Compromis de 1850

Définition

Harrison W. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
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Map of the United States Under the Compromise of 1850 (by Simeon Netchev, CC BY-NC-ND)
Carte des États-Unis conformément au Compromis de 1850
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

Le compromis de 1850 était une série de cinq lois adoptées par le Congrès américain en septembre 1850 afin d'apaiser une crise régionale qui couvait entre les "États libres" du Nord et les "États esclavagistes" du Sud. Cette crise avait été déclenchée par un désaccord sur la question de savoir si l'esclavage devait être autorisé à s'étendre au territoire dit "cession mexicaine", soit 529 000 miles carrés de territoire pris au Mexique après la guerre américano-mexicaine (1846-1848). En vertu du compromis de 1850, la Californie fut admise dans l'Union en tant qu'État libre, tandis que l'esclavage dans le reste du territoire, notamment au Nouveau-Mexique et en Utah, serait décidé par "souveraineté populaire", ce qui signifiait que les colons décideraient eux-mêmes d'interdire ou non l'esclavage. Ce compromis ne résolut pas le différend, mais ne fit que reporter le conflit sur l'esclavage qui allait culminer avec la guerre de Sécession (1861-1865).

Contexte: la guerre de Polk

En 1844, James K. Polk (1795-1849) remporta l'élection présidentielle américaine sur un programme expansionniste. Promettant de mener les États-Unis vers leur "destinée manifeste", Polk déclara son intention d'arracher le territoire de l'Oregon aux Britanniques, de s'emparer de tous les territoires mexicains au nord du 31e parallèle et d'annexer la République du Texas, nouvellement indépendante. Au départ, cette politique ambitieuse fut loin d'atteindre ses objectifs. Polk fut contraint de se contenter d'un traité qui fixait la frontière de l'Oregon au 49e parallèle, soit moins que ce qu'il espérait, tandis que le Mexique refusait de céder le moindre territoire. Mais lorsque le Texas rejoignit l'Union en décembre 1845 en tant que 28e État, Polk y vit une nouvelle opportunité de conquête: le Mexique n'avait pas reconnu l'indépendance du Texas et considérait son annexion par les États-Unis un acte hostile. Polk et ses partisans continuèrent à provoquer le Mexique, ce qui finit par déclencher la guerre américano-mexicaine. À l'issue de ce conflit, le Mexique fut contraint de céder de vastes territoires, notamment l'Utah, le Nouveau-Mexique et la Californie. Polk avait atteint son objectif : à la fin de son unique mandat, les États-Unis avaient gagné deux tiers de leur superficie, soit une expansion plus importante que sous n'importe quel autre président.

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Les opposants à l'esclavage, souvent appelés "Free Soilers", estimaient que cette institution était non seulement un mal moral, mais qu'elle faisait également obstacle au progrès.

La guerre de Polk, comme on l'appelait avec dérision, était très polarisante: alors que le Parti démocrate de Polk soutenait l'expansion des États-Unis par tous les moyens nécessaires, les membres du Parti whig considéraient ce conflit comme une guerre injuste et estimaient que son objectif principal était d'étendre l'esclavage et d'accroître le pouvoir politique du Sud esclavagiste. Le compromis du Missouri de 1820 avait fixé la frontière entre les "États esclavagistes" et les "États libres" en interdisant l'esclavage au nord du parallèle 36°30' de latitude nord. Mais comme la plupart des terres conquises au Mexique se trouvaient en dessous de cette frontière, plusieurs nouveaux "États esclavagistes" pouvaient potentiellement être créés sur ce territoire. En 1846, les représentants anti-esclavagistes tentèrent d'empêcher cela avec le Wilmot Proviso, qui déclarait que "ni l'esclavage ni la servitude involontaire n'existeraient jamais dans aucune partie" du territoire acquis au Mexique. La clause fut adoptée à la Chambre des représentants, mais rejetée au Sénat, où le Sud exerçait un pouvoir plus important. Bien que la clause Wilmot ait échoué, elle relança le débat national sur la question de l'esclavage, un sujet qui couvait sous la surface du pays depuis des décennies.

Les opposants à l'esclavage, souvent appelés Free Soilers, estimaient que cette institution était non seulement un mal moral, mais qu'elle faisait également obstacle au progrès. Comme l'écrit l'historien James M. McPherson, les Free Soilers affirmaient que "le travail libre était plus efficace que le travail esclave, car il était motivé par l'attrait du salaire et l'ambition sociale plutôt que par la coercition du fouet" (55). L'esclavage devait donc être banni des nouveaux territoires afin d'y encourager le travail libre et le progrès. Mais le Sud esclavagiste interpréta ces déclarations comme une attaque contre son système social. À mesure que la demande mondiale de coton augmentait, les planteurs du Sud devinrent de plus en plus dépendants du travail des esclaves pour cultiver cette plante. De plus, on estimait que le travail des esclaves était nécessaire pour permettre à la gentry esclavagiste de se consacrer aux arts, à la littérature et à la fonction publique. Une attaque contre l'esclavage était donc considérée comme une attaque contre le mode de vie sudiste; pour le préserver, les Sudistes cherchaient à étendre l'esclavage partout où ils le pouvaient, afin de maintenir un bloc électoral pro-esclavagiste fort au Congrès.

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La question de l'autorisation de l'esclavage dans les territoires nouvellement acquis menaçait de dominer l'élection présidentielle américaine de 1848. Polk avait refusé de se présenter à sa réélection; épuisé par son mandat, il mourut avant la fin de la décennie. À sa place, les démocrates désignèrent le sénateur Lewis Cass du Michigan, qui défendait l'idée de la "souveraineté populaire", selon laquelle les colons des territoires devaient décider eux-mêmes s'ils voulaient ou non l'esclavage. Les whigs, qui avaient besoin de remporter les États où l'annexion était populaire, décidèrent d'éviter la question de l'esclavage pour le moment et désignèrent le général Zachary Taylor (1784-1850), héros de la guerre contre le Mexique. Taylor était un choix étrange: il n'avait guère été engagé en politique avant de se présenter aux élections, ce qui rendait ses positions politiques incertaines pour de nombreux Américains. Cependant, il était lui-même propriétaire de plus d'une centaine d'esclaves, ce qui rassurait de nombreux électeurs favorables à l'esclavage quant à son soutien à leur cause. Taylor remporta l'élection, remportant 8 des 15 États esclavagistes, et fut investi le 4 mars 1849. Mais personne ne se doutait que l'élection de Taylor annonçait une tempête politique sur le point d'éclater.

Zachary Taylor
Zacharie Taylor
Unknown Photographer (Public Domain)

Taylor se retourne contre le Sud

En janvier 1848, de l'or fut découvert en Californie. Au cours de l'année suivante, plus de 80 000 Américains s'installèrent en Californie dans l'espoir de faire fortune, donnant à ce territoire une population plus importante que celle des États de Floride ou du Delaware. Naturellement, ces nouveaux Californiens étaient impatients de demander le statut d'État et, en 1849, ils organisèrent une convention constitutionnelle. La plupart de ces colons considéraient l'esclavage comme "un fléau moral, social et politique inutile" et, lorsque les délégués rédigèrent la constitution de l'État, ils votèrent à l'unanimité l'interdiction de l'esclavage sur le territoire californien. Le Nouveau-Mexique, autre territoire issu de la cession mexicaine, était également prêt à demander son statut d'État. L'esclavage y étant interdit par la loi mexicaine, il était probable que le Nouveau-Mexique rejoigne également l'Union en tant qu'"État libre". Les Sudistes étaient bien sûr alarmés: l'entrée simultanée de deux nouveaux "États libres" ferait pencher la balance du pouvoir au Sénat en opposition aux "États esclavagistes", peut-être pour de bon.

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Les Sudistes se rendirent compte que Taylor n'était pas le candidat pro-esclavagiste qu'ils croyaient.

Le président Taylor, cependant, était impatient d'admettre les deux États dans l'Union le plus rapidement possible. Il ne voyait aucune raison pour qu'ils n'entrent pas en tant qu'"États libres": après tout, le coton ne pouvait pas être cultivé dans ces territoires, ce qui rendait impossible l'expansion de l'esclavage. Comme si cela ne suffisait pas à aggraver la situation dans le Sud, Taylor fit clairement savoir qu'il signerait le Wilmot Proviso si le Congrès l'adoptait et commença à demander conseil au sénateur William H. Seward (1801-1872) de New York, un Free-soiler de renom. Les Sudistes ne tardèrent pas à se rendre compte que Taylor n'était pas le candidat pro-esclavagiste qu'ils avaient cru voir en lui. Le président fut rapidement critiqué dans les journaux pro-esclavagistes qui le qualifiaient de traître à sa classe pour avoir "complètement abandonné le Sud" (cité dans McPherson, 67). Ces tensions croissantes se répercutèrent au Congrès lors de sa session de décembre 1849. Aucun des deux partis ne disposait d'une majorité claire à la Chambre des représentants, ce qui donna lieu à une lutte acharnée de trois semaines pour élire le président de la Chambre.

Henry Clay Speaks in Favor of the Compromise of 1850
Henry Clay plaide en faveur du Compromis de 1850
P. F. Rothermel (Public Domain)

Les votes successifs n'aboutissant à aucun résultat, les esprits s'échauffèrent et plusieurs bagarres éclatèrent entre les représentants du Nord et du Sud. Les tensions montèrent même au Sénat, où le sénateur Jefferson Davis (1808-1889) du Mississippi provoqua en duel un membre du Congrès de l'Illinois. Finalement, le démocrate modéré Howell Cobb, de Géorgie, fut élu président de la Chambre des représentants, mais cela n'apaisa guère les tensions. À ce moment-là, la demande d'adhésion du Nouveau-Mexique à l'Union était au point mort; le Texas revendiquait une grande partie de son territoire, un différend frontalier qui devait être résolu avant que le Nouveau-Mexique ne puisse être considéré en tant qu'État. Mais la Californie était prête et, en janvier 1850, le président Taylor envoya une lettre au Congrès recommandant son admission immédiate dans l'Union. En réponse, deux membres du Congrès sudistes, Alexander Stephens et Robert Toombs, rendirent visite au président pour l'avertir que le Sud ne se soumettrait jamais à la perte de l'équilibre des pouvoirs au Congrès. Taylor explosa de rage, déclarant aux membres du Congrès qu'il mènerait personnellement une armée dans le Sud pour faire respecter la loi et qu'il pendrait tout traître qui se mettrait en travers de son chemin.

Le grand triumvirat entre en scène

Le 29 janvier 1850, le sénateur Henry Clay (1777-1852) du Kentucky se leva pour proposer un compromis, comme il l'avait fait en 1820 et 1833. Son plan en plusieurs parties comprenait huit résolutions, dont les six premières étaient regroupées par paires. La première paire admettait la Californie dans l'Union en tant qu'"État libre" en échange de l'organisation du reste du territoire cédé par le Mexique sans restrictions sur l'esclavage. La deuxième paire résolvait le conflit frontalier entre le Texas et le Nouveau-Mexique en faveur du Nouveau-Mexique, en échange de la prise en charge par le gouvernement fédéral des dettes du Texas. La troisième paire abolissait la traite des esclaves dans le district de Columbia, mais n'affranchissait pas les esclaves qui s'y trouvaient déjà. Les deux dernières résolutions étaient toutes deux favorables au Sud: elles refusaient au Congrès toute autorité sur le commerce interétatique des esclaves et demandaient des lois plus strictes pour permettre aux propriétaires d'esclaves de récupérer leurs esclaves qui s'étaient enfuis dans d'autres États.

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Henry Clay, 1848
Henri Clay, 1848
Julian Vannerson or Montgomery P. Simons (Public Domain)

Clay était opposé à son ancien collègue et rival, le sénateur John C. Calhoun (1782-1850) de Caroline du Sud. Calhoun avait passé une grande partie de sa carrière à défendre les intérêts du Sud américain et, bien qu'il fût alors mourant de tuberculose, il s'assura que ses paroles soient entendues une dernière fois. Trop faible pour parler, Calhoun était assis, enveloppé dans une couverture, fixant ses collègues tandis que le sénateur James Mason, de Virginie, lisait son discours à sa place. En substance, Calhoun affirmait que "l'équilibre entre les deux régions avait été détruit" par l'entrée de la Californie dans l'Union, que "l'agression" du Nord détruisait les institutions du Sud et que, à moins d'un renversement de la situation, les États du Sud ne pourraient "rester dans l'Union en préservant leur honneur et leur sécurité" (cité dans McPherson, 72). En réponse, le sénateur Daniel Webster (1782-1852) du Massachusetts prit la parole pour défendre le compromis de Clay. "Je souhaite m'exprimer aujourd'hui, commença-t-il, non pas en tant que citoyen du Massachusetts, ni en tant que citoyen du Nord, mais en tant qu'Américain... Je m'exprime aujourd'hui pour la préservation de l'Union." Webster exhorta ses collègues à mettre de côté leurs différences régionales et à voter en faveur du compromis pour le bien du pays. Cette série de débats marqua la dernière apparition sur la scène politique du "grand triumvirat" du Congrès américain, composé de Clay, Calhoun et Webster, qui avait dominé la politique nationale pendant plusieurs décennies.

John C. Calhoun, 1849
John C. Calhoun, 1849
Mathew Brady (Public Domain)

Mais certains étaient prêts à voir l'influence du "grand triumvirat" disparaître dans les notes de bas de page de l'histoire. Le 11 mars, le sénateur Seward prit la parole pour réfuter les arguments de Calhoun, mais aussi pour condamner les tentatives de compromis de Clay. L'esclavage, affirmait Seward, était une institution injuste et moribonde. "Nous qui fondons des institutions sociales et politiques pour des millions de personnes, nous qui connaissons par expérience ce qui est sage et juste, et qui sommes libres de choisir et de rejeter ce qui est erroné et injuste, allons-nous instaurer l'esclavage ou permettre qu'il s'instaure par notre tolérance ?" Le discours de Seward sur la "loi supérieure" fit grand bruit; les Sudistes le condamnèrent en tant qu'attaque "diabolique", tandis que d'autres craignaient qu'il ne réduise les chances d'un compromis fructueux. "Le gouverneur Seward nous a mis dans un beau pétrin, a déclaré le président Taylor, ce discours doit être dénoncé immédiatement" (cité dans McPherson, 73). Pourtant, le discours de Seward, qui insistait sur l'impossibilité de tout compromis sur l'esclavage, reflétait largement le sentiment qui allait continuer à s'amplifier dans le pays au cours de la décennie suivante.

Le compromis

Le 17 avril 1850, les résolutions de Clay furent présentées au Sénat et déclenchèrent une nouvelle série de débats intenses. Au plus fort du drame, le sénateur Henry S. Foote, du Mississippi, sortit un revolver chargé et le pointa sur le sénateur Thomas Hart Benton, du Missouri. Les débats se poursuivirent jusqu'au début de l'été, neuf États esclavagistes envoyant des délégués à Nashville, dans le Tennessee, pour discuter de la marche à suivre si le compromis aboutissait. Puis, fin juin, une convention à Santa Fe ratifia une constitution garantissant les principes des anti-esclavagistes, et Taylor insista pour que le Nouveau-Mexique soit admis au même titre que la Californie. En réponse, le gouverneur du Texas jura de maintenir la revendication de son État sur le territoire du Nouveau-Mexique et envoya des milices à la frontière, ce qui fit craindre à beaucoup que des violences n'éclatent entre les milices texanes et les soldats américains. Le compromis semblait voué à l'échec.

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Stephen A. Douglas
Stephen A. Douglas
Julian Vannerson (Public Domain)

Mais la situation changea à nouveau lorsque le président Taylor mourut à l'improviste d'une maladie de l'estomac le 9 juillet. Il fut remplacé par son vice-président, Millard Fillmore (1800-1874), un whig new-yorkais moins intransigeant envers le Sud et désireux de voir le compromis aboutir. Il décida de suspendre la demande d'adhésion du Nouveau-Mexique, espérant que cela faciliterait l'adoption des résolutions par le Congrès. Ce ne fut pas le cas: malgré tous les efforts de Clay, le projet de loi fut rejeté le 31 juillet. Frustré, découragé et fatigué par la tuberculose qui allait bientôt l'emporter, Clay quitta Washington pour se reposer à Newport, dans le Rhode Island. À sa place, le jeune sénateur Stephen A. Douglas (1813-1861) de l'Illinois prit la relève et se chargea de faire adopter les résolutions au Sénat. Douglas réorganisa les résolutions initiales de Clay en cinq projets de loi distincts qui, espérait-il, seraient plus acceptables pour toutes les parties concernées. Les cinq projets de loi de Douglas comprenaient:

  • Une version renforcée de la loi sur les esclaves fugitifs, obligeant les fonctionnaires fédéraux de tous les États, même ceux qui étaient opposés à l'esclavage, à renvoyer les esclaves fugitifs à leurs propriétaires (cette loi fut connue sous le nom de Fugitive Slave Act de 1850).
  • L'interdiction de la traite des esclaves dans le district de Columbia (bien que l'esclavage lui-même y soit autorisé).
  • L'entrée de la Californie dans l'Union en tant qu'"État libre".
  • Le différend frontalier entre le Texas et le Nouveau-Mexique serait réglé en faveur du Nouveau-Mexique en échange de la prise en charge par le gouvernement fédéral des dettes du Texas.
  • Des gouvernements territoriaux seraient établis au Nouveau-Mexique et en Utah; la question de l'autorisation ou non de l'esclavage dans ces territoires serait décidée par souveraineté populaire.

Douglas s'assura que les projets de loi soient votés séparément. Ils furent tous adoptés en septembre 1850. Dans tout le pays, les gens pensaient qu'une crise avait été évitée, et des cris de "L'Union est sauvée !" retentirent dans tout Washington. Mais le compromis de 1850 ne régla pas le conflit, il ne fit que le reporter; le Kansas-Nebraska Act de 1854 rouvrit le débat sur l'esclavage, et la crise ne fit qu'empirer jusqu'au grand bain de sang que fut la guerre de Sécession.

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Questions & Réponses

Qu'était le compromis de 1850?

Le compromis de 1850 était une tentative du Congrès américain pour régler un conflit régional entre les "États libres" du Nord et les "États esclavagistes" du Sud. Il permettait à la Californie d'adhérer à l'Union en tant qu'"État libre", renforçait la loi sur les esclaves fugitifs et établissait le principe de "souveraineté populaire".

Pourquoi le compromis de 1850 était-il important?

Le compromis de 1850 joua un rôle important dans l'avancement du débat national sur l'esclavage dans les années qui ont précédé la guerre de Sécession.

Qui a proposé le compromis de 1850 ?

Dans sa forme initiale, le compromis de 1850 fut proposé par Henry Clay. Après son départ de Washington, Stephen A. Douglas révisa les projets de loi et les fit adopter par le Congrès.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Harrison W. Mark
Harrison Mark est diplômé de SUNY Oswego NY, où il a étudié l'histoire et les sciences politiques.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, H. W. (2025, juin 09). Compromis de 1850 [Compromise of 1850]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-24595/compromis-de-1850/

Style Chicago

Mark, Harrison W.. "Compromis de 1850." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le juin 09, 2025. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-24595/compromis-de-1850/.

Style MLA

Mark, Harrison W.. "Compromis de 1850." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 09 juin 2025, https://www.worldhistory.org/Compromise_of_1850/. Web. 30 juil. 2025.

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