Charles II d'Angleterre

Définition

Mark Cartwright
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 22 février 2022
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Disponible dans ces autres langues: anglais, arabe, espagnol
Charles II of England (by John Riley, Public Domain)
Charles II d'Angleterre
John Riley (Public Domain)

Charles II d'Angleterre (r. de 1660 à 1685) était le roi d'Écosse (de 1649 à 1685) avant que la Restauration de 1660 ne le fasse également roi d'Angleterre et d'Irlande. Charles était un monarque charmant et facile à vivre qui s'intéressait vivement aux sports, aux sciences et aux arts. De l'acquisition de New York au grand incendie de Londres, son règne fut certainement riche en événements.

Charles ramena triomphalement la monarchie au sommet de la politique et de la société britanniques avec un magnifique couronnement orné des nouveaux joyaux de la couronne britannique. Il y eut des guerres avec les Pays-Bas, des alliances avec la France, des divisions à l'intérieur du pays au sujet de la religion et d'importantes expansions à l'étranger, notamment en Inde et en Amérique du Nord. Il mourut en 1685 et, comme il n'avait pas d'héritier, son frère cadet lui succéda et devint Jacques II d'Angleterre (r. de 1685 à 1688).

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Enfance

Lorsqu'Élisabeth I d'Angleterre mourut en 1603 sans héritier, Jacques VI d'Écosse (r. de 1567 à 1625) fut invité à devenir également roi d'Angleterre sous le nom de Jacques Ier d'Angleterre (r. de 1603 à 1625). Jacques fut le premier des rois Stuart, et son fils Charles Ier d'Angleterre (r. de 1625 à 1649) lui succéda. Les luttes de Charles avec le Parlement sur la religion, les finances et le pouvoir de la monarchie conduisirent aux guerres civiles anglaises (1642-1651) et à son exécution le 30 janvier 1649.

Le fils aîné de Charles Ier, également appelé Charles, naquit le 29 mai 1630 au palais de Saint-Jacques, à Londres. Sa mère était la reine Henriette Marie (1609-1669), la jeune sœur de Louis XIII de France (1610-1643). Charles passa la majeure partie de son enfance à Richmond House, où il appréciait particulièrement l'équitation. Après la défaite de son père à la bataille de Naseby en 1645, Charles fut envoyé en France avec sa mère. Il "devint grand, basané et saturnien" (Cannon, 293), atteignant une taille impressionnante de 1,88 mètres (6 ft 2 in). Charles semble avoir été tout le contraire de son père au visage plutôt droit. Le jeune Charles était charmant, plein d'esprit et facile à vivre, et sa passion pour les rencontres romantiques commença avec Lucy Walter (décédée en 1658), qui lui donna le premier de ses nombreux enfants illégitimes, James Scott, qui devint le duc de Monmouth (né en 1649).

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Charles II of England as a Child
Charles II d'Angleterre enfant
William Dobson (Public Domain)

La guerre anglo-écossaise

Alors que la monarchie fut abolie en Angleterre après l'exécution de Charles Ier, l'Écosse fut autorisée à choisir sa propre voie. Le fils aîné de Charles fut nommé roi d'Écosse sous le nom de Charles II en février 1649 (couronné officiellement le jour de l'an 1651 à Scone). Les pro-royalistes se rallièrent à Charles comme figure de proue, et c'est ainsi que commença la troisième guerre civile anglaise ou guerre anglo-écossaise (1650-1651). Les Écossais avaient changé de camp car ils considéraient désormais Charles comme le meilleur moyen de préserver l'indépendance de l'Église presbytérienne en Écosse et de la promouvoir en Angleterre, ce que le Parlement, dominé par les puritains, ne voulait certainement pas faire. Il se trouve que Charles lui-même n'avait aucun intérêt pour le presbytérianisme, qu'il décrivait comme "une religion qui ne convient pas aux gentlemen" (Cavendish, 324).

La Restauration donna lieu à très peu d'agitation politique, grâce à la promesse faite par Charles d'un Parlement libre et de la tolérance religieuse.

En 1650, Oliver Cromwell (1599-1658) conduisit la New Model Army du Parlement en Écosse pour persuader par la force que tout espoir de restaurer la monarchie au sud de la frontière était futile. Les deux armées s'affrontèrent à la bataille de Dunbar en septembre 1650. Cromwell remporta une nouvelle victoire écrasante. Le reste des forces royalistes écossaises et anglaises se rencontrèrent pour un dernier affrontement avec Cromwell à la bataille de Worcester en septembre 1651. Une fois de plus, les Parlementaires l'emportèrent, mettant ainsi fin aux guerres civiles anglaises. Charles fut obligé de fuir en France, mais s'éloigner du champ de bataille de Worcester n'était pas chose facile. Le roi écossais dut d'abord se cacher dans un chêne pendant une journée près de Boscobel House, dans le Shropshire, avant de pouvoir, déguisé en humble serviteur, s'échapper vers la côte, puis à l'étranger. Cette escapade est à l'origine du nom commun des pubs en Angleterre : The Royal Oak (Le chêne royal). Presque sans le sou, le roi sans trône s'installa aux Pays-Bas.

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La restauration des Stuart

Oliver Cromwell fut nommé Lord Protecteur de l'Angleterre, de l'Écosse et de l'Irlande en décembre 1653, et il était donc à la tête de l'État militaire connu sous le nom de République du "Commonwealth". Le règne autoritaire de Cromwell et l'imposition du puritanisme firent regretter à beaucoup la modération et la tradition de l'ancienne monarchie. Lorsque Cromwell mourut en 1658, sa république mourut avec lui. Cromwell avait choisi pour successeur son fils Richard Cromwell, mais celui-ci ne bénéficiait pas d'un soutien universel. À la suite d'une marche sur Londres en 1660 et avec le soutien d'une armée écossaise dirigée par le général George Monck (1608-1670), la monarchie fut restaurée avec le consentement du Parlement le 8 mai. Il y eut remarquablement peu d'agitation politique, aidée par la promesse de Charles d'un Parlement libre et de la tolérance religieuse exprimée dans le traité de Breda du 4 avril. Le 29 mai, jour de son 30e anniversaire, Charles fut escorté à Londres où il rencontra des foules enthousiastes et des rues décorées de tapisseries et de fleurs. Les trompettes retentissaient et les cloches des églises sonnaient. La monarchie était de retour. Le Parlement déclara le 29 mai jour férié, qui fut par la suite connu sous le nom de Oak Apple Day (jour de la pomme de chêne) en référence à la fuite de Charles après la guerre civile.

The Execution of Charles I
L'exécution de Charles Ier
Jan Weesop (Public Domain)

En 1660, tous les Actes du Parlement de Cromwell furent annulés, et la New Model Army du Parlement fut dissoute. La même année, Charles Ier fut déclaré martyr par le Parlement et fait saint par l'Église anglicane. Le puritain Cromwell reçut un traitement totalement différent. Le roi vengeur fit exhumer les restes de Cromwell de l'abbaye de Westminster en 1661 pour qu'ils soient traités comme s'il avait été exécuté en tant que traître, c'est-à-dire que le corps fut pendu et décapité, et que les restes furent exposés en public. Il y eut quelques exécutions d'hommes vivants, mais, en général, Charles était disposé à pardonner et à oublier les fautes des pères.

Il restait néanmoins de nombreuses plaies ouvertes à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église anglicane et aucun signe de réconciliation entre les camps opposés des protestants modérés, des divers groupes puritains et des catholiques. Charles était favorable à une approche indulgente à l'égard du catholicisme, mais le Parlement, dont il dépendait pour ses finances, était d'un avis contraire. Comme souvent depuis la Réforme anglaise, les histoires de complots catholiques et "papistes" abondaient, notamment celle proposée en 1678 par le fantaisiste Titus Oates (1649-1705), qui prétendait vouloir assassiner le roi. Les preuves de ces théories de conspiration étaient minces, mais une vague de persécution des catholiques sous une forme ou une autre s'ensuivit. Il y eut une véritable conspiration régicide, le complot de Rye House en 1683, mais elle n'aboutit à rien. Le débat sur la religion se poursuivra tout au long du règne de Charles et débordera sur celui de son successeur.

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Couronnement et apparat

Après la guerre civile, les joyaux de la couronne britannique avaient été brisés et vendus, mais le couronnement de Charles II dans l'abbaye de Westminster le 23 avril 1661 aurait été une affaire bien terne sans quelques babioles étincelantes. En conséquence, un ensemble entièrement nouveau d'insignes fut créé, bien que certaines des anciennes pierres précieuses aient été récupérées et utilisées dans les nouvelles pièces. La Couronne de Saint-Édouard en or fut remise au moment du couronnement et est utilisée depuis lors pendant les cérémonies. Le sceptre du souverain (également appelé sceptre du roi) est également devenu un élément incontournable du couronnement, bien qu'il soit aujourd'hui rehaussé de l'éclat du diamant Cullinan de 530 carats. L'orbe du souverain, symbole de la domination du monarque chrétien sur le monde séculier, fut fabriqué pour Charles. Il s'agit d'une sphère creuse en or sertie de perles, de pierres précieuses et d'une grande améthyste sous la croix. Depuis, tous les monarques britanniques ont tenu le globe dans leur main gauche lors de leur couronnement. Les nouveaux bijoux ont failli connaître le même sort que leurs prédécesseurs. Un bandit appelé "Colonel" Thomas Blood se déguisa en prêtre et tenta de voler les insignes à la Tour de Londres en 1671. Lorsqu'il eut vent du complot, Charles, impressionné par son audace, gracia Blood, illustrant ainsi la sympathie du roi pour les projets audacieux, qu'ils aient été scientifiques ou criminels.

Charles II of England & Royal Regalia
Charles II d'Angleterre et les insignes royaux
John Michael Wright (Public Domain)

La construction d'un empire

Le 21 mai 1662, Charles épousa Catherine de Bragance (1638-1705), fille du roi Jean IV du Portugal (r. de 1640 à 1656). Le couple eut trois enfants, mais tous moururent en bas âge. Charles eut de nombreuses maîtresses. Avec ces femmes, qui comprenaient une duchesse, une actrice, une prostituée et une espionne, le roi eut 16 enfants illégitimes. Ce n'est pas pour rien que Charles était surnommé d'après son étalon préféré du haras royal : "Old Rowley". Après leur récente indépendance de l'Espagne, les Portugais étaient désireux de forger une alliance avec l'Angleterre. Dans le cadre de son impressionnante dot, Catherine apporta une énorme somme d'argent et donna à l'Angleterre le contrôle de Tanger et de Bombay, anciennes possessions de l'Empire portugais.

Le roi Charles II, le "joyeux monarque", était réputé pour sa joie de vivre dans sa cour dépensière.

De l'autre côté de l'Atlantique, des événements importants se produisaient également. Le 24 mars 1663, Charles accorda les terres de la "Caroline" en Amérique du Nord à huit nobles. La constitution de la colonie fut rédigée par le philosophe John Locke (1632-1704). Une charte royale fut accordée à la colonie de Rhode Island le 8 juillet 1663. En 1665, des corsaires britanniques reprirent aux Pays-Bas le port de la Nouvelle-Amsterdam sur la côte est de l'Amérique, qui était alors une plaque tournante du commerce des fourrures. Elle fut rebaptisée New York lorsqu'elle fut officiellement cédé par les Néerlandais dans le traité de Breda de 1667. Ce nom était en l'honneur du frère du roi, James, duc d'York, tandis que le quartier encore connu sous le nom de Queens fut nommé en l'honneur de la reine Catherine. En échange de la Nouvelle Amsterdam, les Britanniques donnèrent aux Pays-Bas le Suriname, en Amérique du Sud. En 1681, le roi accorda à l'entrepreneur quaker William Penn le territoire de la Pennsylvanie en échange de l'annulation par le père de Penn de la dette du roi à son égard. Toutes ces actions cimentèrent le contrôle de la Grande-Bretagne sur la côte est de l'Amérique du Nord.

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En Europe, la concurrence pour le contrôle du commerce mondial entraîna un trio de guerres avec les Pays-Bas. Après un départ en fanfare, les choses ne se passèrent pas bien, et la Royal Navy subit une défaite humiliante à Medway en juin 1666. En 1670, Charles signa le traité de Douvres avec Louis XIV de France qui forgeait une alliance contre les Pays-Bas. Une clause secrète de ce traité promettait que, en échange d'argent, Charles promouvrait le catholicisme en Angleterre, en utilisant le soutien militaire français si nécessaire. On peut se demander si le roi a jamais eu l'intention de tenir cette promesse. Elle ne s'est certainement jamais concrétisée, mais les versements réguliers d'argent liquide se sont souvent avérés utiles et ont permis au roi d'éviter de convoquer le Parlement plus que de raison. Ses accords avec Louis furent répétés en 1678 et 1681. Ces accords eurent d'autres conséquences que la prise de poids du porte-monnaie de Charles. En 1672, Charles fut obligé d'apporter son aide militaire à l'attaque de Louis XIV contre les Pays-Bas, mais un match nul naval décevant au large de Southwold en juin fut suivi d'échecs sur terre, de sorte que la guerre fut abandonnée en 1674.

The Great Fire of London, with Ludgate and Old St. Paul's
Le grand incendie de Londres, avec Ludgate et Old St. Paul's
Yale Center for British Art (Public Domain)

Désastres et réussites

De retour en Angleterre dans les années 1660, Charles, le "monarque joyeux", était connu pour sa vie de luxe à la cour et pour ses activités sportives (il montait les gagnants aux courses de chevaux de Newmarket et célébrait son couronnement écossais par une partie de golf). Il aimait également se promener dans ses magnifiques jardins, poursuivi par ses épagneuls bruyants. Si le roi put échapper à la réalité sur son yacht bien nommé The Royal Escape, il y eut quelques désastres notables pour le reste du monde. Une nouvelle vague dévastatrice de peste noire eut lieu durant l'été exceptionnellement chaud de 1665. En 1666, il y eut le grand incendie de Londres. Ce terrible incendie débuta le 2 septembre dans la boutique d'un boulanger de Pudding Lane, non loin du London Bridge. Il se propagea rapidement dans les rues étroites pour engloutir une grande partie de Londres, alors essentiellement composée de bâtiments en bois. Le roi supervisa personnellement certaines des activités de lutte contre l'incendie qui durèrent quatre jours. La cathédrale Saint-Paul fut l'une des victimes architecturales ; la chaleur intense de l'incendie fit fondre le plomb de son toit et le projeta dans un flot en fusion dans les rues voisines. Par miracle, moins de dix personnes périrent dans le brasier qui détruisit 87 églises et 13 000 autres bâtiments. On espérait qu'un programme de reconstruction financé par une taxe sur les importations de charbon débarrasserait Londres d'un grand nombre de ses rues étroites, mais les propriétaires répugnaient à réduire leurs possibilités de location, si bien que seule une partie limitée du programme se concrétisa.

Au milieu de cette dévastation, les lumières de la littérature au moins brillèrent de mille feux. Le règne de Charles vit la publication de l'allégorie chrétienne immensément populaire Pilgrim's Progress de John Bunyan (mort en 1688) et du poème épique Paradise Lost de John Milton (1608-1674). Le théâtre, en particulier les pièces comiques, était un autre élément rayonnant d'une scène artistique florissante qui renaîssait après les fermetures imposées par les puritains sous le règne de Cromwell. La quantité de nouvelles œuvres était telle que l'expression "Comédie de la Restauration" fut inventée. Le roi fonda le célèbre Royal Hospital de Chelsea pour les soldats retraités ; son bâtiment fut conçu par l'un des grands architectes, Sir Christopher Wren (1632-1723). La plus belle réalisation de Wren est la nouvelle église Saint-Paul, qui renaquit des cendres de la cathédrale détruite lors du grand incendie.

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Cette période vit également la fondation de l'Observatoire royal de Greenwich (1675), reflétant le vif intérêt du roi pour la science et les gadgets - il avait son propre laboratoire personnel dans le palais de Whitehall. En avril 1662, il avait donné une charte royale à l'organisme de recherche qui devint la Royal Society, dont Sir Isaac Newton (1642 à c. 1627) était un membre éminent.

Mort et héritage

Charles mourut quatre jours après avoir subi une attaque cérébrale au palais de Whitehall à Londres, à l'âge de 54 ans, le 6 février 1685. Il fut enterré dans l'abbaye de Westminster. Sans héritier légitime et malgré la tentative du duc de Monmouth de prendre le trône par la force en juillet 1685, c'est son frère cadet Jacques qui lui succéda.

Jacques II d'Angleterre (également Jacques VII d'Écosse) était connu pour être un fervent défenseur du catholicisme, et beaucoup, connus sous le nom de "Whigs", avaient voulu l'exclure de la succession pendant le règne de son frère. En effet, le Parlement écarta officiellement Jacques de la succession en 1679, mais Charles le fit réintégrer. Le royaume était divisé, on se demandait qui devait être le monarque si ce n'était pas Jacques, et les députés "Tories" étaient satisfaits de voir la lignée royale des Stuart suivre son cours naturel. Lorsque Jacques eut enfin sa chance, il ne régna que trois ans avant que sa politique pro-catholique ne provoque la Glorieuse Révolution de novembre 1688 et qu'il ne soit déposé. Le roi suivant était un protestant, Guillaume d'Orange, qui devint Guillaume III d'Angleterre (r. de 1689 à 1702). Il régna à égalité avec sa reine, Marie II d'Angleterre (1689-1694), qui était la fille de Jacques II. Les Stuarts continuèrent donc à régner sur l'Angleterre jusqu'en 1714, date à laquelle la Maison de Hanovre leur succéda.

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Questions & Réponses

Pour quoi le roi Charles II est-il célèbre ?

Charles II est célèbre en tant que premier roi de la restauration de la monarchie en 1660, après qu'elle ait été abolie pendant les guerres civiles anglaises. Son règne a vu l'expansion coloniale en Amérique du Nord, le grand incendie de Londres en 1666 et la fondation de la Royal Society.

Qu'est-il arrivé à Charles II d'Angleterre ?

Charles II a fui l'Angleterre pendant la guerre civile anglaise et a vécu en exil en France et aux Pays-Bas. Il est revenu en tant que roi d'Angleterre lors de la restauration de 1660. Il est mort d'une attaque cérébrale à l'âge de 54 ans.

Le roi Charles était-il un bon roi ?

Charles était populaire parce que les gens voulaient un retour de la monarchie. C'était un roi charmant qui s'intéressait surtout aux sports, mais une guerre contre les Pays-Bas fut coûteuse et impopulaire.

Comment est mort Charles II ?

Charles II d'Angleterre mourut quatre jours après avoir subi une attaque cérébrale, le 6 février 1685. Il fut enterré dans l'abbaye de Westminster.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer cette ressource

Style APA

Cartwright, M. (2022, février 22). Charles II d'Angleterre [Charles II of England]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-18684/charles-ii-dangleterre/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Charles II d'Angleterre." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le février 22, 2022. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-18684/charles-ii-dangleterre/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Charles II d'Angleterre." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 22 févr. 2022. Web. 25 avril 2024.

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