Idunn

Définition

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 10 septembre 2021
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Disponible dans ces autres langues: anglais
Giant Thiassi Kidnapping Idunn (by Harry George Theaker, Public Domain)
Le géant Thjazi enlève Idunn
Harry George Theaker (Public Domain)

Idunn est une déesse de la fertilité de la mythologie nordique qui détient les pommes de l'éternelle jeunesse sur lesquelles les dieux comptent pour rester jeunes et en bonne santé. Les dieux nordiques n'étaient pas immortels - ils vivaient simplement très longtemps - et les pommes d'Idunn rendaient cela possible.

On pense qu'à l'origine, les pommes étaient un autre fruit qui fut remplacé par la pomme dans l'Edda en prose du 13e siècle par le mythographe islandais Snorri Sturluson (1179-1241), un chrétien qui écrivait pour un public chrétien. Le poème Haustlöng, datant du Xe siècle, qui raconte aussi l'histoire de l'enlèvement d'Idunn, ne mentionne pas la pomme. Bien que la pomme ne soit jamais désignée dans la Bible comme le fruit défendu dans le jardin d'Éden, elle était déjà associée à l'histoire de la Genèse à l'époque de Sturluson et aurait été reconnue par son public comme un fruit associé au surnaturel.

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L'image de la pomme pourrait également avoir été empruntée à la mythologie grecque (les pommes d'or des Hespérides), car des pommes d'or apparaissent dans un autre conte nordique du Xe siècle. Le fait que le Haustlöng n'en fasse pas mention, cependant, suggère qu'elles auraient été ajoutées plus tard à cette histoire particulière. À l'origine, Idunn aurait pu représenter le concept de chance et de pouvoir personnel et familial (hamingja) générant une jeunesse éternelle pour elle-même et les autres divinités, de la même manière qu'une famille de mortels conservait la mémoire des actes de ses ancêtres - et les gardait ainsi toujours jeunes et en vie - sans pommes mystiques.

Idunn n'apparaît que dans deux récits de la mythologie nordique, une section du Skáldskaparmál de l'Edda en prose racontant l'enlèvement d'Idunn à Haustlöng, et le Lokasenna de l'Edda poétique. Bien qu'elle soit rarement mentionnée, elle est le pouvoir qui sous-tend toutes les divinités les plus connues, car elle leur permet de conserver leur jeunesse et leur vitalité. Il a été suggéré qu'Idunn elle-même était la source de ce pouvoir, et non les pommes, et que les fruits qu'elle offrait aux autres dieux et déesses n'étaient que la manifestation physique de ses propres capacités innées à conjurer la maladie, la vieillesse et la mort, tout en encourageant la vie, la santé et l'épanouissement personnel. Elle est une déesse de choix dans les mouvements religieux wiccans et néo-païens modernes pour cette même raison et est souvent invoquée pour la santé, le rajeunissement, les secondes chances et la guérison.

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Norse Goddess Idunn (Ydun)
Déesse nordique Idunn (Ydun)
Herman Wilhelm Bissen (Public Domain)

Nom et personnage

Idunn signifie "toujours jeune" ou "celle qui rajeunit" et la définit comme une déesse de la fertilité qui encourage la force vitale. Le Haustlöng la désigne comme celle qui détient "la cure de vieillesse" des dieux et comme "la jeune fille qui a compris la vie éternelle des Ases" (les divinités d'Asgard) et qui les a gardés jeunes. Il est possible qu'elle ait évolué comme une figure plus tardive avec une responsabilité unique à partir des déesses précédentes Frigg et Freyja qui sont elles-mêmes considérées comme des versions plus tardives de la déesse germanique Frija.

Idunn tient sa place parmi les figures les plus connues en tant que pouvoir sous-jacent des Ases qui leur permet d'accomplir leurs grandes actions.

Freyja et Frigg sont toutes deux de puissantes déesses de la fertilité qui ont pu être envisagées comme des gardiennes de la jeunesse des autres divinités avant que cette tâche ne soit confiée à Idunn, l'épouse de Bragi, dieu de la poésie. La poésie était très appréciée dans la culture nordique pour de nombreuses raisons, mais surtout parce qu'elle permettait de préserver les actes d'une personne et de célébrer sa vie. Le sujet d'un poème vivait longtemps après sa mort, ce qui aurait pu associer Bragi au concept de la jeunesse éternelle. C'est pourquoi Frigg, Freyja, ou les deux, ont transféré à Idunn la tâche de préserver la jeunesse des dieux.

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Quelle qu'ait été la façon dont elle accéda à ce rôle, Idunn est considérée comme l'une des nombreuses et puissantes divinités féminines du panthéon nordique. Le spécialiste H. D. Ellis Davidson commente:

Si les dieux dominants sont des chefs guerriers régnant sur un monde d'hommes, la mythologie telle qu'elle nous est parvenue comporte néanmoins un fort élément féminin. Les déesses sont des figures d'une formidable vitalité, tant dans la générosité que dans la destruction, et semblent représenter le destin ultime, devant lequel les dieux eux-mêmes doivent tomber en combattant. L'image des divinités féminines qui filent et tissent éclipse celles des héros humains et des dieux dominateurs. Les femmes sont présentes dans les mythes; elles traversent le monde nouvellement créé dans la première partie de Völuspá et survivent dans les humbles contes populaires des époques ultérieures, punissant les arrogants et les cruels et aidant les jeunes et les innocents à gagner la bonne fortune. (226)

Le meilleur exemple de l'affirmation de Davidson est celui des Nornes - les Parques - imaginées comme des femmes, mais il y a aussi des déesses comme Frigg, Freyja, Skadi (déesse du ski, de la chasse à l'arc et des montagnes), et la longue souffrance de Sigyn, épouse du dieu filou Loki, parmi d'autres. Idunn tient sa place parmi ces figures plus connues en tant que puissance sous-jacente des Ases qui leur permet d'accomplir leurs grandes actions. Elle est représentée comme une pacificatrice et une défenseuse des innocents dans le Lokasenna lorsque Loki lance son attaque verbale contre son mari Bragi.

Idunn dans le Lokasenna

Le Lokasenna ("Les railleries de Loki") est une œuvre de l'Edda poétique (XIIIe siècle) dérivée d'une pièce plus ancienne. Les dieux d'Asgard sont assis à un banquet organisé par Aegir, le seigneur de la mer, lorsque Loki, jaloux des louanges faites aux serviteurs, tue l'un d'entre eux et est expulsé de la salle. Il revient cependant, rappelant à Odin le serment qu'il a fait il y a longtemps de ne jamais boire sans la présence de Loki. Odin doit soit quitter le banquet, soit permettre à Loki d'y revenir et ordonne donc qu'on lui donne un siège.

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Loki Taunting Bragi
Loki invective Bragi
W.G. Collingwood (Public Domain)

Bragi s'y oppose et Loki l'insulte, ne le traitant que de "paillasse", et Bragi répond en offrant à Loki un cheval, une épée et un anneau s'il se comporte bien et n'insulte pas ou ne met pas en colère les invités. Loki insulte à nouveau Bragi, le traitant de lâche et de plus pauvre parmi les dieux, ce qui attise la colère de Bragi. C'est alors qu'Idunn s'interpose et parle à son mari:

Je t'en supplie, Bragi,
Pense à tes enfants
par le sang et l'adoption,
Et ne calomnie pas même Loki
ici dans la salle d'Aegir.

Loki répond:

Silence, Ithunn.
Je ne pense pas qu'il y ait de femme
plus lascive que toi.
Pas depuis que tu as enveloppé
Tes jolis bras
autour de l'assassin de ton frère.

Idunn répond:

Je ne calomnierai pas même Loki
ici, dans la salle d'Aegir.
Je vais vous calmer,
Bragi, le buveur de bière;
Je ne veux pas que vous vous battiez.

(Strophes 16-18, citées dans Crawford, 104)

Loki continue d'insulter les autres dieux autour de la table jusqu'à ce que Thor n'arrive et qu'il n'accepte de se tenir tranquille pour éviter d'être battu. Il est ensuite rattrapé par les dieux, même s'il tente de se métamorphoser pour leur échapper, et il est enchaîné dans une grotte sous la terre avec un serpent au-dessus de sa tête qui lui verse du venin brûlant sur la tête. Sa femme Sigyn recueille le venin dans un bol mais, lorsqu'elle part le vider, le venin du serpent frappe Loki de plein fouet et il se tord de douleur, provoquant des tremblements de terre dans le royaume des mortels.

Loki's Punishment
Le châtiment de Loki
Christoffer Wilhelm Eckersberg (scanned by Gudrun) (Public Domain)

Idunn est la première déesse du poème à aborder le problème de Loki, et la seule à essayer de désamorcer la situation. Freyja et Frigg réprimandent toutes deux Loki, mais Idunn refuse d'entrer dans son jeu et s'adresse à Bragi, et non à Loki, pour maintenir la paix. En n'encourageant pas Loki, elle espère qu'il se comportera bien, mais il continue ses railleries verbales, accusant chacune des déesses de promiscuité et d'infidélité. Son accusation concernant Idunn qui aurait couché avec l'assassin de son frère n'est attestée dans aucune autre œuvre, et l'on pense qu'il s'agit simplement d'un mensonge habituel de Loki, en l'occurrence pour se moquer de Bragi.

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Enlèvement d'Idunn

Dans le Lokasenna, Idunn est présentée comme une gardienne de la paix qui préfère encaisser les insultes de Loki plutôt que d'y répondre et d'encourager d'autres troubles.

Dans le Lokasenna, Idunn est présentée comme une gardienne de la paix qui préfère encaisser les insultes de Loki plutôt que d'y répondre et d'encourager d'autres troubles. Bien que ses efforts soient globalement vains - Loki continuant ses railleries - elle empêche Bragi de mettre à exécution sa menace d'exhiber la tête coupée de Loki pour se venger de ses insultes. Le rôle d'Idunn en tant que gardienne de la paix est souligné ici, mais dans le récit de son enlèvement, elle est présentée comme la déesse qui fournit à toutes les autres leur pouvoir essentiel et leur force vitale.

L'histoire est racontée pour la première fois dans le Haustlöng, puis plus tard dans le Skáldskaparmál de l'Edda en prose. Odin, Loki et Hœnir (peut-être le dieu de l'intelligence et de la divination) voyagent et n'ont pas mangé depuis des jours. Ils trouvent et tuent un bœuf, mais ils ont beau le tourner sur le feu, la viande ne cuit pas. Un grand aigle qui les observe depuis les branches d'un arbre au-dessus d'eux crie qu'il est responsable et que, s'ils le laissent manger à sa faim, il retirera son sort magique et permettra à la viande de cuire.

Les dieux acceptent et le bœuf est cuit, mais l'aigle mange et mange, prenant les meilleures parties pour lui, jusqu'à ce que Loki, furieux, ne balance son bâton sur l'oiseau. L'aigle s'envole, jette un autre sort qui attache le bâton à lui et Loki au bâton, puis vole à basse altitude de sorte que Loki est traîné sur le sol, le long de la cime des arbres et à travers des ravins parsemés de rochers.

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Loki hurle pour qu'on le libère, affirmant qu'il craint qu'on ne finisse par lui arracher les bras, et l'aigle répond qu'il n'obtempérera que si Loki lui apporte Idunn et ses pommes magiques qui guérissent la vieillesse. Loki accepte et tombe au sol, puis retourne auprès d'Odin et de Hœnir pour poursuivre leur voyage. Il ne leur dit rien de la façon dont il a échappé à l'aigle, mais commence à planifier en silence la façon d'arracher Idunn à la sécurité de son foyer parmi les dieux.

Une fois de retour à Asgard, il dit à Idunn qu'il a trouvé une forêt dont les arbres produisent des pommes plus belles que les siennes. Il lui dit qu'il va l'y conduire et qu'elle devrait apporter ses pommes pour les comparer et elle verra qu'il a raison. Idunn suit Loki dans la forêt où l'aigle - qui est en fait le géant jötunn Thjazi (ou Thiassi) sous forme d'oiseau - descend en piqué et l'emporte chez lui.

Idunn and Loki
Idunn et Loki
John Bauer (Public Domain)

Idunn ne semble pas manquer aux dieux, jusqu'à ce qu'ils ne se mettent à vieillir rapidement, à devenir vieux et grisonnants, et qu'ils constatent qu'elle n'est plus là. Se réunissant en conférence, ils réalisent que la dernière fois qu'ils l'ont vue, c'était avec Loki, et ils le traînent devant le groupe, lui promettant une longue torture et la mort s'il ne la ramène pas. Loki demande à Freyja sa cape de faucon qui permet à son porteur de voler et promet de revenir avec Idunn.

Sous la forme d'un faucon, Loki vole jusqu'à la maison de Thjazi à Jotunheim et découvre que le géant est parti en mer sur un bateau. Il transforme Idunn en noix, la saisit dans ses griffes et s'envole rapidement vers Asgard. Thjazi rentre à la maison, découvre qu'Idunn a disparu et la poursuit sous la forme d'un aigle. Les dieux, qui observent depuis les murs d'Asgard, voient le faucon fuir l'aigle et s'empressent de préparer et d'allumer un bûcher. Le faucon passe en rase-mottes au-dessus du bûcher et se redresse, mais l'aigle ne peut arrêter son élan et vole dans les flammes, prenant feu et tombant au sol où il est tué par les dieux.

Idunn retrouve son ancien rôle et les dieux, probablement, mangent des pommes et redeviennent jeunes. Dans le Haustlöng, il n'est pas fait mention des pommes, comme indiqué, et il semble que ce soit la simple présence d'Idunn qui permette aux dieux de rester jeunes.

Le symbolisme

Bien que Sturluson ait pu ajouter les pommes en clin d'œil aux fruits du jardin d'Éden, des spécialistes ont également suggéré que cet ajout pouvait provenir de la mythologie grecque classique et des pommes d'or des Hespérides. Le jardin des Hespérides appartenait à la déesse Héra et était planté d'arbres produisant des pommes d'or, cadeau que lui avait fait la déesse de la terre Gaïa lors de son mariage avec Zeus (et donc associé à la fertilité et au rajeunissement). Les pommes d'or apparaissent dans un certain nombre de mythes grecs (comme le jugement de Pâris qui déclenche la guerre de Troie), mais elles sont probablement mieux connues dans le Onzième travail d'Hercule, lorsque le héros en vole trois dans le jardin des Hespérides.

Selon cette interprétation, l'histoire de l'enlèvement d'Idunn reflète le vol des pommes d'or dont la valeur est soulignée dans le conte nordique. Le spécialiste Rudolf Simek note:

Dans le mythe du vol d'Idunn, le concept des applications rajeunissantes est lié au conte commun du vol d'une déesse par un géant, et bien que ce mythe n'ait pas été particulièrement bien connu et qu'il ait pu être influencé par les récits de la mythologie classique sur les pommes des Hespérides, cela aurait pu se produire bien avant l'ère littéraire. Ce sont peut-être les Islandais érudits des XIIe et XIIIe siècles qui, les premiers, firent le lien entre les légendes classiques et les informations contenues dans le Haustlöng. (172)

Davidson reconnaît également le lien possible entre les pommes d'or des Grecs et celles d'Idunn, mais il note que les pommes étaient déjà associées à la fertilité dans la mythologie nordique, tout comme les noix, et que les unes et les autres n'ont peut-être pas été empruntées ailleurs:

Dans le poème Skírnismál, des pommes d'or figurent parmi les cadeaux offerts par [le dieu] Freyr à Gerd, et le refus de les prendre était synonyme de stérilité et de décrépitude. Les pommes étaient un symbole connu de fertilité, au même titre que les noix, et les deux se retrouvent dans le conte d'Idunn, puisque Loki est censé avoir transformé la déesse en noix pour pouvoir la ramener à Asgard. (175)

Le Skírnismál, tiré de l'Edda poétique, aurait été composé à peu près en même temps que le Haustlöng, au Xe siècle, et le concept de la pomme comme symbole de fertilité aurait donc été connu à l'époque. On ne voit donc pas très bien pourquoi le Haustlöng omettrait les pommes, à moins qu'elles n'aient été considérées comme sans rapport avec la nature de la déesse.

Il est possible qu'Idunn ait été perçue comme représentant le concept de hamingja, généralement traduit par "chance", mais plus proche de la gloire personnelle et du pouvoir transmis à la descendance. Hamingja était personnifié sous la forme d'une femme puissante - une déesse ou une valkyrie - qui était l'esprit tutélaire d'une famille donnée ou d'un membre spécifique d'une famille. Le hamingja était transmis de génération en génération et symbolisait donc la continuité, l'éternité et la jeunesse perpétuelle. Si Idunn était considérée comme l'incarnation de la hamingja, elle n'aurait pas eu besoin de pommes.

Bragi Playing the Harp, Idunn Standing Behind Him
Bragi jouant de la harpe, Idunn debout derrière lui
Nils Blommér (Public Domain)

Conclusion

Idunn, en tant qu'incarnation de hamingja, correspondrait à son rôle de déesse de la fertilité, dans la mesure où la "fertilité" était comprise non seulement comme une naissance, mais aussi comme toute forme de renaissance. Dans la croyance nordique, rien ne s'arrête jamais, mais meurt seulement pour prendre une nouvelle forme. Hamingja était considéré comme la "chance" ou la "prouesse spéciale" d'un membre de la famille qui renaissait dans un autre membre de la génération suivante. Davidson précise:

À l'époque des Vikings, un enfant portait généralement le nom d'un membre de la famille décédé, souvent un grand-parent. Il est possible que cette pratique soit née de l'hypothèse que le défunt pourrait d'une certaine manière "revenir" dans son descendant, ou qu'au moins la chance et la force dont il avait bénéficié pourraient accompagner le nom... De telles conceptions semblent particulièrement associées aux pouvoirs de fertilité et il existe un lien étroit entre elles et le tumulus. (122-123)

Davidson note en outre que les déesses de la fertilité étaient censées prédire le destin de ceux qui étaient sur le point d'atteindre l'âge adulte, en s'appuyant sur leur reconnaissance du pouvoir que l'enfant avait hérité d'un membre de la famille décédé. Le pouvoir d'Idunn de maintenir les dieux jeunes et en bonne santé pourrait être une illustration de ce concept, dans la mesure où les morts ne mouraient jamais réellement tant que leur hamingja était transmise à la jeune génération. Les défunts devenaient alors "éternellement jeunes" tant que ce processus se poursuivait, tout comme les dieux qui, même morts au Ragnarök, contribuaient à la renaissance des neuf royaumes de la cosmologie nordique et à l'avènement d'un monde nouveau.

De nos jours, Idunn est invoquée pour ce type de renaissance par les praticiens néo-païens et wiccans. Les suppliants peuvent demander de l'aide pour abandonner une habitude malsaine, pour quitter une relation toxique ou pour trouver leur but et leur chemin dans la vie. Dans tous les cas, l'individu cherche une nouvelle voie à suivre qui le récompensera par le même rajeunissement qu'Idunn offrait aux dieux d'Asgard.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2021, septembre 10). Idunn [Idunn]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-20058/idunn/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Idunn." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le septembre 10, 2021. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-20058/idunn/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Idunn." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 10 sept. 2021. Web. 26 avril 2024.

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