Concile de Trente

Définition

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 16 juin 2022
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Disponible dans ces autres langues: anglais, espagnol
Fresco Depicting the Council of Trent (by Pasquale Cati, Public Domain)
Fresque représentant le Concile de Trente
Pasquale Cati (Public Domain)

Le concile de Trente (1545-1563) était une réunion de clercs catholiques convoquée par le pape Paul III (servi de 1534 à 1549) en réponse à la Réforme protestante. En trois sessions distinctes, le concile réaffirma l'autorité de l'Église catholique, codifia les Écritures, réforma les abus et condamna la théologie protestante, établissant ainsi la vision et les objectifs de la Contre-Réforme catholique.

La Contre-Réforme (également connue sous le nom de Réforme catholique, de 1545 à 1700 environ), qui fut lancée pour affirmer la vision de l'Église sur le christianisme et réformer les abus, est considérée comme ayant commencé avec le Concile de Trente qui avait été convoqué pour aborder ces questions. Initialement, la réunion devait être œcuménique et impliquer le clergé protestant et catholique. Elle devait se tenir en 1537, mais la guerre et divers désaccords repoussèrent le concile jusqu'en 1545, date à laquelle le clergé catholique avait voté pour refuser aux protestants le droit de voter sur toute décision ou tout décret. Bien que les protestants aient été invités, aucun n'y prit part. De nombreux membres du clergé catholique de France et d'Allemagne refusèrent également d'y assister pour diverses raisons, notamment la difficulté de se rendre sur place en Italie du Nord.

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Bien que le Concile de Trente ait parfois été décrit comme une réunion excessivement longue, il ne se réunit que pendant trois sessions (soit un total de 25 réunions réelles) entre 1545 et 1563 :

  • Première session : 1545-1549
  • Deuxième session : 1551-1552
  • Troisième session : 1562-1563

La première et la deuxième session furent prorogées (interrompues sans dissoudre un corps de délégués), et les dates du concile sont donc indiquées de 1545 à 1563 car c'est la durée officielle de la session. Les délégués ne se réunirent toutefois pas régulièrement pendant 18 ans, et nombre des participants à la première réunion étaient différents de ceux de la dernière. Le résultat fut une série de décrets réformant les abus au sein de l'Église, condamnant la Réforme protestante et la théologie protestante, affirmant les vérités de l'Église catholique et son autorité spirituelle, et codifiant les Écritures.

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Contexte et nécessité

La Réforme protestante débuta dans les territoires germaniques du Saint Empire romain germanique en 1517 avec les 95 thèses de Martin Luther. Martin Luther (1483-1546) était un moine et théologien catholique qui ne publia les thèses que pour inviter ses collègues clercs à débattre de la question de la vente des indulgences. Les indulgences étaient des brefs garantissant à l'âme d'une personne (ou à celle d'un être cher) un séjour plus court au purgatoire après la mort, et Luther s'opposait à leur vente ainsi qu'à l'autorité du pape sur les âmes du purgatoire et à l'apparente cupidité qui sous-tendait cette politique. En s'opposant à la vente des indulgences, Luther remettait en cause l'autorité du pape et, par conséquent, de l'Église.

Le concile de Trente devint alors une conférence catholique dont le but était de réformer les abus de l'Église et d'affirmer l'autorité de l'Église.

L'Église réagit en excommuniant Luther en 1521 et en le déclarant hérétique et hors-la-loi à la Diète de Worms, mais à cette époque, ses 95 thèses et d'autres œuvres avaient été publiées, largement diffusées et traduites du latin en langue vernaculaire. D'autres prêtres, comme Huldrych Zwingli (1484-1531), lancèrent leurs propres défis, et la Réforme se répandit en Suisse puis en France. En juin 1530, la Diète d'Augsbourg fut convoquée par Charles Quint, empereur du Saint Empire romain germanique (r. de 1519 à 1556), dans le but de réunifier l'Église. Les luthériens présentèrent la Confession d'Augsbourg (rédigée par Philippe Melanchthon, bras droit de Luther, 1497-1560) tandis que les catholiques proposèrent la Confutatio Augustana (principalement rédigée par Johann Eck, 1486-1543). Aucune des parties n'accepta les confessions de foi de l'autre, et rien ne fut résolu.

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Le pape Paul III et Charles Quint firent une nouvelle tentative de réconciliation des catholiques et des protestants en 1537, mais cette réunion ne fut jamais convoquée en raison des conflits militaires entre Charles Quint et le roi François Ier (François Ier de France, r. de 1515 à 1547). Charles Quint était toujours désireux de parvenir à une forme de réconciliation, non seulement en raison des troubles civils et de la violence qui avaient accompagné la Réforme, mais aussi parce qu'il avait besoin que ses sujets soient unis contre une éventuelle invasion de l'Empire ottoman. Cette nouvelle tentative fut prévue pour le 13 décembre 1545 à Trente, en Italie du Nord.

Première session

Bien qu'il s'agisse d'une conférence œcuménique, le contingent catholique empêcha dès le départ les protestants de voter ou d'avoir une voix significative dans les débats. En réponse, le clergé protestant refusa d'y assister (même si certains, comme Melanchthon, firent des tentatives initiales). Le Concile de Trente devint alors une conférence catholique dont l'objectif était de réformer les abus de l'Église (comme la vente d'indulgences), d'aborder les allégations d'erreur dans l'enseignement et la pratique de l'Église, et d'affirmer (ou de réaffirmer) l'autorité et la centralité de l'Église dans la vie des gens.

Council of Trent
Concile de Trente
Elia Naurizio  (Public Domain)

La Réforme protestante n'aurait peut-être jamais eu lieu - ou se serait certainement développée différemment - si l'Église avait simplement pris en compte l'objection précoce de Luther à la vente d'indulgences au lieu d'essayer de le faire taire. En fait, il passa de cette critique à un rejet total de l'Église, et l'élément central de son affirmation était que l'on était justifié devant Dieu par la foi seule et que, pour communier avec Dieu, on n'avait besoin que de la Bible. L'Église prétendait que l'on était justifié par sa foi et les œuvres qui en découlaient, citant le livre biblique I Corinthiens 15:58, "Abondez en toute bonne œuvre, sachant que votre travail n'est pas vain dans le Seigneur", et d'autres passages similaires. Luther répondit par ses propres textes bibliques, notamment : "C'est par la grâce que vous avez été sauvés, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu, non des œuvres, afin que personne ne se glorifie" (Éphésiens 2:8-9). La première question à aborder était donc de savoir comment une personne était justifiée aux yeux de Dieu.

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Cependant, afin de répondre pleinement à cette préoccupation, ils devaient d'abord se mettre d'accord à l'unanimité sur les livres de la Bible qui constituaient l'Écriture Sainte. En effet, les luthériens avaient rejeté certains livres et, à cette époque, Luther avait publié sa propre traduction de la Bible. Ce processus se conclut en avril 1546 par l'affirmation de la traduction Vulgate de Saint Jérôme comme étant le seul texte faisant autorité. En juin 1546, ils étaient unanimes sur la vérité du péché originel qui séparait l'âme de Dieu et rendait la justification nécessaire. Ils parvinrent à leurs conclusions sur la justification en janvier 1547, après des mois de débats. L'expert Diarmaid MacCulloch commente :

Le Concile rejeta l'affirmation de Luther selon laquelle l'humanité pécheresse ne pouvait pas accomplir la Loi - "Dieu ne commande pas d'impossibilités". La grâce de Dieu est disponible à travers les bonnes œuvres que les humains peuvent accomplir, y compris la participation aux sacrements de l'Église que sont le baptême et la pénitence (en mars 1547, les sept sacrements de l'Église médiévale occidentale furent réaffirmés comme "institués par Jésus-Christ")... le texte long et complexe du décret sur la justification fut finalement adopté en janvier 1547. (235-236)

En mars 1547, le concile se mit également d'accord sur la nécessité spirituelle du baptême des enfants (un rejet de la revendication des anabaptistes selon laquelle seul le baptême des adultes était valide) et sur l'importance et les rites concernant la confirmation dans l'Église. D'autres sessions furent interrompues à cause de la peste, et, bien qu'il y ait eu des réunions, aucun autre décret ne fut émis, et le concile fut prorogé en septembre 1549.

Décrets et canons de la première session

La première session publia un certain nombre de décrets (édits) et de canons (règles ou lois) qui réaffirmaient l'enseignement et la pratique de l'Église tout en rejetant et en condamnant les revendications protestantes (elle réaffirma également et approuva la création en 1542 par le pape Paul III du Saint-Office, plus connu sous le nom d'Inquisition). Les décrets se concentraient principalement sur la justification et sur la manière dont les enseignements de l'Église fournissaient les directives spirituelles permettant à l'âme de mériter la vie éternelle au paradis, tandis que les œuvres protestantes égaraient l'âme et la conduisaient en enfer après la mort. Les décrets comprenaient les points suivants :

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  • L'impuissance de la nature et de la loi à justifier l'homme - Les gens naissent dans le péché et sont incapables de se conformer à la loi de Dieu.
  • La dispensation et le mystère de l'avènement du Christ - Le Christ est venu comme un intercesseur entre l'humanité et Dieu.
  • Qui est justifié par le Christ - Bien que le Christ soit mort pour tous les hommes, seuls ceux qui l'acceptent seront justifiés (sauvés).
  • Description de la justification du pécheur et de son mode de fonctionnement dans l'état de grâce - Le passage du péché au salut par l'expérience de la "nouvelle naissance" offerte par l'Église à travers les sacrements.
  • Contre la vaine confiance des hérétiques - L'affirmation selon laquelle il suffit d'avoir la foi et la Bible pour être justifié est indéfendable, car on se fie à sa propre volonté et à son propre jugement pour déclarer son salut au lieu de l'autorité établie de l'Église.
  • Les fruits de la justification/les mérites des bonnes œuvres - On est sauvé, non par la foi seule, mais par les bonnes œuvres que la foi inspire. En accomplissant de bonnes œuvres, on glorifie Dieu et on annonce son salut. (Janz, 406-411)

Les autres décrets avaient également trait à la justification, directement ou indirectement, et les canons suivaient ce même paradigme mais constituaient un rejet prudent et direct de la théologie, des critiques et des pratiques protestantes. Chaque canon se termine par la déclaration "Qu'il soit anathème", ce qui signifie "maudit", excommunié de l'Église et condamné à l'enfer. Ils visent principalement l'affirmation luthérienne selon laquelle la foi seule et l'Écriture seule sont tout ce dont on a besoin pour être sauvé.

S'appuyant sur les Proverbes 3:5 - "Fais confiance au Seigneur de tout ton cœur, et ne t'appuie pas sur ta propre intelligence" - le Concile détermina que les protestants s'appuyaient sur leur propre jugement quant à ce qui constituait le salut et rejetaient toute confiance en Dieu en niant l'autorité de l'Église qui revendiquait une commission directe de Jésus-Christ. Deux exemples de canons allant directement à ce point sont les canons 13 et 14 :

Canon 13 : Si quelqu'un dit qu'il est indispensable à tout homme, pour obtenir la rémission des péchés, de croire avec certitude et sans aucune hésitation venant de sa faiblesse personne1le ou de son manque de disposition que ses péchés lui sont remis : qu'il soit anathème.

Canon 14 : Si quelqu'un dit que l'homme est absous de ses péchés et justifié parce qu'il croit avec une certitude qu'il est absous et justifié, ou que n'est vraiment justifié que celui qui croit qu'il est justifié, et que cette seule foi réalise l'absolution et la justification : qu'il soit anathème. (Janz, 413)

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Ces canons condamnent la Réforme protestante en tant qu'hérésie et ses partisans comme des hérétiques. La justification (autorité) sous-jacente à l'argument de l'Église était que si quelqu'un pouvait prétendre connaître la "vérité" simplement en concluant que ce qu'il savait était la vérité, alors il n'y avait pas de vérité, seulement une opinion individuelle. De plus, si quiconque pouvait lire la Bible pouvait l'interpréter pour lui-même, il n'y avait pas de compréhension "véritable" possible des Écritures, seulement des interprétations individuelles. Puisqu'il était entendu que les gens étaient nés dans le péché et que leur volonté était corrompue, on ne pouvait pas se fier à sa propre perspicacité pour interpréter les Écritures, mais on devait adhérer aux œuvres écrites des Pères de l'Église et à la compréhension et la pratique traditionnelles.

Deuxième et troisième sessions

La deuxième session se réunit en mai 1551 sous le pape Jules III (en poste de 1550 à 1555) dans le but de résoudre les questions concernant l'Eucharistie. Certaines sectes protestantes (à commencer par Zwingli en Suisse) prétendaient que la célébration de la messe n'était qu'un mémorial du sacrifice du Christ et niaient la présence de Dieu lors de la consécration ou la transformation du pain et du vin en corps et sang du Christ. Le Concile rejeta cette affirmation comme une hérésie et décréta que le Christ était substantiellement présent dans l'Eucharistie, condamnant quiconque n'était pas d'accord dans le Canon 1 de 1551 :

Si quelqu'un dit que dans le très saint sacrement de l'eucharistie ne sont pas contenus vraiment, réellement et substantiellement le Corps et le Sang en même temps que l'âme et la divinité de notre Seigneur Jésus Christ et, en conséquence, le Christ tout entier, mais dit qu'ils n'y sont qu'en tant que dans un signe ou en figure ou virtuellement qu'il soit anathème. (Janz, 416)

Ils procédèrent de la même manière avec la pénitence et l'extrême-onction, soutenant que ces rites, comme les autres, avaient été institués par le Christ lui-même et ne pouvaient être niés sans mettre son âme en péril de damnation éternelle. La session devait se poursuivre sur d'autres sujets, mais elle fut prorogée lorsque le prince protestant Maurice, électeur de Saxe (1521-1553), autrefois allié de Charles Quint dans la guerre de Smalkalde (1546-1547), le déserta pour s'allier au roi français Henri II en 1552 dans la deuxième guerre de Smalkalde.

Le Conseil se réunit ensuite sous le pape Pie IV (en fonction de 1559 à 1565) en janvier 1562. Cette session s'occupa principalement de réformer les abus de l'Église, notamment le clergé peu instruit qui vivait des dîmes des paroissiens sans leur apporter de conseils spirituels ni de réconfort. Des décrets furent publiés pour établir des séminaires et réformer les exigences du clergé. Ignace de Loyola (1491-1556) avait déjà formé sa Compagnie de Jésus (Jésuites) en 1534 et, après avoir reçu l'approbation du pape, avait lancé une initiative en matière d'éducation qui, en 1562, avait pris racine et s'était répandue. En 1563, le Concile approuva la création de plus de séminaires et l'approfondissement des études des candidats clercs.

Saint Ignatius of Loyola
Saint Ignace de Loyola
Peter Paul Rubens (Public Domain)

En réponse à la revendication protestante selon laquelle le clergé pouvait se marier, le Concile soutint que ni le Christ ni ses apôtres n'étaient mariés et nota que Saint Paul avait abordé la question dans le passage biblique "Il est bon pour eux de rester célibataires, comme je le suis" (I Corinthiens 7:7). Il fut décidé que le clergé suivrait la suggestion et l'exemple de Paul et resterait célibataire. L'objection protestante à la vente des indulgences fut prise en compte dans la mesure où les brefs ne seraient plus vendus mais pourraient être obtenus moyennant un don, et où le processus serait réglementé. Le rejet par les protestants des icônes et de l'art religieux fut condamné, de même que leur objection à la vénération des saints et des reliques.

Pour contrer l'iconoclasme des protestants, le Concile approuva la commande d'art religieux et de compositions musicales (le Messie de Händel fut un résultat direct de la Contre-Réforme catholique et du Concile de Trente), qui donneraient naissance au style baroque. Les églises catholiques devaient désormais être plus grandes et plus élevées que les modestes lieux de culte protestants, et l'architecture, l'art et la musique devaient concourir à rapprocher les fidèles de Dieu et de l'Église. La musique, en particulier, devait être utilisée pour célébrer les mystères sacrés de la foi et encourager les fidèles à s'ouvrir à la joie divine et à la contemplation de la merveille et de la majesté de Dieu.

Parallèlement, pour empêcher la propagation de la pensée protestante, l'Index Librorum Prohibitorum (Index des livres interdits), créé en 1559, fut approuvé par un décret en 1563 qui commençait par nommer tout particulièrement les œuvres des réformateurs tels que Luther, Zwingli, Jean Calvin (1509-1564) et d'autres. L'Index était détaillé dans ses interdictions mais, pour l'essentiel, il stipulait que tout livre condamné par le pape ou le Saint-Office ou par son prêtre ou son évêque devait être rejeté par un catholique en règle avec l'Église. La lecture impénitente de livres figurant à l'Index était considérée comme un péché grave et un acte de rébellion qui mettait l'âme en danger. L'Index resta en vigueur jusqu'en 1967, date à laquelle il fut suspendu.

Religions in Europe in the 16th Century
Religions dans l’Europe du XVIe siècle
Simeon Netchev (CC BY-NC-SA)

Conclusion

Les délégués qui établirent la doctrine de l'Église et émirebt les décrets du Concile de Trente n'étaient pas représentatifs de l'ensemble du clergé catholique de l'époque. Les délégués français ne participèrent qu'à la troisième session, les délégués allemands firent des apparitions irrégulières, et la plupart des décisions furent prises par le clergé italien qui vivait à proximité de Trente et avait plus de facilité à se déplacer pour les réunions. Malgré cela, leurs décrets furent approuvés et la demande de ratification des décrets fut accordée par le pape Pie IV en janvier 1564.

Les décisions, les décrets et les canons du Concile de Trente devinrent le plan directeur de la Contre-Réforme catholique qui rétablit l'autorité de l'Église par des règles, des règlements et des définitions claires de ce que signifie être catholique. Le Concile maintint en substance toutes les politiques et traditions de l'Église médiévale tout en réformant les abus et les erreurs de politique. Après avoir abordé ces problèmes, le Concile affirma la primauté de l'Église en tant que seule autorité de la vision chrétienne. Bien que certains décrets, comme l'Index, aient été suspendus depuis, les décisions du Concile de Trente ont continué à informer la croyance et la pratique catholiques jusque dans les années 1960 et, en partie, continuent à le faire aujourd'hui.

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Questions & Réponses

Qu'est-ce que le Conseil de Trente ?

Le Conseil de Trente était une conférence organisée par le clergé catholique pour réformer les abus et les erreurs de l'Église et affirmer les enseignements et l'autorité traditionnels de l'Église.

Quand a eu lieu le Concile de Trente ?

Le Conseil de Trente a siégé entre 1545 et 1563. Il ne s'est cependant pas réuni pendant la totalité des 18 années, mais en trois sessions totalisant 25 réunions. Première session : 1545-1549. Deuxième session : 1551-1552. Troisième session : 1562-1563.

Pourquoi le Conseil de Trente avait-il été convoqué ?

Le Conseil de Trente avait été convoqué en réponse à la Réforme protestante qui avait contesté l'autorité de l'Église catholique.

Qu'a accompli le Concile de Trente ?

Le concile de Trente a réaffirmé l'autorité et la centralité de l'Église catholique, réformé les abus au sein de l'Église, codifié les écritures, établi des séminaires pour un clergé mieux formé et condamné la Réforme protestante en tant qu'hérésie.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2022, juin 16). Concile de Trente [Council of Trent]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-20842/concile-de-trente/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Concile de Trente." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le juin 16, 2022. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-20842/concile-de-trente/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Concile de Trente." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 16 juin 2022. Web. 25 avril 2024.

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