégeait.

L'homme gagna donc la lutte. Il tua aussi son ennemi et vola des chevaux. Tout se passa comme le fantôme l'avait dit. C'est pourquoi les gens croient ce que disent les fantômes.

Commentaire

L'histoire est soigneusement élaborée dès le début avec l'apparition du hibou. Le spécialiste Bobby Lake-Thom note:

Le hibou est considéré comme un mauvais signe et un mauvais pouvoir par la plupart des groupes tribaux amérindiens. Il est le messager du mal, de la maladie ou d'un accident fatal. Il est également considéré comme un signe de mort. (116)

Dans cette histoire, la voix désincarnée que le guerrier entend pour signaler qu'il va avoir de la compagnie, suivie de l'apparition du hibou, aurait alerté le public d'origine sur le thème de l'histoire et sur le fait qu'il allait entendre parler de la mort, de la vie après la mort, des fantômes, ou des trois à la fois. Les événements de l'histoire se succèdent pour aboutir à la conclusion que les gens croient ce que disent les fantômes parce que ceux-ci savent mieux que les mortels et doivent donc être respectés, tout comme le hibou dont les connaissances sont également supérieures à celles des humains.

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Dans les croyances amérindiennes, l'heure de la mort peut être fixée, mais la manière de vivre est une question de libre arbitre et de choix personnel.

Le guerrier établit son campement dans l'obscurité de la nuit et ignore qu'il s'est installé sous la plate-forme funéraire de la femme dont il rencontrera bientôt le fantôme. Lorsque le fantôme apparaît, elle pleure son fils, mais on ne sait pas si elle pense que le guerrier est son fils qui se rend sur sa tombe ou si elle pleure un fils qu'elle a perdu quelque temps auparavant. Dans le second cas, cela indique qu'il s'agit d'un fantôme piégé sur le plan terrestre par l'attachement au passé - elle ne peut aller de l'avant parce qu'elle ne peut lâcher prise - tandis que dans le premier cas, cela pourrait expliquer pourquoi elle décide de lui couper le pied en guise de trophée; en effet, lorsqu'elle voit qu'il n'est pas son fils et qu'il s'introduit sur sa tombe - même s'il semble être mort - elle ressent le besoin de lui prendre quelque chose en guise de paiement.

Avec le premier fantôme, le guerrier commet deux erreurs. La première, bien sûr, est de camper près de sa tombe, et la seconde est de ne pas traiter l'esprit avec respect en faisant semblant d'être mort, en ne lui offrant rien en guise d'hospitalité en tant qu'invité, et enfin en lui tirant dessus. Bien que le fantôme puisse être un esprit wanagi gardant une tombe, il semble plutôt s'agir d'une personne piégée par son attachement au passé, qui aurait pu être réconfortée et laisser le guerrier en paix si on lui avait offert un gage.

L'interaction du guerrier avec le second fantôme est très différente: bien qu'il ait d'abord menti à l'esprit en lui disant qu'il n'avait pas de nourriture, il a ensuite respecté tous les rites de l'hospitalité en offrant au fantôme chantant du wasna et du tabac en guise de cadeaux. Lorsque le fantôme exige qu'ils luttent, le jeune guerrier accepte, comme il le ferait avec un invité vivant, mais, en arrangeant rapidement les broussailles dans et autour du feu, il s'assure au moins une chance de sortir vainqueur - une précaution qu'il n'aurait pas prise contre un adversaire vivant, car cela aurait été considéré comme de la tricherie.

Dakota Scaffold Burial
Plate-forme funéraire dakota
Dr. H. C. Yarrow (Public Domain)

Dans cette interaction, un marché est conclu par l'échange de biens et de services. Le jeune guerrier donne à l'esprit de la nourriture et du tabac et s'engage dans le combat demandé; le fantôme lui donne la prophétie du succès. À la fin, le jeune guerrier réussit à vaincre son ennemi et à voler des chevaux, et c'est au public de décider si le résultat aurait été le même s'il n'avait pas rencontré le fantôme ou s'il ne s'était pas engagé avec lui de manière respectueuse.

Conclusion

Il est possible, bien sûr, que le jeune guerrier ait réussi même s'il n'avait pas rencontré le fantôme. Rien dans l'histoire ne suggère que le jeune guerrier a parlé de sa mission au fantôme et pourtant, le fantôme lui dit que s'il gagne le match, il tuera facilement son ennemi et volera les chevaux - ce qui suggère une connaissance anticipée de l'événement. Ce résultat n'est toutefois prophétisé que si le guerrier accepte de lutter contre le fantôme. Une fois qu'il s'est engagé avec l'esprit, ce sont les choix du guerrier à ce moment-là qui déterminent s'il réussira plus tard.

Dans les croyances amérindiennes, l'heure de la mort peut être fixée, mais la façon dont on mène sa vie avant ce moment est une question de libre arbitre et de choix personnel. L'homme qui lutta contre un esprit souligne l'importance des choix de chacun à travers l'interaction du jeune guerrier avec les esprits et, finalement, ce choix se résume à nier ou à montrer du respect pour les autres.

Tout comme les défunts nécessitaient des rites respectueux lors des cérémonies funéraires, leurs esprits devaient faire l'objet de la même reconnaissance. On était encouragé à éviter les fantômes pour sa propre sécurité, mais une fois qu'on les avait rencontrés, on avait tout intérêt à les honorer en leur offrant ce qu'on avait à leur offrir, tout comme on était censé le faire pour les vivants et pour les êtres chers qui, un jour, pourraient eux-mêmes apparaître sous la forme d'un fantôme à quelqu'un d'autre.

Questions et réponses

De quoi parle L'homme qui lutta contre un esprit ?

L'homme qui lutta contre un esprit est une histoire sioux teton qui raconte la rencontre d'un jeune guerrier avec deux fantômes et l'importance du respect dans les relations avec les esprits des morts.

Quel est le message de L'homme qui lutta contre un esprit ?

Le message de L'homme qui lutta contre un esprit est qu'il faut toujours traiter les autres avec respect, quels qu'ils soient, même s'ils ne sont plus en vie.

Quelle est la date de L'homme qui lutta contre un esprit ?

Comme pour toute la littérature amérindienne, il n'existe pas de date pour la création de L'homme qui lutta contre un esprit, car l'histoire fut transmise oralement pendant des générations jusqu'à ce qu'elle ne soit mise par écrit aux XVIIe et XIXe siècles par les colons blancs.

Que symbolise le hibou dans L'homme qui lutta contre un esprit?

Dans la plupart des cultures amérindiennes, le hibou est considéré comme un symbole de la mort ou un présage de malheur. Ainsi, dans L'homme qui lutta contre un esprit, où le hibou apparaît dès le premier paragraphe, il sert à alerter le public sur le thème de l'histoire : la mort, la vie après la mort et les fantômes.

À propos du traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

A propos de l'auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer ce travail

Style APA

Mark, J. J. (2023, octobre 26). L'homme qui Lutta contre un Esprit [The Man Who Wrestled with a Ghost]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Récupéré de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2314/lhomme-qui-lutta-contre-un-esprit/

Le style Chicago

Mark, Joshua J.. "L'homme qui Lutta contre un Esprit." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. Dernière modification octobre 26, 2023. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2314/lhomme-qui-lutta-contre-un-esprit/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "L'homme qui Lutta contre un Esprit." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 26 oct. 2023. Web. 08 mai 2024.

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